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Alors que la nouvelle loi sur le vapotage n’a pas encore été promulguée, une première taxe fait déjà son entrée.
15 centimes d’euros par millilitre
Une taxe, simple prémices de la future loi ?
Fin 2022, le gouvernement annonçait la préparation d’une nouvelle loi destinée à mieux lutter contre le tabagisme dans le pays. Si celle-ci faisait clairement la différence entre les produits du tabac et ceux du vapotage, les associations de défense du vaping s’insurgeaient contre le fait que la grande majorité des mesures s’appliquait pourtant aux deux produits. Il y a quelques jours, le 1er juin, une première disposition est entrée en vigueur. Ainsi, tous les e-liquides sont désormais taxés à hauteur de 2,90 rands/ml (0,14 euro).
Selon l’association de consommateurs Vaping saved my life (VSML), cette nouvelle taxe devrait entraîner une augmentation du tarif des liquides comprise entre 5,8 et 217 %, selon le format des flacons. « La taxe sera préjudiciable à ceux qui utilisent le vapotage pour arrêter de fumer ainsi qu’aux petites entreprises locales – faisant plus de mal que de bien », a déclaré à ce sujet Kurt Yeo, cofondateur de VSML.
Un nouveau coup dur pour les vapoteurs sud-africains et les associations qui les défendent, surtout parce que la nouvelle loi censée régir le marché du vapotage n’est toujours pas promulguée. Les ennuis pourraient donc ne faire que commencer.
En Afrique du Sud, le nombre de fumeurs en 2019 s’établissait à plus de 20 % de la population.
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Genève, Suisse
