Test : Argus E40 – Voopoo

Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Un pod qui mérite mieux

L’Argus E40 restitue une très bonne vapeur, pas de doute sur ce sujet. Destiné à l’inhalation directe, il montre de nombreuses incohérences qui ne lui permettent pas de se hisser dans le haut du panier. Dommage, car le pod est visuellement soigné et bien fini.

Caractéristiques techniques

Dimensions du pod	114 x 22,6 x 31,2 mm
Poids du pod	104 g
Charge	USB-C
batterie	1800 mAh
Plages d'utilisation	5 à 40 W
Capacité du réservoir	4.5 ml

Le coffret comprend :

• Pod
• Réservoirs
• Cordon USB
• Mode d'emploi

Des choix surprenants

Sur une des tranches de l’Argus E40, un bouton de déclenchement permet d’allumer ou éteindre le dispositif. Il sert aussi à produire de la vapeur tout comme le système de déclenchement par inhalation.

Si, toutefois, on souhaite vaper uniquement en appuyant sur le bouton, le positionnement du bouton rend l’exercice bien inconfortable. Il faut choisir soit l’index, soit le pouce pour appuyer sans pour autant occulter l’arrivée d’air, avec sa main, qui est placée sur la tranche opposée. Comme l’embout buccal est aplati, les possibilités de placement du pod dans la main sont limitées. À l’usage, et pour un réel confort de tenue, on est obligé de produire la vapeur par inhalation uniquement.

Comme nous l’avons évoqué, sur la tranche opposée au bouton de déclenchement, une glissière sert d’airflow. Elle ajuste la quantité d’air qui refroidit la résistance de la cartouche et change le tirage. Plus l’espace est ouvert et plus le tirage est aérien. Le réglage est précis et cohérent avec les résistances proposées.

Sous l’Argus E40, une connectique USB-C permet la recharge de la batterie intégrée de 1800 mAh. Pour le format du pod, l’autonomie est confortable, sauf lorsqu’on fait le choix d’utiliser la cartouche contenant une résistance de 0,3 Ohm. Nous y reviendrons.

Il est impossible de vaper pendant la recharge de l’appareil, ce qui pour nous, constitue un vrai désavantage. Mieux vaut prévoir un second pod pendant la charge…ou ne pas vaper.

Sur la face principale, un écran indique la puissance sélectionnée, le nombre de bouffées, la valeur de la résistance et le pourcentage de batterie. Quelques réglages sont possibles dans le menu (effacement du compteur de bouffées…). Une animation lumineuse s’illumine quand le pod fonctionne et pendant la recharge. Le pod ajuste automatiquement la puissance selon la cartouche que l’on associe avec la batterie. Il est toutefois, selon les préférences personnelles, possible de changer cette valeur.

À l’opposé de l’écran, une ouverture, laissant apparaitre une sorte de mécanisme, anime un peu cette partie du pod. C’est original, mais cela n’apporte aucune fonction. Il n’y a pas, non plus, d’animation lumineuse sur cette partie.

Deux cartouches, à résistance scellée, sont fournies. Une de 0,6 ohm pour une inhalation directe dans les 20 W et une seconde de 0,3 ohm pour une vape dans les 35 W. Le remplissage s’opère en soulevant l’opercule en silicone pour remplir les 4,5 ml de contenance. Cette capacité est plus que correcte et situe l’Argus E40 dans les pods à contenance importante. Les saveurs sont bien présentes et bien détaillées. Les résultats sont très bons avec des e-liquides aux saveurs fruitées.

Mais à 35 W, avec la résistance à 0,3 ohm, l’autonomie du pod chute rapidement. Il est impossible de vaper une journée complète sans envisager une recharge avec cette cartouche. Il faut, alors, attendre que le pod soit rechargé pour envisager de recommencer à vaper. Il ne faut pas être pressé ou, selon la situation, planifier ses moments de vapotage.

Si, au début, de l’avènement des pods, il était possible d’envisager ce genre de blocage, il l’est beaucoup moins en 2024 où la concurrence est féroce et où, la quasi-totalité des pods peut être utilisée pendant la charge.

En résumé

Conclusion

Le Argus E40 en images