Vous êtes ici : Vaping Post » Test cigarette électronique » Box & Mods » Test : VTEC 1.8 II – Augvape

Test : VTEC 1.8 II – Augvape

  • Par , le 29/10/2019 à 9h15
    Annonce

Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

1.8 n’est pas la cylindrée du nouveau moteur VTEC de Honda, mais le numéro de la deuxième version de la box électronique d’Augvape, qui adopte un design rappelant ce fameux moteur, et qui aspire à être aussi puissante et réactive que celui-ci.

Elle ne monte pas en température

Augvape tente régulièrement de concevoir des matériels originaux. La Druga Foxy, par exemple, permettait de poser un atomiseur sans le visser. Le résultat est parfois intéressant, parfois moins, mais saluons l’initiative.

Cette VTEC 1.8 II n’a rien de révolutionnaire en tant qu’alimentation pour nos atomiseurs, mais le clin d’œil aux bagnolards et son ergonomie originale fonctionnent. Sauf pour ceux qui préfèrent le mode contrôle de température, puisqu’elle ne le propose pas pour se concentrer sur les volts et les watts, en un mot sur la puissance, jusqu’à 200 W.

Caractéristiques techniques

Dimensions91 x 50 x 29 mm
Poids166 g
Format d'accus18650
Chargemicro USB
Puissance maximale200
Diamètre max. de l'atomiseur25
Modes disponiblesWatts, Volts, Automatique, Bypass

Le coffret comprend :

  • Mod
  • Cordon USB
  • Mode d'emploi

Un VTEC électrique ?

La prise en main de la box est assez agréable. Ce n’est pas un modèle d’ergonomie, c’est un peu carré, mais ses bords arrondis et son étroitesse compensent, on l’a bien en main.

Le switch n’est pas visible, et ce n’est pas le bouchon de réservoir d’huile sur le côté : lui, c’est le bouton de réglage + (vers le haut) et – (vers le bas). Non, le switch est caché en haut de la bande noire qui abrite l’écran. L’absence conséquente de relief n’aide pas le pouce à le trouver intuitivement, mais on s’y fait en utilisant la box régulièrement.

Les accus 18650 s’insèrent pas le dessous. La trappe est rustique mais fonctionnelle, ça devrait tenir dans le temps. L’électronique semble bien gérer les accus et ne les décharge pas trop vite, et ils restent équilibrés. Je n’ai pas testé la fonction de recharge (prise micro USB en façade). Sur ce genre de box, il est plus simple et plus rapide de charger les accus à part.

Le chipset propose quatre modes, sur un écran monochrome moyennement lumineux mais lisible tant que la lumière n’est pas trop vive. Il est bien organisé, il manquerait juste l’affichage du courant (ampères), à la place du compteur de durée des puffs. D’ailleurs, Augvape fait des choses curieuses avec ses affichages.

Le premier mode proposé est un mode automatique : c’est un mode puissance dans lequel le chipset déduit lui-même la puissance adéquate à partir de sa lecture de la valeur de résistance. En l’occurrence, il a tapé juste avec l’atomiseur que j’ai monté, mais cette fonction me semble grandement inutile en général. Passons, ce n’est pas important.

Le deuxième est le mode V, pour… je ne sais pas en fait, c’est un mode puissance variable. Pourquoi V et pas W, ou VW, mystère ! Plutôt que d’afficher la tension, Augvape a choisi d’afficher une mesure de l’énergie utilisée, en Joules. Pour le coup, c’est un vrai affichage des joules consommés, contrairement aux chipset de Yihi qui affichent en fait la puissance. Un joule étant égal à un watt par seconde, le chipset ne fait que multiplier la puissance par la durée des puffs. Est-ce que cette information est utile ? De mon point de vue pas plus que la durée des puffs, mais soit, c’est gentil de nous informer sur notre consommation énergétique.

Au-delà de cette question d’affichage, le mode puissance fonctionne bien, la box n’est probablement pas la plus réactive du marché, mais elle n’est pas molle non plus, elle est aux standards actuels, bonne pour le service tant qu’on reste dans une gamme de puissance raisonnable.

Enfin, le chipset propose aussi un mode VV, cette fois c’est bien de volts qu’il s’agit, et un mode bypass qui fournit en gros la tension naturelle de l’accu pour singer un mode mécanique.

Curieusement, le mode VV permet bien de choisir sa tension, mais il continue à afficher la puissance ! Je pense que l’ingénieur en charge du chipset voulait montrer que celui-ci ferait une excellente calculatrice.

Bref, sur le plan de la vape, c’est une box tout à fait honnête et qui a son petit look à elle, mais ça, on va en reparler.

Il reste une chose à dire sur le connecteur, qui semble robuste, et qui est constitué d’une pastille d’acier noire surélevée. On ne rayera donc pas la box en vissant des atomiseurs dessus, mais les amateurs de flushitude pourraient ne pas apprécier.

La VTEC est-elle une Majorette ?

Le design de la box façon moteur est à la fois sympathique et un peu cheap. Un peu cheap parce que c’est de l’alliage moulé, puis peint sans autres détails, comme les petites voitures Majorette premier prix, justement. Il manque quelque chose pour faire un vrai effet, de mon point de vue du moins.

Sympathique parce que les quelques vis BTR et le sélecteur de réglage qui reprend le dessin d’un bouchon de réservoir d’huile rehaussent un peu le design, et que ça fonctionne.
Augvape aurait peut-être du aller un peu plus loin, par exemple en ajoutant la fonction de switch à ce bouchon (intuitivement, on pose le pouce dessus), et plus de détails qui renforceraient le réalisme de l’aspect moteur.

Bref, c’est une box assez typique d’Augvape : de bonnes idées, pas tout à fait abouties, faites un peu à la va-vite. Ça marche, mais ce n’est pas totalement convaincant.

En résumé

On aime

  • Le design original
  • Les modes puissance et tension
  • La gestion des accus

On n’aime pas

  • La finition manque de détails

Conclusion

3,6 /5

Sans préjuger du long terme, sur un test des quelques semaines, la VTEC 1.8 II d'Augvape n'a pas vraiment de défaut, elle fonctionne bien, de manière agréable, et elle fait parler les copains. Au premier regard, elle séduit, mais... il lui manque ces petits détails de design et de fabrication qui font qu'on s'attache vraiment à un matériel.

Le VTEC 1.8 II en images