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Test : DotRDA Single Coil – Dotmod

  • Par , le 15/11/2018 à 14h00
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Dotmod propose un tout petit dripper, c’est très tendance en ce moment. Dédié aux saveurs et fidèle au design de la marque, il est fait de courbes tendues et d’aluminium anodisé. Mais si le DotRDA Single Coil a du style sur le plan esthétique, il en a aussi sur celui de la vape, fine et délicate.

Small is beautiful

Parlons d’abord esthétique et qualité de fabrication, c’est ce qui saute aux yeux quand on déballe le dripper.

Comme toujours chez DotMod, le design est sobre, mais pas pauvre. Tout est dans les courbes et dans les surfaces de la finition anodisée. Certains adorent, d’autres trouvent ça quelconque, c’est une question de goût. Personnellement, je suis sensible à cette apparente simplicité, et en bon adorateur des courbes tendues, j’adhère à ce design.

Par ailleurs, plus objectivement, on peut affirmer que le design est cohérent et que la qualité de fabrication est excellente. Le top cap est en aluminium anodisé de bonne qualité, le plateau est en laiton plaqué or et il n’y a pas une trace d’usinage visible. Le drip tip au format 510 est lui aussi en aluminium et il est très court. Esthétiquement, c’est parfait, mais on peut craindre quelques échauffements puisque l’aluminium est un excellent conducteur de chaleur. Mais Dotmod a pensé à tout.

Même si ce dripper est clairement dédié aux saveurs d’une vape à puissance très modérée, donc moins susceptible de chauffer, Dotmod fournit avec son dripper un drip tip alternatif en Ultem et un top cap en polycarbonate givré. C’est moins joli à mes yeux, mais pour ceux qui vapent en chaîne, ça peut être utile.

Dans la boite, il y a aussi une bague d’adaptation en ultem, qui permet de monter le diamètre du dripper de 22 à 24 mm.

Less is more

La vape de ce dripper est excellente. Il est possible de vaper en inhalation indirecte autour de 13 W, mais je pense que ce n’est pas sa vocation première, qui est plutôt du côté d’une inhalation directe très modérée, autour de 23/25 W. C’est là que je trouve le meilleur équilibre pour mon goût, en prenant de longues inspirations.

La vapeur est à peine tiède, assez fournie, et les saveurs sont parfaitement exprimées, avec de la rondeur. En montant la puissance, la vapeur est plus chaude, les saveurs restent très bonnes et les liquides gourmands s’expriment mieux. Mais attention, plus on monte la puissance, plus le top cap et le drip tip en alu chauffent. En dessous de 25 W, sans enchaîner trop de bouffées, le drip tip ne chauffe pas, mais au-dessus, mieux vaut utiliser le drip tip en Ultem, voire le top cap en PC.

Dotmod annonce une cuve de 7 mm laissant présager une belle réserve de liquide, mais c’est du bluff. Il n’y a que sur les bords, là ou l’on met les mèches, que la cuve fait 7 mm. Donc, la réserve de liquide se résume à ce que l’on met dans le coton, mais ce n’est pas si mal. Il y a de quoi vaper une bonne dizaine de bouffées. En contrepartie, il n’est pas facile de faire fuir le DotRDA, à moins de dripper ou de squonker avec trop d’enthousiasme.

Le réglage du flux d’air, en tournant le top cap, est bien progressif, et il fait très peu de bruit.

Squonker ou dripper ? Les deux marchent bien. Il faut juste faire attention sur une box méca BF : les coils fournis ont une valeur de résistance de 0,3 ohm, ce qui me semble trop bas sur un mod mécanique. Ça donne une puissance de plus de 45 W jusqu’à 3,7 V, c’est trop pour ce dripper si on ne veut pas qu’il chauffe. Une valeur de 0,5 ohm me semble plus appropriée dans ce cas.

Bref, c’est un dripper pour la vape modérée, qu’il faut l’alimenter régulièrement, mais la qualité de sa vape compense largement ce petit inconvénient.

Un montage astucieux

Les joints sont bien ajustés, ils tiennent bien sans rendre le démontage difficile.

Le plateau, et surtout l’emplacement pour les pattes du coil, est peu conventionnel. J’ai d’ailleurs lamentablement échoué à faire un premier montage. En effet, j’avais fait un petit coil comme d’habitude, puis j’avais essayé de couper les pattes pour qu’elles rentrent pile dans leurs logements, mais non, rien à faire, c’était pire qu’avec un plateau postless !

Hum, j’ai donc décidé, un peu vexé, de regarder le mode d’emploi. Oui… là… quoi ? Vous regardez les modes d’emplois avant, vous ?

Le truc, c’est qu’il faut d’abord former le coil comme ça, avec les pattes qui repartent vers l’extérieur, et utiliser une barre. Moyennant quoi, le placement est facile, évident et définitif. En plaçant la barre dans les encoches, le coil sera placé à la bonne hauteur.

C’est donc à ce moment que j’ai compris à quoi pouvait bien servir la pièce en plastique bizarre contenue dans la boite. C’est un gabarit pour former les coil. Il faut d’abord bobiner un coil conventionnel, avec les pattes du même côté.

Il faut d’abord bobiner un coil conventionnel pour le placer dans le gabarit, avec une barre de 3 mm (il y en a une dans la boite).

Ensuite, on tord les pattes et on les coupe selon les ailes du gabarit. Simple. Efficace. Il faut juste ne pas perdre ce gabarit. Mais en fait, une fois qu’on a compris le truc, il est tout à fait possible de construire ce coil avec une paire de pinces.

On se retrouve donc avec un coil comme celui-là, et ça rentre tout seul (bon, là c’est un vieux coil que j’ai utilisé pour tester le gabarit, il est moche).

Les vis BTR sont de bonne facture, les empreintes sont larges et ne risquent pas de s’abîmer. La pose du coton est, elle, plus évidente. Il faut juste laisser la bonne longueur pour descendre au fond de la “cuve”. L’une des raisons de la bonne résistance aux fuites de ce dripper est là : le coton prend toute la place, il n’y aura presque jamais de liquide libre dans la cuve.

Deux pins sont fournis, un plein pour dripper, un creux pour squonker. Tous les deux débouchent au centre, juste sous le coil (ici, c’est le pin plein).

Monté en squonker, le liquide arrose directement le coil puis coule vers les mèches de chaque côté. Les arrivées d’air sont bien faites, une encoche bloque le liquide avant qu’il ne soit tenté de sortir. Mais il faut tout de même y aller doucement et ne pas squonker une deuxième fois.

Pour dripper, même vigilance. En retirant le drip tip, on peut arroser le coil directement mais mieux vaut ne pas l’inonder : le liquide a besoin d’un peu de temps pour pénétrer le coton. Personnellement, je préfère retirer le top cap, pour arroser directement le coil et les mèches, ça va plus vite. 

Bref, ce dripper est excellent et pratique à utiliser, à condition de tenir compte de sa limite en termes de réserve de liquide.

Revue technique

Le dripper est présenté dans une boite en carton noire, accompagné de nombreuses pièces : un top cap et un drip tip supplémentaires, une bague d’adaptation en 24 mm, un gabarit, une petite fiole façon apothicaire contenant 2 coils, des joints et des vis de rechange. Il y a enfin un mode d’emploi, une clé BTR et une barre de 3 mm pour bobiner les coils.

Les caractéristiques essentielles du dotRDA single coil de Dotmod

Type de matériel dripper
Diamètre 22 / 24 mm
Hauteur 23 mm
Poids 50 g
Type de montage simple résistance
Matériaux acier

Petites observations marketing

Dotmod sait soigner ses clients. Certes, ce dripper est un peu plus cher que ses concurrents chinois (2 fois plus en moyenne), mais il est aussi 2 fois moins cher qu’un dripper haut de gamme. Et la présentation est belle, le dripper bien dessiné, élégant, le nombre de pièces fournies dans la boite est satisfaisant, ceci même si on sait qu’on ne se servira pas de tout. Ils sont malins ces modeurs !

Bref, j’ai adopté ce dripper, à la fois pour sa qualité de vape et pour son esthétique. Et maintenant, je suis cuit, il me faut une box Dotmod de la même couleur. Victime du design.

Petites observations vissées

Il est possible de changer le pin en laissant son montage en place, à condition d’y aller doucement. Le pin maintient le plot positif, il ne faut donc pas appuyer dessus pour ne pas déloger ce plot.

Par ailleurs, le pin dépasse bien du pas de vis négatif, mais peut être pas suffisamment pour l’utiliser de manière sûre sur un mod hybride.

Petites observations aériennes

Les coils fournis sont bobinés sur un axe de 3 mm. Si on les fait plus petits, sur un axe de 2,5 mm par exemple, ça libère un peu le flux d’air sans dégrader le rendu des saveurs. C’est à essayer pour vaper à plus forte puissance sans générer trop de chaleur.

En résumé

On aime

  • La qualité de vape
  • L’inhalation directe modérée
  • La qualité de fabrication
  • La dotation en pièces

On n’aime pas

  • La réserve de liquide, un peu faible en dripper

Conclusion

5 /5
 

Le DotRDA Single Coil de Dotmod est un excellent dripper, qui fournit une vape modérée en inhalation directe, entre 20 et 30 W, voire en inhalation indirecte entre 10 et 15 W. Ses finitions et sa qualité de fabrication sont sans critique, et il  produit surtout des saveurs fidèles et détaillées. Sa seule limite, c’est sa petite réserve de liquide, rançon de sa petite taille, qui demande à squonker ou dripper régulièrement.

 

Le DotRDA single coil de Dotmod en images

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