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Les secrets d’un brevet industriel sur l’ecigarette viennent d’être dévoilés

Mis à jour le 2/04/2012 à 5h38
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Les détails d’un brevet technique viennent d’être publiés aujourd’hui dans le journal américain indépendant “The Vaping Times”, dévoilant les secrets d’un vaste projet industriel autour de la cigarette électronique, un appareil très à la mode visant à simuler l’effet des cigarettes.

Attention, cet article est un poisson d’avril.

Même si le produit est très en vogue, les fabricants de cigarettes électroniques se font plutôt discrets dans la presse internationale. Mais voilà que mardi 27 mars à 14h28 un journaliste du Vaping Times (New York) reçoit dans une lettre anonyme, les plans techniques d’un accessoire pour cigarette électronique implicant indirectement l’un des plus gros producteurs mondial de ecigarette.

Un scénario digne des romans policiers

Le journaliste, John Switch, intrigué par la nature hautement technique du document et ayant lui même une certaine expérience dans les affaires industrielles a su immédiatement flairé l’importance de telles informations. “J’ai compris instantanément qu’il s’agissait d’un projet de brevet. Si compliqué soit-it, il me fallait en comprendre tous les détails, j’ai donc appelé un de mes amis chercheur et entamé en parallèle une recherche pour retrouver l’expéditeur de ce mystérieux document” explique l’heureux journaliste.

Mr Switch a très vite pu identifié la zone d’expédition grâce à son réseau de relation et plus particulièrement certaines connaissances travaillant au bureau de poste ayant acheminé la lettre en question. “Je n’aurai jamais pensé que mes petits boulots d’été à la poste de Flacon city lorsque j’étais étudiant m’aideraient un jour” s’amuse Mr Switch.

Les informations recueillies par les services postaux confirme l’hypothèse d’un envoi depuis une ville avoisinante, à proximité d’une zone industrielle connue pour la fabrication en série de batteries Egot-T et autres composants électroniques.

Analyses techniques du document

C’est le professeur Fredriech, chercheur à l’université de Californie qui a répondu en premier à l’appel de Mr Switch pour l’analyse des documents. Le professeur a tenté d’apporter des réponses explicatives aux schémas découverts sur certaines pages du dossier.

brevet cigarette électronique

Les plans techniques du brevet

A l’étude des documents c’est tout d’abord le logo de la société Veipta, sous filiale du groupe Reynaulds and Associates, reconnue comme être le second plus gros producteur de cigarettes électroniques au monde, qui s’avère être imprimé en filigrane sur l’une des pages (voir photo).

Second élément d’importance, des références multiples à la ouatte de cellulose se trouvent mentionnées à plusieurs reprises ainsi que le nom de la société Solapin, bien connue également pour son monopole dans la fabrication de composants à base de fibres végétales.

Après avoir procédé à une étude approfondie des différents schémas, le professeur Fredriech conclu :

“Les schémas techniques laissent sous-entendre l’utilisation d’un matériau cellulosé dont les hautes propriétés absorbantes permettraient une atténuation conséquente des afflux de liquides à corps gras.”

Mise en application

L’équipe rédactionnelle du Vaping times, sous la direction attentive du professeur Fredriech, a donc tenté de reconstruire l’appareil décrit sur les plans techniques. Après plusieurs jours de labeur le résultat s’est avéré éloquant et la véritable nature du projet a pu enfin être dévoilé.

La coupe millimétrée d’une tranche de cellulose dont l’un des côtés adjacents a été enroulé offre contre toutes attentes, un large éventail de possibilité. En se positionnant au bout des cartouches de cigarette électroniques, l’appareil permet de corriger 95% des défauts rencontrés dans les cigarettes électroniques. L’ingéniosité du dispositif prend tout son sens dans son adaptabilité. L’équipe rédactionnelle a pu en effet faire des tests concluant sur des modèles Ego équipés aussi bien de clearomizer, cartomizer que de tank : une révolution dans le monde de la cigarette électronique.

Des répercutions financières colossales

Suite à la publication de l’article du vaping times, les répercutions ne se sont pas fait attendre. Les actions de Solapin ont augmenté de 35 points à l’ouverture des marchés financiers, anticipant une hausse de profits conséquente dans les 12 prochains mois, tandis que le site de la Veipta s’est vu assailli de requêtes http.

Pour le moment aucune déclaration officielle n’a été faite de la part des deux sociétés qui craignent sans doute une réaction de la concurrence, notamment du géant norvégien Cleanex.

A notre connaissance aucune production officielle n’est encore prévue mais certaines sources affirment que les premiers modèles devraient voir le jour courant 2013. Une affaire à suivre.

Le prototype en images