Vous êtes ici : Vaping Post » Test cigarette électronique » Box & Mods » Test : Aegis Squonk – GeekVape

Test : Aegis Squonk – GeekVape

  • Par , le 3/10/2019 à 16h15
    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin
  • Vincent
  • Voopoo

Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

GeekVape dévoile une version bottom feeder de sa box à succès l’Aegis avec l’Aegis Squonk. Toujours aussi solide, légère, fiable et au format 18650, elle offre une belle contenance en e-liquide. Mais sa résistance aux agressions la rend, en partie, peu pratique.

Une Aegis Solo Squonk ?

L’Aegis Squonk est une Aegis Solo mais en mode bottom feeder. Même format d’accu, forme très semblable, écran quasi identique, même matériaux. Tout se rapproche de sa grande sœur. Le système de squonk est pensé pour lutter contre les pires agressions, mais cela le rend parfois peu confortable. La box est vendue à l’unité ou dans un kit avec le dripper Tengu.

Caractéristiques techniques

Dimensions87,7 x 30,9 x 53,5 mm
Poids145 g
Format d'accus18650
ChargeUSB, chargeur externe
Puissance maximale100
Diamètre max. de l'atomiseur26
Modes disponiblesWatts, Contrôle température, Courbes, Bypass
Contenance de la bouteille10

Le coffret comprend :

  • Mod
  • Pièces de rechange
  • Cordon USB
  • Bouteille BF
  • Mode d'emploi

Toujours aussi solide

Pas de doute, c’est bien une Aegis ! Au premier coup d’œil, le design, les courbes, l’écran viennent signer le look GeekVape. On retrouve toute la protection caoutchoutée qui protège la box mais qui capte surtout la moindre poussière, fibre en suspension. Par fort éclairage, comme sur les photos, cela se voit immédiatement ! En usage quotidien beaucoup moins et l’entretien est facile.

Le bouton fire est situé en haut de l’écran et présente quelques facettes. Il ne fait pas de bruit de cliquetis et n’a pas de jeu. Les boutons “+” et “-” sont séparés et se trouvent en bas de la box. Ils ont, aussi, une forme avec plusieurs facettes qui fait penser à un diamant taillé (à quand une Aegis Diamond ?).

Sous la box, on retrouve le classique bouchon à accu avec sa demi-bague qui doit être relevée, puis dévissée pour y loger sa batterie. L’exercice est simple et fiable. Il est également possible d’ouvrir ce logement avec une pièce (une fente est prévue) ou avec une tige métallique fournie dans le kit. C’est solide, en cas de chute, impossible de voir son accu rouler par terre.

Le bouchon à accu ne présente pas de défaut dans sa mise en place sur le filetage. Pas la peine de tourner dans le sens antihoraire pour qu’il se visse immédiatement. Il existe deux différences concernant le tube à accu entre l’Aegis Squonk et la Solo :

  • Sur la Squonk, l’intérieur du logement à accu est un peu plus large d’environ 0,5 mm
  • Le bouchon à accu est plus ferme à visser en fin de course.

À l’usage, il faut visser un peu plus le bouchon sur la Squonk que sur la Solo pour éviter que l’accu ne bouge. Pour autant, cela n’a rien de rédhibitoire, cela se fait facilement sans abimer les batteries.

La connectique 510 est montée sur ressort. Elle ne présente pas de trou en son centre pour faire remonter le liquide, qui coulera par la périphérie du contacteur. Cela marche parfaitement.

Le port micro-USB est logé sous une trappe caoutchouteuse épaisse. La protection est impeccable, cela respire la qualité d’assemblage, rien à redire.

L’Aegis Squonk est bien construite et toujours résistante, elle est annoncée comme résistante à l’eau, à la poussière et au choc. Si en plus, elle est bottom feeder, que demander de plus ? Eh bien justement, le BF n’est pas des plus aisés dans son entretien.

Mais très perfectible

La bouteille de squonk est blanche transparente.  Elle ne craint pas les chutes, ni les éléments extérieurs. Sa surface est légèrement striée et accroche bien. Plutôt épaisse, il faut appuyer un peu fermement pour faire remonter le liquide. Il est important d’appuyer au centre de la bouteille, le pourtour de la fenêtre à squonk est fin et aux arrêtes vives. Ce n’est pas agréable comme sensation sur le doigt, au risque même de se pincer légèrement.

Pour remplir la bouteille de 10 ml, en liquide, il faut faire glisser une trappe située à côté du connecteur 510. Cela créé une ouverte d’un peu plus de 7 mm. La rétention est très bonne et la surface crantée facilite la manipulation. Une fois la trappe ouverte, on a accès à l’espace de remplissage (une pellicule fendue). Les embouts fins de bouteille de e-liquide sont à privilégier car la trappe est épaisse et vient occuper pas mal d’espace. Le remplissage devient beaucoup plus compliqué en présence d’un atomiseur. Avec un dripper de 25 mm, cela devient un jeu de patience pour ne pas risquer d’en mettre partout à côté. C’est un point négatif !

La box est bien fournie. Visserie, joint, outil mais aussi une seconde bouteille et une “coque” pour passer sa box de bottom feeder à box classique. C’est une bonne idée, même si l’intérêt d’avoir une squonk est bien de pouvoir squonker. Cela autorise cependant, selon les situations, de monter un clearomiseur sur une box non BF.

Pour changer l’habillage de sa box ou entretenir la bouteille de squonk, il faut retirer deux vis, deux autres vis renforcent la solidité, mais n’ont pas à être retirées. Au premier démontage, cette manipulation est loin d’être une partie de plaisir !

Qu’il s’agisse du panneau BF ou du panneau fermé, aucun des deux ne présente de jeu. Sur notre exemplaire, une vis a été retirée facilement, mais pas la deuxième.

Une fois retirés, il faut exercer une pression sur les bords des panneaux pour que les trous de vissage correspondent avec le pas de vis, sans quoi on a tendance à visser un peu de biais. Cela maintient, certes le panneau, mais il devient alors bien compliqué de le retirer à moins d’agir en force. Il y a fort à parier que, sur la chaîne de montage, notre box ait connu cette mésaventure.

Le liquide remonte le long de la bouteille puis est injecté horizontalement au travers d’un trou visible. Le système est pertinent, cela fonctionne parfaitement. La réaspiration du liquide en cas d’appui trop ferme ne pose aucune difficulté.

 

Le retrait de la bouteille s’apparente aussi à une succession d’opérations. Patience et délicatesse sont au rendez-vous. Il faut commencer par retirer deux (très) petit bouchons en silicone assez épais. Une pince brucelles s’avère quasi indispensable tant ces parties sont bien enchâssées. Attention à ne pas les perdre !

On accède, ensuite, sous les deux bouchons, à deux longues vis qui tiennent la bouteille. Il est, alors, possible de retirer toute la partie métallique qui maintient la trappe de remplissage.

Beaucoup de manipulations, donc, pour retirer une bouteille… mais ce n’est pas fini !

Bouchons en silicone, vis, base métallique mis de côté, la bouteille est enfin accessible. Pourtant, elle tient encore par une partie en plastique solidaire du châssis qui agit comme une ceinture de maintien. Il faut, tirer légèrement sur la bouteille pour le faire descendre de son emprise. La bouteille a une forme un peu aplatie qui permet de gagner un peu d’espace. La box a un petit embonpoint par rapport à la Solo mais reste dans un format contenu pour une contenance de 10 ml.

En reprenant toutes les étapes dans le sens inverse, on remet tout en place… comptez 5 bonnes minutes pour obtenir une Aegis Squonk, à nouveau opérationnelle !

Electronique toujours aussi fiable

Le chipset de la box est le même que sur la Aegis Solo, l’AS 100. On retrouve un menu wattage, contrôle de température, courbes et bypass… rien de nouveau. Dans toutes les configurations, il marche parfaitement et reste toujours aussi facile d’accès. Les informations essentielles sont affichées, la box disposant de toutes les protections classiques présentes sur le marché des box électroniques.

L’Aegis Solo et l’Aegis Squonk de GeekVape.

Le parti pris de GeekVape sur la gamme Aegis est de faire une box robuste prête à affronter l’eau, le sable, les chocs. C’est un pari tenu qui fait son succès.

Il y a fort à parier que dans une utilisation dans des milieux extrêmes, elle ne rendra pas l’âme aussi vite que cela. Alors, oui c’est bien d’avoir une box résistance, dont on ne verra pas la trappe à accu s’ouvrir en cas de chute ou d’avoir plein de sable ou saletés collés sur la bouteille. Mais c’est un peu le revers de la médaille : ses qualités la rendent un peu complexe dans son entretien et au remplissage d’e-liquide. En usage nomade, elle fait très bien le job mais pour aller un peu plus loin avec l’Aegis Squonk, il faudra prendre son temps.

En résumé

On aime

  • Ultra solide
  • Chipset de qualité
  • Menus facile
  • Contenance de 10 ml

On n’aime pas

  • Fenêtre de squonk tranchante
  • Entretien de la bouteille
  • Trappe à liquide

Conclusion

3,7 /5

L'Aegis Squonk de GeekVape est une box robuste. Elle reprend le chipset performant et simple d'utilisation de l'Aegis Solo. Son format contenu est agréable. Mais son système de remplissage manque de place pour utiliser tout type de bouteille d'e-liquide. Quant à la question de son entretien complet, il est trop complexe et peu confortable.

Le Aegis Squonk en images