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Test : Qiu 200W – Sansto

  • Par , le 3/04/2018 à 11h00
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Sansto propose la Qiu, une box électronique double accu dont l’apparence fait un peu “cheap”, mais dont la légèreté interpelle. Un test s’impose pour savoir ce qu’elle a dans le ventre.

La Qiu est livrée dans une boite en plastique minimaliste contenant la box, un manuel et… non… c’est tout en fait !

 

Pas de câble USB en vue, mais comme on en a tous une bonne dizaine dans notre tiroir de “piècesquongardaucazou”, nous serons plutôt reconnaissant à Sansto de ne pas en ajouter un. De son côté, le manuel est plutôt bien fait, en français presque pas maltraité.

Seulement 70 grammes sur la balance

Si la Qiu est légère, c’est qu’elle est construire en ABS, autrement dit de l’acrylonitrile butadiène styrène. C’est un plastique courant, assez solide, par exemple utilisé dans les imprimantes 3D. Elle ressemble furieusement à la WYE de Teslacigs. Le design est différent mais la structure, le système de fermeture de la trappe et le chipset sont identiques. Certains de nos meilleurs spécialistes ayant eu les deux en main font l’hypothèse que Sansto soit d’une manière ou d’une autre liée à Teslacigs, comme la marque Vzone, en tout cas les trois partagent le même chipset, conçu par Tesla.
Son large plateau lui permet d’accueillir tous les atomiseurs jusqu’à 26 mm de diamètre et avec tout type de montage, puisqu’elle peut aussi bien fonctionner en mode puissance entre 7 et 200 W, ou en mode température avec les fils idoines.

Pour allumer la box, il n’y a rien à faire, non plus que pour l’éteindre : comme d’autres chipsets, celui de la Qiu est toujours actif. La seule manière de l’éteindre est de retirer un des accus (elle ne marche pas avec un seul accu). Cinq clics sur le bouton de mise à feu permettent de verrouiller les boutons, ou de les déverrouiller. Trois clics sur le même bouton font apparaître une zone en surbrillance, que l’on peut déplacer avec les boutons + et – pour choisir le paramètre à modifier : ajustement de la résistance, mémoire utilisée, mode puissance ou température (Ni, Ti, SS et TCR), mode d’attaque (normal, boost ou soft).

Concernant les modes, Tesla a choisi la même logique que Evolv : le mode puissance est nommé KA pour Kanthal, tandis que les modes température sont nommés Ti, Ni, SS et TCR. Il est évidemment possible de vaper en mode KA (puissance) avec des fils en Nichrome ou en inox (SS).

Les accus sont logés dans un berceau bien fait : il ne blesse pas les protections des accus. La porte tient simplement avec 4 ergots. Étonnamment, elle est très bien ajustée et ne bouge pas.

Le chipset intègre un module de chargement évolué des accus : il est possible de vaper pendant la charge, qui pourra se faire à 2 A si le transformateur le permet. Mais surtout, le chipset gère l’équilibre de la charge : il est donc possible de l’utiliser pour charger ses accus sans les endommager. En fonctionnement, le chipset peut aussi gérer deux accus chargés à différents niveaux sans dysfonctionner (il utilise d’abord celui qui est le plus chargé, si la puissance demandée n’est pas hors spécification). Ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi, il vaut toujours mieux utiliser des accus identiques et chargés ensemble, mais ça peut dépanner.

Bref, le chipset de Teslacigs semble tout à fait intéressant et moderne, même si son écran fait plus penser à un chipset ancien, et la Qiu profite de ses performances. 

Revue technique

Les caractéristiques essentielles de la Qiu de Sansto

Type de matériel box électronique
Dimensions 81 x 43 x 41
Poids 71 g
Batterie 2 x 18650
Diamètre max. de l’atomiseur 26 mm
Puissance 200 W
Charge USB, 2 A
Contrôle température oui
Écran noir et blanc, petit
Matériaux plastiques

Le charme du béton ciré

La Qiu existe en deux versions : une noire avec des taches de couleur au centre, que je trouve assez moche, et cette version façon béton ciré vieilli qui trouve grâce à mes yeux. Mais ce qui me plaît le plus, c’est sa prise en main : le plastique est doux, et la forme tient parfaitement dans la main, gauche ou droite, en utilisant le pouce pour faire feu. C’est en gros le même design que la fameuse Minikin V2, mais le poids, réduit de pratiquement la moitié, fait toute la différence.

En fait, il n’y a pas grand chose d’autre à dire sur cette box : le chipset est bon, il produit un signal conforme à ce que l’on peut attendre, le mode d’attaque soft / normal / hard peut être utile, en particulier sur des montages diesels. Certes, elle est moins solide qu’une box en titane massif, mais ce n’est pas le même prix, et si on apprécie son look et sa construction entièrement en plastique, c’est une bonne box, dont le seul défaut est un écran peu lumineux, donc difficile à utiliser en plein soleil.

Il semble que cette box ne soit pas, ou mal distribuée dans nos contrées, c’est dommage, mais il est vrai qu’il y a maintenant tellement de box que les distributeurs ne peuvent pas tout suivre.

En résumé

On aime

  • La légèreté étonnante pour une double accus.
  • Le touché doux et mat.
  • La décoration un peu vieillie
  • La qualité du chipset
  • La simplicité de la navigation

On n’aime pas

  • Sur la durée d’un test, rien. Il faudra voir le plastique dans un an.

Conclusion

5 /5
 

La Qiu est une box en plastique, ce n’est pas une box de noble extraction, c’est une roturière, une travailleuse de la vape qui fait son job impeccablement grâce à un design bien pensé et un chipset fiable, sans peser une tonne et sans avoir à négocier son budget avec son banquier. 

La Qiu de Sansto en images

 

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