La cigarette électronique n’en est qu’à ses balbutiements et pourtant, la créativité d’entrepreneurs comme Grégoire nous montre que le marché est en train de prendre une vitesse que même Hon Lik n’aurait pas soupçonnée.
Ce dernier serait d’ailleurs d’autant plus surpris que ce n’est pas l’un des modèles de sa société Dragonite International qui fait fureur en ce moment, mais bien celle de Joyetech, son concurrent et compatriote qui a su se positionner en quelques années parmi les leaders sur le marché mondial de l’e-cigarette.
Image de marque, innovation, écoute du client, production presque exemplaire, business plan à l’américaine ? J’aurai bien du mal à vous expliquer pourquoi Joyetech est si connue aujourd’hui mais je sais par expérience que ses derniers modèles, l’eVic et l’eRoll, sont d’excellents produits.
C’est justement de l’eRoll dont il s’agit dans cet article, et plus précisément d’un accessoire qui va rendre la vie des possesseurs d’eRoll plus facile, car oui, même si l’eRoll est petite et ultra performante, elle a des défauts et celui que Grégoire et son équipe ont décidé d’éradiquer concerne les cartouches.
Interview de Grégoire, membre de la société Tankpack Design
Voici l’interview de Grégoire, l’un des membres de la société Tankpack Design, qui a bien voulu répondre à mes questions afin de se présenter et d’expliquer un peu mieux le principe de son produit.
Bonjour Grégoire, j’imagine que tu es vapoteur, peux-tu nous raconter un peu ton parcours avec la cigarette électronique ?
J’ai commencé la cigarette électronique avec un kit Ego-T, il y a 1 an et demi en passant devant l’une des premières boutiques. A l’origine, c’était sans réelle motivation d’arrêter de fumer, simplement pour “fumer plus sainement” et puis je me suis rapidement pris au jeu. Je suis passé par différents matériels, beaucoup de stardusts, des dct, les batteries twist, la 510, le dry. Cela sans compter tous les liquides essayés. Je suis passé sur l’eRoll dès sa sortie et rapidement sur atomiseurs LR. Depuis je ne m’en sépare plus.
Peux-tu me présenter un peu de ta société : son histoire, son profil, son implantation géographique …
Nous sommes trois amis, basés sur Paris dans le 17ème, une moyenne d’âge de 30 ans, deux vapoteurs assidus et une non fumeuse. L’idée de Tankpack c’était surtout un projet non lucratif pour simplifier la vie des vapoteurs d’eRoll parmi nos proches. Comme le concept a plu, nous avons voulu aller plus loin pour simplifier la vie d’encore plus de vapoteurs d’eRoll. Nous avons donc lancé notre site e-commerce il y a une dizaine de jours avec un certain succès.
Ton produit est aujourd’hui exclusivement tourné autour de l’eRoll (Joyetech). Pourquoi ce modèle en particulier ?
Personnellement, j’ai eu rapidement le coup de foudre pour l’eRoll. Elle a bien quelques défauts mais surtout beaucoup de qualités. Au delà des aspects évidents d’une cigarette automatique (mains libres, geste naturel, esthétisme…) c’est aussi une expérience globale plus propre et plus simple. Il n’y a pas besoin d’être passionné par la cigarette électronique pour utiliser l’eRoll. Elle ne nécessite pas un entretien compliqué ou un bricolage particulier et c’est un modèle qui se laisse facilement oublier. En ce sens, l’eRoll est pour moi un modèle marquant dans l’évolution de la cigarette électronique. L’unique problème restait l’autonomie en liquide. Ce fut le point de départ de Tankpack.
Est-ce que Joyetech t’as déjà contacté pour en savoir plus sur tes produits ?
Pour le moment, le site de Tankpack n’a que 10 jours d’existence et je pense que Joyetech n’a pas encore remarqué que nous existions. Mais nous serions évidemment ravis d’échanger avec eux. Ne serait-ce qu’en tant qu’utilisateurs. Nous attendons avec impatience une eRoll V2.
Comment sont fabriqués les Tankpacks ?
En impression 3D ni plus ni moins ! Pour être plus précis nous utilisons une méthode de stéréolithographie à partir d’une résine polymère. Un laser solidifie de très fines couches de matières pour construire tout doucement les étuis. Nous avons testé de nombreux plastiques avec de nombreux prestataires pour trouver la bonne formule. Nous l’avons finalement trouvé avec un partenaire en Belgique et un polymère SolidGrey particulièrement robuste et précis. L’impression 3D était au départ un moyen de faire nos prototypes. Elle est devenu un choix de cœur pour la production. Nous sommes entrés dans l’univers de l’impression 3D qui est probablement aussi dynamique que celui de la cigarette électronique et nous voulons vraiment la rendre plus accessible.
Quels sont les retours que tu as reçus pour le moment ?
Même si nous n’en sommes qu’au tout début, nous avons beaucoup de retours positifs pour le moment ! Les gens apprécient cette initiative, le projet et les produits. A l’heure actuelle, nous ne sommes pas loin de la rupture de stock avec les premières commandes et j’espère que cela va continuer…
Comptes-tu élargir ta gamme à d’autres modèles de cigarettes électroniques ?
Oui, nous sommes en recherche permanente sur la cigarette électronique. La conception nous prend un peu de temps mais nous espérons proposer plusieurs nouveautés sur 2013. Pour pouvoir simplifier les usages mais aussi aller là où l’injection plastique traditionnelle doit souvent s’arrêter.
Que pourrait-on te souhaiter aujourd’hui ?
De nombreuses commandes ? Non, plus sérieusement de continuer à innover et de continuer à être passionné.
Je pense qu’on doit aussi souhaiter beaucoup de bonne chose à la cigarette électronique qui se fait un peu bousculer actuellement.
Merci Grégoire d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et je souhaite à toi et toute ton équipe de belles années d’innovation et de développement commercial. Je trouve le concept très intéressant parce qu’il est simple et franchement utile.
Retrouvez les produits Tankpack sur le site officiel : Tankpack.com