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Australie : la vape sur ordonnance, un échec

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1 an après la mise en place de la mesure, certaines recherches démontrent que 88 % des vapoteurs se fourniraient désormais au marché noir.

Des résultats contraires à ceux qui étaient escomptés 

Depuis le 1er octobre 2021, l’Australie oblige ses habitants à être munis d’une ordonnance afin d’avoir accès à une cigarette électronique. Une mesure que le ministère de la Santé juge nécessaire pour « empêcher les adolescents et les jeunes adultes de se lancer dans le vapotage à la nicotine (et potentiellement de fumer), tout en permettant aux fumeurs actuels d’accéder facilement à ces produits pour arrêter de fumer avec des conseils médicaux appropriés ». Cette mesure, décriée par de nombreux spécialistes, est désormais âgée d’un an. Une durée assez longue pour en tirer les premières conclusions, ce que s’est attelé à faire le docteur et professeur Colin Mendelsohn, expert dans le domaine du sevrage tabagique depuis plus de 40 ans, dans un rapport (au format PDF) qui met en lumière les conséquences de cette politique. 

Naissance d’un marché noir de grande ampleur

Outre la baisse de chiffre d’affaires ressentie par tous les vape shops du pays, dont certains ont été jusqu’à fermer leurs portes, plusieurs recherches menées par la Convenience Measures Australia (CMA) auraient démontré que 88 % des vapoteurs du pays se fourniraient désormais au marché noir. Un grand nombre de bureaux de tabac, détaillants, et autres vendeurs importeraient des produits directement de Chine, sans qu’aucun contrôle ne soit réalisé sur ces appareils. Des appareils dont l’emballage n’indique nulle part qu’ils contiennent de la nicotine, leur permettant ainsi de traverser les frontières sans encombre. 

Puisque ces produits ne sont à aucun moment contrôlés, il est impossible d’en connaître la qualité ni les risques qu’ils représentent pour leurs utilisateurs. De plus, comme aucun étiquetage n’indique qu’ils contiennent de la nicotine, certains clients pourraient en inhaler sans même le savoir. À tout cela, il faut ajouter la perte de revenus pour le gouvernement que le marché noir implique, puisque les produits illicites ne sont à aucun moment taxés.

Comme souvent en matière de vapotage, les mesures prohibitionnistes semblent faire plus de mal que de bien, tant au gouvernement qui les met en place, qu’à la santé des fumeurs qui en sont victimes. 

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