L'actualité des Puffs, ou cigarettes électroniques jetables

Un produit qui dérange

Depuis 2020, les puff, également appelées vape pen ou disposables, ont débarqué en force sur le marché de la cigarette électronique.

Ces produits jetables, à utilisation unique, dérangent de nombreux acteurs du marché qui les considèrent comme une aberration écologique. Pour d’autres, elles sont un nouveau moyen d’attirer les fumeurs vers une alternative moins nocive.

Une enquête de l’organisation Material Focus montre qu’au Royaume-Uni, 138 millions de puffs ont été vendues en 2022, soit assez de cuivre pour fabriquer 2 500 batteries de véhicules électriques et 370 000 chargeurs.

Une vapoteuse qui n’a pas fait long feu

Contrairement aux cigarettes électroniques traditionnelles qui nécessitent d’être rechargées en e-liquide et dont la résistance doit être remplacée, la puff ne nécessite aucune manipulation : préremplie et préchargée, elle se jette après utilisation.

La capacité de ces produits dépend des références. Si les premiers modèles offraient seulement 100 ou 200 bouffées avant de devoir être remplacées, cette capacité a rapidement dépassé plusieurs milliers.

Aux USA, où le phénomène d’« épidémie de vapotage » perdure, elles sont ciblées pour leur marketing considéré comme trop attrayant pour les mineurs.

Ailleurs, elles ont rapidement été interdites. La Belgique a été le premier pays à les interdire, en janvier 2025. Le mois suivant, la France a fait de même, suivie de la Suisse quelques mois après.

Des interdictions qui ont causé la création d’un véritable marché noir. Dans de nombreux pays où les puffs sont interdites, le nombre de consommateurs n’a que très peu diminué. Tous, ou presque, ayant décidé de se tourner vers le marché parallèle pour continuer de s’approvisionner.

Tous nos articles concernant les puffs

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