Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.
Lorsque ça va de travers chez Joyetech, c’est pour la bonne cause. L’ObliQ est un pod mod de 1800 mAh et de 60 W de puissance. Sa forme et sa conception le rendent atypique, mais la vape qu’il procure et ses performances sont étonnantes par rapport à sa compacité.
Oblique ? Pourquoi pas…
Cette fois, pas la peine de chercher d’où peut bien provenir le nom, il suffit de le regarder. Au-delà de son aspect esthétique qui se différencie de ses concurrents, l’ObliQ n’est pas un juste un pod mod de plus. Sa compacité, ses finitions, sa puissance de 60 W, sa batterie interne de 1 800 mAh et la contenance de son réservoir de 3,5 ml, en fait un compagnon très agréable au quotidien car il prend tout son sens lorsqu’on est en mode nomade ou que l’on ne souhaite pas s’encombrer.
Caractéristiques techniques
Dimensions du pod | 85 × 42 × 22,6 mm |
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Poids du pod | 140 g |
Charge | USB-C |
batterie | 1800 mAh |
Plages d'utilisation | 5 à 60 W |
Capacité du réservoir | 3.5 ml |
Le coffret comprend :
- Pod
- Cordon USB
- Mode d'emploi
Les finitions de l’ObliQ sont soignées
Le fait que l’ObliQ se prenne pour la tour de Pise n’est pas la seule caractéristique esthétique, posséder des finitions et des matériaux de qualité en font également partie.
Les façades possèdent un motif abstrait représentant un flux d’air plutôt discret et décliné en 6 coloris. Les façades sont recouvertes d’une vitre, ce qui apporte un touché très agréable. Cependant, difficile de dire de quel verre il s’agit, Pyrex ou Gorilla. On suppose qu’il offre une certaine résistance en cas de chute, mais nous n’avons pas essayé de tester sa solidité en projetant l’ObliQ contre un mur. Mais en ce qui concerne les rayures, pas une seule n’est encore apparue même lorsque l’ObliQ côtoie des clefs dans une poche.
Ce verre apporte une certaine classe, mais contribue cependant à augmenter le poids qui reste néanmoins raisonnable avec 140 g. Quant aux traces de doigts, c’est le matériau a priori idéal pour faciliter le travail de la police scientifique. Mais étrangement, on ne les distingue pas trop. Le verre possède sûrement un traitement permettant de ne pas les retenir, les façades ne sont jamais vraiment sales. Autre propriété de ce verre, qui cette fois n’est pas a son avantage : le grip. Le verre est en effet très glissant, l’Obliq serait difficilement manipulable en toute sécurité s’il avait été plus grand.
Heureusement, son faible encombrement permet de le tenir naturellement en positionnant l’auriculaire sous lui. Ce n’est donc pas un problème majeur, mais attention tout de même.
La tranche la plus petite accueille le bouton de déclenchement, un écran couleur à affichage horizontal ainsi que les deux boutons de réglage. Les boutons sont agréables à l’utilisation, produisant un clic franc tout en étant stables.
L’affichage de l’écran est net, on y trouve toutes les informations nécessaires.
La tranche opposée est pourvue uniquement de la prise USB-C qui se trouve tout en bas et légèrement en retrait. Rien à dire, l’emplacement est parfait. Sous le pod mod on trouve 5 trous de ventilation faisant également office de passage en cas de dégazage.
Le haut de l’Obliq est bien sûr occupé par le réservoir. Vu sa forme, il n’y aura pas d’adaptateur 510 ce qui de toute façon n’aurait aucun sens ici. Le drip tip fait partie intégrant du réservoir. L’embout buccal est en forme de bec de flûte, nous avions quelques doutes quant à son confort, mais il s’avère finalement fort agréable. Une bonne surprise.
Le remplissage du réservoir est accessible sans retirer le réservoir. Le bouchon en silicone permettant le remplissage se trouve sur le dessus du réservoir. Une petite encoche permet d’accéder à son retrait facilement, laissant apparaître un large orifice de remplissage qui accepte tous les embouts et liquides, même les plus chargés en VG, sans aucun refoulement.
Sur la tranche la plus petite de ce réservoir se trouve le réglage de l’arrivée d’air. Son principe est le même que le Tralus : il s’agit d’une languette que l’on fait glisser le long de l’ouverture. Le système n’est certes pas très high tech, mais il fonctionne bien. Bien que le réglage ne puisse pas se faire de manière ultra précise sans y passer trop de temps, on arrive rapidement à ce que l’on souhaite et la languette ne se dérègle pas toute seule.
L’ObliQ est ergonomique, mais son réservoir reste perfectible
La forme atypique de l’ObliQ incite à l’utiliser en ayant le bouton de feu vers soi. Cela implique que l’on vape en déclenchant avec le pouce et non pas avec l’index. Cela peut être un peu déroutant pour ceux qui utilisent plutôt l’index par habitude, mais on s’y fait très vite. Il reste néanmoins possible d’utiliser l’ObliQ dans l’autre sens sans qu’une gène importante se fasse sentir, mais cela peut-être moins pratique.
En vapant avec le pouce, nous avons remarqué que naturellement le menton est en appui sur le dessus du réservoir. L’ObliQ est ainsi bien calé ce qui offre un contact assez peu courant, mais néanmoins rassurant.
Le réservoir n’étant cependant pas entièrement maintenu par le corps de la box sur toute sa périphérie, il a tendance à se soulever très légèrement du côté du drip tip lorsque l’on vape. Ce n’est pas un point rédhibitoire, mais cela reste un peu agaçant de ressentir ce petit jeu. Autre point négatif, le retrait du réservoir n’est pas intuitif. La manière instinctive est de le prendre par le drip tip, or ce dernier n’offre aucune prise. La manière correcte est de pousser le drip tip vers l’extérieur et de se servir des deux barres en relief, qui sont sur la tranche avant du réservoir, pour le pousser vers le haut. Une fois qu’on le sait, cette manière de procéder est facile, mais elle aurait demandé à être plus naturelle.
Pour le reste, rien à redire : les boutons sont facilement accessibles tout comme le port USB. Enfin, l’écran est lisible et son affichage horizontal pratique.
L’ObliQ est un petit pod étonnant
La raison d’être de l’ObliQ est avant tout sa simplicité sans pour autant sacrifier les performances. On peut dire que cet objectif est atteint. Animé par le chipset Avatar AI, l’ObliQ n’a pas à rougir face à ses concurrents de plus grands gabarits. Sa batterie de 1 800 mAh offre une puissance de 60 W ainsi qu’une autonomie satisfaisante si la vape est située entre 25 et 30 W.
Simplicité oblige, on ne trouve pas chez l’ObliQ tous les modes de vape exotiques qui existent et qui souvent ne sont que rarement utilisés. Seul le mode puissance est disponible avec une petite variante : le mode Smart. Ce dernier permet d’adapter la bonne puissance en fonction de la valeur de la résistance lorsqu’on met en place le réservoir, cette valeur pouvant être modifiée par la suite.
Les résistances EZ Coils qui sont fournies sont les mêmes que celles utilisées par le Tralus et l’Exceed Grip Pro. Elles offrent toujours de très bonnes saveurs constantes tout au long de leur longévité qui varie entre 2 et 3 semaines en utilisation quotidienne. Ces résistances offrent une vape agréable avec tous les liquides jusqu’à un taux maximum de 70 % de VG. Au-delà, il faudra être moins gourmand sur les grosses bouffées sous peine de gouter au dry hit.
En résumé
On aime
- Qualité de fabrication
- Simplicité d’utilisation
- Compacité
- Batterie de 1 800 mAh
- Capacité du réservoir de 3,5 ml
On n’aime pas
- Le réservoir qui bouge légèrement
- Le réglage de l’arrivée d’air peu précis en MTL
Conclusion
Au-delà de sa silhouette peu commune, l’ObliQ de Joyetech est attractif pour sa qualité de vape et de fabrication. Il offre également une plage de vape intéressante, aussi bien en MTL qu’en DL, tout en restant très simple d’utilisation. Seul le réservoir aurait mérité un peu plus d’attention pour qu’il soit parfaitement stable, ainsi que le réglage de l’arrivée d’air en MTL. Il demeure néanmoins que l’ObliQ est un pod mod très attachant, discret, que l’on n’hésite pas à emmener avec soi en promenade.