Des chercheurs du Connecticut s’inquiètent de la pratique du “dripping” chez les jeunes.
Parmi les 15% de jeunes expérimentateurs américains, un sur quatre a essayé le dripping
Des chercheurs du Connecticut se sont intéressés à la façon dont vapotaient les adolescents en 2015. Ils ont analysé le comportement de 7 045 lycéens répartis dans 8 établissements de cet Etat du Nord-est des Etats-Unis.
15% d’entre eux ont déclaré s’être déjà servi d’une cigarette électronique. Parmi eux, environ un adolescent sur quatre a expérimenté la technique du dripping qui consiste à déposer les gouttes de e‑liquide directement sur la mèche de l’atomiseur.
Très généralement, leur motivation est de produire davantage de vapeur et créer des nuages épais, ce qui suggère que ces jeunes peuvent être ceux qui utilisent des cigarettes électroniques pour les concours de fumée et de vapeur, s’interroge le chercheur.
Le dripping pourrait augmenter les doses inhalées de nicotine et de substances toxiques
Certains, moins nombreux, évoquent d’autres motivations comme le souhait d’améliorer les saveurs ou le Hit. Ce pourcentage est à néanmoins à prendre avec des pincettes car une grande proportion des jeunes interrogés ne savaient pas s’ils avaient déjà essayé le dripping en 2015. Cette remarque pose la question de la pertinence de la définition de “dripping” utilisée pour interroger les adolescents.
Le Docteur Suchitra Krishnan-Sarin, chercheur en psychiatrie exerçant dans le Connecticut, s’inquiète de cette technique capable de “produire des niveaux élevés de composés cancérigènes comme les aldéhydes”. Maciej Goniewicz n’a pas participé à cette étude mais partage la position du docteur Krishnan-Sarin, affirmant que le dripping augmente le risque d’inhaler des doses élevées de nicotine et des substances cancérigènes.
Beaucoup plus mesuré, le Docteur Riccardo Polosa de l’Université de Catane s’interroge sur la réelle popularité de cette technique de vapotage et se demande même si elle n’est pas en train de décliner, puisque les “nouveaux modèles ne la rendent pas nécessaires”.
Une pratique réservée à certains situations
Fiona Measham, professeure britannique de sciences sociales appliquées, avait publié en mai 2016 les résultats de ses recherches sur les motivations des jeunes se servant d’une cigarette électronique. Elle avait déjà identifié ce phénomène.
Les deux motivations principales des jeunes étaient associées à la grande variété du nombre de saveurs proposées et la possibilité de créer des nuages de vapeur. Ce dernier plaisir concernant essentiellement les garçons âgés de 15 à 17 ans.
Dans son étude, Fiona Measham avait observé le vif intérêt que présentaient les jeunes pour ces nuages de vapeur qu’ils étaient capable de produire et de partager ensuite sur les réseaux sociaux. Cette pratique perçue comme “cool” semblait être un puissant facteur socialisant.
Il est raisonnable de penser que la pratique du dripping pour produire de gros nuages de vapeur est probablement occasionnelle et ne constitue pas un nouveau mode d’utilisation quotidienne d’une cigarette électronique.
Un commentaire du Professeur Riccardo Polosa de l’Université de Catane sur cet article a été publié par la revue. Le docteur italien remet en cause le concept même de dripping tel qu’il est présenté dans l’étude. Le fait de déposer les gouttes de liquide électronique sur la bobine chauffée provoque une expérience de vapotage très désagréable et ne permet pas à l’utilisateur de former des nuages de vapeur imposants ni de profiter d’une meilleure saveur. Ce que recherchent la plupart des “dripper”.
Par conséquent, le professeur italien juge qu’il est très probable que certains, voire la majorité, des répondants n’aient pas compris le questionnaire des chercheurs.
Le dripping qu’ils évoquent prévient (et non augmente) le risque d’exposer les vapoteurs à des niveaux de toxicités nocifs pour leur santé. Par ailleurs, selon Polosa, les auteurs affirment à tort que cette pratique est nouvelle. Il n’en est rien, ce type de vapotage est apparu quasiment avec les cigarettes électroniques. De nombreuses vapoteuses de première génération obligeaient leurs utilisateurs à adopter cette technique.
Des “doses élevées de nicotine”, comme si c’était le mal absolu… on se demande où ces chercheurs ont fait leurs études…
Yep, et de toutes façons ceux qui font ça le font sans nicotine. C’est juste pour le fun des tricks…
#LaVapeSauveDesVies
“de nicotine ET DE SUBSTANCES TOXIQUES”
Vous ne prenez que ce qui vous arrange en fait.
La nicotine n’a rien de fun, et la dioxine fournie par le Sucralose des SWEETENER encore moins.
t as des sources?
la nicotine n est pas dangereuse aux doses ou on les utilise et il n a jamais ete prouvé qu elle est addictive seule….
Des sources ??
T’es assis sur le dictionnaire !
Tape sucralose dioxine, comme un grand garçon à qui on n’a pas besoin d’essuyer la dernière gougoute de la stouquette.
ouais. donc c est du vent. c est bien ce que je pensais….
Du vent hein..
http://www.scielo.br/scielo.php?pid=S0100-46702009000400002&script=sci_arttext
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0308814609005378
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3796739/
Vous êtes tous devenu cons avec cet e-cig c’est pas possible, c’est devenu votre doudou, votre tétine, et faut pas toucher à votre doudou c’est bien connu.
mmm “dry heating conditions”… ah donc nos liquides sont secs? c est une nouveauté.
Je ne comprend pas le conditionnel. On aspire plus de vapeur, donc de composés également.
Ce qui n’empêche pas de relativiser par rapport à la faible toxicité et je suis tout a fait d’accord avec votre conclusion.
Bonne vape
ouais c est un peu le meme rapport qu entre respirer les vapeurs d essence d un modele reduit et teter le pot d echapement d un 44 tonnes en marche…