Vous êtes ici : Vaping Post » Politique » Australie : l’interdiction d’importation des e-liquides nicotinés repoussée

Australie : l’interdiction d’importation des e-liquides nicotinés repoussée

Mis à jour le 9/07/2024 à 8h19
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin

Suite à de nombreuses contestations politiques, le ministre de la santé australien a annoncé repousser l’interdiction d’importation des e-liquides nicotinés pour une durée de 6 mois, ainsi qu’un « processus simplifié » pour pouvoir s’en procurer.

Un délai de 6 mois et un processus « simplifié »

La semaine dernière, nous apprenions que l’Australie souhaitait mettre en place une interdiction d’importation de tous les e-liquides nicotinés à partir du 1er juillet prochain. Une mesure destinée à protéger les jeunes du pays, le gouvernement avançant que l’utilisation de ces produits mène au tabagisme et qu’ils sont de plus en plus nombreux à les utiliser.

Si cette décision avait fait réagir de nombreuses associations de vapoteurs, elle n’avait pas non plus laissé indifférent plusieurs députés et sénateurs.

En effet, alors que M. Christensen déclarait que cette mesure avait été prise par Greg Hunt, ministre fédéral de la santé, « sans aucune consultation du public ou de nombreux députés du gouvernement », le sénateur J. Paterson indiquait quant à lui que son point de vue restait inchangé, et que le vapotage étant « une alternative plus sûre au tabagisme », il était nécessaire de « faciliter l’arrêt du tabac pour les fumeurs, et non le rendre plus difficile », demandant ainsi que la cigarette électronique soit simplement réglementée, « comme l’ont fait pratiquement tous les autres pays développés ».

Vendredi dernier, suite à ces nombreuses contestations politiques, le ministre de la santé a annoncé que l’interdiction s’appliquera désormais à partir du 1er janvier 2021, et qu’elle s’accompagnerait d’un « processus simplifié » afin que les patients puissent obtenir une ordonnance de leur médecin généraliste.

Pour G. Hunt, ce délai permettra aux patients d’avoir le temps de « parler avec leur médecin généraliste, de discuter de la meilleure façon d’arrêter de fumer, comme l’utilisation d’autres produits, y compris les patchs ou les sprays », en ajoutant que si « c’est encore nécessaire », ils pourront se procurer des e-liquides nicotinés avec une ordonnance.

Le sénateur Paterson s’est félicité de ce recul et a indiqué que ce délai « donne le temps de mettre en place un système qui garantit que toute personne qui a besoin d’accéder à ces alternatives plus sûres peut l’obtenir ».

Le reste de l’actu en Australie