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Test : Comet RDA – Vapemonster

  • Par , le 12/09/2017 à 14h14
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Le Comet RDA de Vapemonster est un dripper plutôt orienté saveurs, mais avec un flux d’air aérien et un rendu original. Un reconstructible qui reprend les tendances actuelles tout en sortant assez nettement des sentiers battus.

Au premier coup d’œil sur le Comet, on pense qu’il a un design original et une conception maintenant vue et revue, avec une arrivée d’air de chaque coté de l’unique résistance. Un look sympa, mais un copié-collé de ce qui se fait déjà pour le reste. Pourtant, à y regarder de plus près, on s’aperçoit vite qu’il y a probablement plus à en dire et qu’il réserve quelques surprises.

Une excellente réalisation

Le Comet est livré dans le maintenant classique tube télescopique en plastique, avec une pochette de pièces de rechange incluant des joints, des vis pour le plateau ainsi qu’un pin bottom feeder. Ce dernier est un accessoire bienvenu et de plus en plus fréquent, signe du développement du BF dans le monde des drippers. Cet atomiseur bénéficie d’une réalisation et de finitions particulièrement soignées. Les joints sont parfaitement calibrés et maintiennent fermement la cloche tout en la laissant facile à manipuler. Les surfaces sont très bien usinées, et il faut vraiment le très fort grossissement des photos pour voir des défauts de surface. À l’œil nu, elles sont impeccables.

Principales caractéristiques

  • Diamètre : 22 mm
  • Dimensions : 21,7 mm
  • Poids : 28 g
  • Matériaux : SS 316, PEEK, Ultem
  • Fabrication : Corée du Sud

Un airflow conçu pou l’inhalation directe

La gravure à la base de l’atomiseur est plutôt esthétique, et la connexion 510 réussie. Le plot positif ressort d’un millimètre du filetage, ce qui permet de l’installer sur une connexion hybride sans aucun risque de court-circuit. Le pin bottom feeder quant à lui est percé d’un bon millimètre, ce qui laissera passer le 100 % VG sans difficulté. Il suffit de dévisser un pin à l’aide d’une clé hexagonale pour le remplacer par l’autre, l’opération est aussi simple qu’elle puisse être mais elle risque de faire un peu bouger le plot positif pendant la manipulation, il faudra réajuster votre montage le cas échéant.

Le réglage du flux d’air se fait de manière très classique en faisant tourner la cloche sur la base. En position complètement ouvert, le flux d’air est très aérien grâce aux deux cyclopes de 4 mm de long pour 2 mm de haut. C’est un flux d’air parfait pour les grosses productions de vapeur, à peine restrictif, et globalement agréable même s’il a un peu tendance à siffler très légèrement selon la position de la résistance à l’intérieur. Il a en tout cas le mérite d’être très fluide, sans turbulence, ce qui est particulièrement agréable.

En refermant le réglage, on arrive facilement un flux d’air beaucoup plus restrictif, et toujours aussi agréable. On reste quoi qu’il arrive sur une inhalation directe, ce dripper n’est clairement pas prévu pour l’inhalation indirecte. On peut s’en rapprocher en ne laissant qu’une minuscule ouverture pour le flux d’air, mais le réglage est plus que délicat et le rendu final loin de celui que l’on peut obtenir en inhalation directe.

Le haut de la cloche est composé d’un insert en Ultem poli particulièrement réussi, qui permet de protéger le drip tip de la chaleur de la résistance. Le drip tip d’origine est très court, vous pourrez le remplacer par n’importe quel drip tip 510 de votre choix en particulier si vous les préférez plus longs.

Un plateau original

À première vue, le plateau du Comet ressemble beaucoup à celui du Flave par exemple. Deux arrivées d’air, une de chaque côté de la résistance, avec un plot de chaque côté pour en fixer les pattes. Il s’en différencie pourtant sensiblement

Premier détail, les bords de la cuve n’ont pas de creux pour laisser passer l’axe sur lequel on a réalisé la résistance, de manière à avoir celle-ci juste en face des arrivées d’air. Et de fait, la résistance va effectivement être positionnée plus haut que les arrivées d’air. Si on y tient absolument, on peut la faire redescendre avec une pince en laissant un peu de marge de manœuvre sur la longueur des pattes. L’opération n’est quand même pas des plus simples, et elle est surtout inutile. Le Comet est tout simplement prévu pour fonctionner comme ça.

Le flux d’air lui-même arrive sur la résistance par les côtés, mais également en biais. Il aura logiquement tendance à tourner à l’intérieur du plateau, en partant donc sous la résistance pour remonter jusqu’au drip tip. En tout état de cause, ce positionnement de la résistance laisse énormément de place au coton, qui pourra remplir l’ensemble de la cuve de 6 mm jusqu’au bas des arrivées d’air si vous le souhaitez. Le Comet permet d’avoir une autonomie surprenante pour un dripper aussi petit.

La fixation des résistances se fait par un système de pinces, les pattes étant prises d’un côté par la masse du plateau, et de l’autre par une petite plaque en acier inoxydable resserré par une vis. L’ensemble fonctionne très bien et permet de maintenir fermement des fils de gros diamètre comme vous pourrez le constater sur les photos. Le seul petit reproche qu’on puisse lui faire et qu’il faut remonter les petites plaques en question avec un petit tournevis par exemple de manière à laisser le passage pour le fil. Un système de ressort permettant à la pince de s’ouvrir automatiquement aurait été un plus appréciable, vous pourrez d’ailleurs l’ajouter vous-même si vous disposez de ressort assez petit.

Un rendu différent

Le rendu d’un atomiseur est une alchimie complexe qu’un dôme sur la partie supérieure de la cloche ou un flux d’air arrivant sous la résistance sont loin d’expliquer de manière satisfaisante. Pour ce qui est du Comet, le rendu est en tout état de cause aussi original que la conception de l’atomiseur.

Le flux d’air très aérien permet d’utiliser de gros montages et de vaper à 60 ou 70 W par exemple. Le dripper devient par contre très rapidement brûlant, la vape extrêmement chaude et le rendu forcément moyen, le Comet n’est clairement pas un dripper pour les chasseurs de gros nuages.

À pleine ouverture, il sera agréable jusqu’à 40 ou 50 W. Le rendu des saveurs est alors très bon pour une vape de ce style. Mais c’est clairement aux alentours de 30 ou 35 W, avec un flux d’air à moitié fermé, qu’il donne le meilleur de lui-même. Le rendu des saveurs est alors assez doux, si tant est que le terme veuille dire quelque chose. Les saveurs ne sont pas aussi prononcées que sur un Mulciber ou un Concorde par exemple. Pour autant les arômes sont très bien rendus, de manière précise et distincte, mais avec un peu moins d’intensité en particulier pour les arômes dominants. Une vape plus douce, plus ronde que sur les modèles précités tout en restant équilibrée.

Le Comet n’est pas un pur dripper saveurs : on pourrait le qualifier de  trois quarts saveurs et un quart production de vapeur. Il a en tout état de cause un rendu vraiment original, qui sera probablement classée comme défaut par ceux qui  recherche exclusivement le meilleur rendu des saveurs, mais qui représente également un excellent compromis pour ceux qui veulent au passage une touche de gros nuages.

En résumé

On aime

  • Excellentes réalisation
  • Finitions
  • Flux d’air agréable
  • Rendu des saveurs
  • Originalité

On n’aime pas

  • Chauffe un peu rapidement

Conclusion

Notre note : 4,5/5. Le Comet est un dripper très bien réalisé, avec un rendu assez particulier. Ce sera une qualité ou un défaut selon les goûts de chacun, mais au moins il a le mérite de proposer une vape unique et vraiment différente.

Le Comet RDA de Vapemonster en images