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3 millions de vapoteurs au Royaume-Uni

Mis à jour le 10/07/2024 à 17h52
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Une récente enquête de l’ASH révèle que le nombre de vapoteurs au Royaume-Uni aurait franchi la barre des 3 millions.

Un formidable outil de sevrage

D’après une enquête (à télécharger au format PDF) de l’Action on Smoking and Health (ASH), le nombre de vapoteurs au Royaume-Uni aurait franchi la barre des 3 millions. Un chiffre impressionnant pour un pays qui en comptait 4 fois moins en 2012.

Pour l’organisme de santé, ce chiffre prouve que les fumeurs du pays ont bien reçu le message des autorités indiquant que oui, la vape peut être un atout pour leur santé. 

Plus intéressant encore, l’ASH estime que sur ces 3 millions de personnes utilisant une cigarette électronique, la majorité serait composée d’anciens fumeurs, tandis que 40 % seraient quant à eux des consommateurs de tabac actuellement en train d’essayer d’arrêter de fumer. 

Une population parfois encore mal informée

Toutefois, cette étude n’apporte pas que des bonnes nouvelles.

En effet, toujours selon l’analyse, seuls 17 % du grand public auraient conscience que la vape est moins nocive que la consommation de tabac. 22 % penseraient quant à eux que le vapotage est aussi, sinon plus nocif que le tabac, tandis que 23 % n’en aurait toujours aucune idée, un chiffre toutefois en légère baisse par rapport à l’année dernière (- 6%). 

Pour le Dr Leonie Brose du King’s College de Londres, le pourcentage de personnes pensant la vape aussi nocive que le tabac est qualifié “d’inquiétant“. Elle indique tout de même que “les campagnes menées par Public Health England (PHE) et d’autres organisations pour contester ces points de vue sont importantes et doivent se poursuivre”.

Deborah Arnott, directrice générale de ASH, se montre tout de même positive : 

“La politique britannique est sur la bonne voie, avec des milliers de fumeurs qui passent à la vape et voient ainsi une amélioration de leur santé. De plus, peu de signes montrent que des non-fumeurs se lancent dans le vapotage”.

Cependant, elle indique également que “plus de fumeurs pourraient bénéficier des bienfaits de la vape si les e-cigarettes étaient autorisées comme médicaments et disponibles sur ordonnance”. Une proposition d’ailleurs portée par plusieurs députés le mois dernier. 

La vape bien utilisée

Parmi les ex-fumeurs interrogés par l’ASH, 62 % ont déclaré s’être mis à la vape afin d’arrêter de fumer, 11 % ont expliqué que c’était simplement parce qu’ils “aimaient ça”,  tandis que 10 % avoue que c’est dans le but d’économiser de l’argent. 

Des chiffres démontrant que lorsque le grand public est bien informé concernant les atout de la vape, il semble l’utiliser pour ce à quoi elle est destinée : arrêter de fumer. 

Cette enquête de l’ASH a été saluée par Alison Cook, directrice des politiques à la British Lung Foundation, qui a déclaré : 

“C’est vraiment encourageant de voir des fumeurs utiliser des e-cigarettes pour les aider à arrêter de fumer, une pratique beaucoup plus nocive”.

Elle ajoute : 

“Les médecins et les pharmaciens doivent être très clairs avec les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer et leur expliquer qu’il existe toute une gamme de produits disponibles dans ce but. Et la vape en fait partie”.

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