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Test : Blaze – Mark Bugs

  • Par , le 31/08/2018 à 14h00
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La Blaze de Mark Bugs est un phénomène tout droit sorti de l’esprit d’un modeur aussi inventif que minutieux dans ses réalisations. Un cas à part, et une box méca BF tout simplement géniale.

Une réalisation exceptionnelle

Avec la Blaze, Mark Bugs n’a pas fait dans la demi-mesure, que ce soit sur le concept ou sur sa réalisation. Le corps de la box est réalisé en résine époxy translucide dans laquelle sont inclues des bandes de mesh de laiton et de bronze. Le résultat est vraiment à tomber. De loin, la box est plutôt sobre et classe, et de près la matière a une profondeur et une finesse bluffantes dans les détails.

Tous les éléments extérieurs gris sont en inox, avec une finition mate irréprochable, et toutes les pièces intérieures sont en cuivre béryllium, que ce soient les contacts ou le tube de l’accu. La connexion 510 reprend le design de la marque.

On a beau s’attendre à du haut de gamme, le soin porté dans les finitions de la Blaze surprend à chaque fois qu’on les détaille. On a beau chercher le moindre petit défaut, rien à faire, c’est d’une précision diabolique dans le moindre ajustement. Et la cerise sur le gâteau, la box est livrée avec un drip tip 510 assorti.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles de la Blaze de Mark Bugs

Type de matériel box méca BF
Dimensions 92 mm sur 50 sur 24,5
Poids 190 g
Batterie 1 x 18650
Diamètre max. de l’atomiseur 25 mm
Bouteille 8 ml intégrée
Matériaux laiton, mesh de bronze et résine époxy,
inox et cuivre béryllium

Le coffret comprend

Blaze (x 1), bouteille (x 1), drip tip assorti (x 1)

Un méca efficace

Malgré tout le plaisir que l’on peut avoir à la regarder, c’est aussi une box et on peut même vaper avec. Aucune électronique, c’est une box méca sur laquelle l’atomiseur est directement relié à l’accu et qui suppose donc la connaissance des règles sécurité indispensables à l’utilisation de ce genre de matériel.

Le bouton de déclenchement est positionné haut sur la tranche de la box. Il est presque affleurant sur ses bords et ressort de 2 mm au milieu, ce qui représente également sa course qui est relativement courte. La force nécessaire pour le presser est juste comme il faut, assez ferme pour ne pas trop facilement se déclencher dans une poche est assez souple pour se manipuler facilement. On note au passage qu’il n’y a pas de mécanisme de verrouillage, ce qui est d’ailleurs mon seul petit regret la concernant.

Il n’y a à priori aucune raison d’ouvrir la box, sauf grosse fuite de liquide ayant réussi à s’infiltrer par le déclencheur, mail il suffit pour cela de dévisser les deux vis visibles sur la partie supérieure dont l’empreinte est de type torx T8. On peut ensuite séparer la partie supérieure et avoir accès à la connexion 510 et au switch.

Son mécanisme est simple et astucieux, et offre une excellente conductivité puisque sa résistance n’est pas mesurable jusqu’au centième d’ohm.

L’accès au compartiment de l’accu 18650 se fait sous la box, en dévissant simplement le bouchon correspondant à droite sur la photo. L’opération est rapide puisqu’elle se fait en deux tours seulement du disque extérieur.

Celui-ci a en effet un second filetage, intérieur cette fois, pour s’adapter à la longueur de la batterie. On ajuste avec le bouchon central, et on ouvre le compartiment avec le disque extérieur.

Un bottom feeder unique

Jusque-là, la Blaze est une box admirablement bien réalisée mais c’est son système de bottom feeder qui la rend unique. Pas de fenêtre de squonk, pas de bouteille, ni même de levier apparent. Pour squonker, il suffit d’appuyer sur ce qui ressemble à un bouchon de compartiment batterie, à côté du vrai logement de l’accu pour activer une pompe qui injecte une quantité précise et réglable de liquide dans le dripper.

L’accès à la bouteille se fait simplement en tirant dessus vers le bas, elle vient très facilement alors qu’elle tient par ailleurs très bien. On découvre alors une bouteille rigide en Ultem, d’une capacité confortable de 8 ml de liquide.

Pour la remplir, on dévisse le bouchon supérieur et on verse le liquide entre les parois et la cheminée centrale. On peut le faire directement au goulot d’une bouteille sans la moindre difficulté. On remet le bouchon, on réinsère le tout dans la box et c’est reparti.

La pompe est également réglable, ce qui permet d’avoir à chaque fois la quantité de liquide voulue dans le dripper. Le réglage se fait en tournant la partie inférieure, ce qui fait plus ou moins remonter le mécanisme. Une série de points permet de savoir où on en est et de retrouver facilement un réglage si on le modifie.

À l’utilisation, ce système est tout simplement génial. Il est fiable, très facile et agréable à manipuler comme à entretenir si on change de liquide, et permet de doser précisément le squonk sans même y penser. Le seul reproche auquel je pense est de totalement masquer le niveau de liquide dans la bouteille, mais il est tellement facile de la retirer pour contrôler que cela ne gêne pas. D’autant plus que la pompe glougloute quand la bouteille est vidée, on a de fait un signal sonore pour prévenir qu’il est temps de faire le plein.

En résumé

On aime

  • La qualité de réalisation
  • Le design
  • L’efficacité en méca
  • Le mécanisme de squonk
  • La facilité d’utilisation

On n’aime pas

  • L’absence de verrouillage du switch ?

Conclusion

5 /5
 

Dire que cette box m’a emballé ne lui rendrait pas justice. Mark Bugs m’a scotché avec la Blaze. C’est un boulot vraiment remarquable, autant pour la conception que pour la réalisation. Le design est ingénieux, les finitions parfaites et elle est aussi facile qu’agréable au quotidien. Chapeau bas.

 

La Blaze de Mark Bugs en images

 

 

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