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Une organisation internationale voulait voir l’e-cig classifiée comme médicament

Mis à jour le 21/09/2022 à 16h06
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L’Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires (L’Union) a communiqué au sujet de la cigarette électronique lors de la 44ème conférence mondiale sur la santé respiratoire organisée du 30 octobre au 3 novembre 2013 à Paris.

L’Union dit oui à la cigarette électronique médicament

L'Union regrette la décision du Parlement européen de ne pas vouloir réglementer la cigarette électronique comme un médicament

L’Union regrette la décision du Parlement européen de ne pas vouloir réglementer la cigarette électronique comme un médicament

Elle demande d’une part à ce que la cigarette électronique soit classifiée “dans la catégorie des médicaments” malgré le vote des députés de l’Union Européenne il y a quelques semaines au Parlement à Strasbourg.

D’autre part, elle appelle à une “régulation de ces produits dans les plus brefs délais”.

Pour l’organisation qui est en mal de financements pharmaceutiques, “aucune étude scientifique n’a démontré l’absence de nocivité de ces produits”, et c’est notamment pour cela qu’elle souhaite un encadrement strict de sa distribution.

L’Union est d’ailleurs sur la même ligne que les députés européens en ce qui concerne la publicité du produit. Elle souhaite l’interdiction de sa promotion et réclame également l’interdiction de la vente aux mineurs et du vapotage dans les lieux publics.

L’Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires n’est pas la seule organisation a déclaré publiquement être très réticente sur la cigarette électronique.

En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pour sa part affirmé que “la sécurité des cigarettes électroniques n’a pas été scientifiquement prouvée” au mois de juillet dernier.

D’autres acteurs en faveur de l’e-cigarette font entendre leurs voix dans les médias à l’image de l’Office français de prévention du tabagisme (OFT) qui avait fait part de sa satisfaction quant aux choix des parlementaires européens de ne pas classifier le produit comme un médicament. C’est aussi le cas du Collectif des Acteurs de la Cigarette Electronique (CACE) qui rassemble quant à lui de nombreux professionnels qui proposent à la vente l’e-cigarette dans l’hexagone.

2 réponses à “Une organisation internationale voulait voir l’e-cig classifiée comme médicament”

  1. Tony Fiant dit :

    Donc en résumé, si c’est potentiellement dangereux, cela doit se vendre en pharmacie. La logique dans tout ceci ?
    Ok, on vend en pharmacie, et après ? cela va changer quoi concrètement ?
    Bref, vide de sens et de logique.

    Enfin, et une fois encore, faites des études scientifiques au lieu d’interdire !

    On est bien dans une société où lorsqu’il y a un problème, on cherche le coupable pas la solution. Pas de chercheurs, que des gendarmes.

    On aura bien noté le manque d’argent et de médiatisation de cette “union”… qui cherche un second… souffle.

  2. Alexis Finn dit :

    Franchement il parait peu probable que la cigarette électronique soit sans danger, et là n’est pas la question.
    La question est de savoir si elle représente un bénéfice par rapport à une cigarette normale, et là le résultat est pour l’instant sans appel.
    De plus il serait agréable que ces gens se souviennent que les fast-foods vendent librement des produits reconnus comme étant particulièrement néfaste pour la sante, et pourtant les hamburgers ne sont toujours pas vendus en pharmacie.