Il y a quelques jours, une nouvelle entreprise de vape américaine a fait sa demande de PMTA auprès de la Food and Drug Administration. Elle devient ainsi la seconde à être indépendante de l’industrie du tabac et malgré tout en mesure d’assumer les coûts faramineux que cela implique.
Un peu d’air pour les vapoteurs américains qui retiennent leur souffle
Cette nouvelle PMTA représente une excellente nouvelle pour les vapoteurs outre-Atlantique. En effet, si celle-ci est acceptée, ils pourront alors continuer d’avoir accès aux produits de la société qui compte 8 marques d’e-liquides, après la date fatidique du 9 septembre prochain. Date lors de laquelle tous les produits de la vape n’ayant pas reçu d’autorisation de la part de la Food and Drug Administration (FDA, devraient être retirés du marché américain. Aucune précision n’a cependant été donnée concernant les produits concernés par la demande de l’entreprise.
Aujourd’hui, 12 août, soit moins d’un mois avant le retrait de tous ces produits, seuls de très rares fabricants ont réussi à faire leur demande d’autorisation de mise sur le marché, dont une majorité appartient à l’industrie du tabac. Une demande comportant plusieurs dizaines, voire centaines de milliers de pages de documents et de recherches, dont le coût a été estimé à plusieurs millions de dollars par certains experts. Un coût bien difficile à assumer pour la majorité des entreprises de vape indépendantes.
En janvier dernier, Alex Azar, secrétaire à la santé, déclarait lors d’une interview que la FDA « aiderait les petites entreprises à compléter le processus de PMTA ». Une aide qui semble n’être jamais arrivée puisque hormis la création du CTP’s Office of Small Business Assistance (OSBA), bureau d’assistance aux petites entreprises du Center for Tobacco Products de la Food and Drug Administration, aucune aide n’a été apportée aux entreprises les plus modestes. L’OSBA n’ayant pour rôle que de « répondre aux questions de l’industrie réglementée », c’est-à-dire les aider à comprendre, mais en aucun cas les aider à payer.
En 2018, on estimait le nombre de vapoteurs à 41 millions aux Etats-Unis. Autant de personnes consommant de la nicotine à l’aide d’un outil considéré comme étant « au moins 95 % moins nocif » que le tabagisme par le ministère de la santé britannique. Cependant, d’ici moins d’un mois maintenant, beaucoup d’entre eux pourraient être tentés de retourner aux cigarettes de tabac, la majorité des produits de la vape étant sur le point de disparaître des étals américains.
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