Vous êtes ici : Vaping Post » Politique » Suisse : Du travail supplémentaire pour les douanes

Suisse : Du travail supplémentaire pour les douanes

    Annonce

Si nous pensons que la législation française sur la cigarette électronique pourrait s’avérer trop contraignante, que dirions-nous si nous habitions chez nos voisins suisses ? En effet, les fumeurs Helvètes qui essaient de réduire les risques liés à leur tabagisme grâce à la cigarette électronique doivent nécessairement se procurer par leurs propres moyens leur nicotine, que ce soit en la commandant sur internet ou en allant la chercher à la frontière hexagonale.

Toujours pas de nicotine pour les vapoteurs suisses

Pour les fumeurs suisses la cigarette électronique n'est pas aussi accessible qu'en France.

En Suisse la cigarette électronique n’est pas aussi accessible qu’en France.

Acheter du e-liquide nicotiné en boutique spécialisée ? Non. Mais l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) en Suisse précise que chacun peut en revanche importer 150 ml de nicotine en liquide, une quantité qui suffirait pour vapoter pendant environ 2 mois.

Cet encadrement donne du pain sur la planche a la douane Helvète : “Les envois qui dépassent les tolérances doivent faire l’objet d’une décision de refoulement contre laquelle l’importateur peut s’opposer. Cela occasionne qu’on le veuille ou non du travail supplémentaire, mais sans parler de surcharge” affirme Jean-Claude Fleury, expert à l’Administration fédérale des douanes.

La situation risque de perdurer puisque la Commission fédérale pour la prévention du tabagisme, qui a du poids sur les décisions publiques en Suisse, souhaite que l’interdiction de la vente de nicotine pour les cigarettes électroniques soit maintenue. On estime qu’il y aurait actuellement 100 000 vapoteurs réguliers dans ce pays. Cette réglementation est dommageable puisqu’elle restreint l’attractivité de ce produit pour les Suisses.

La Suisse, forteresse de l’industrie du tabac

La situation est d’autant plus paradoxale que le pays est souvent montré du doigt par les organisations de lutte antitabac. La Suisse n’a en effet pas encore généralisé l’interdiction de la vente de cigarettes aux mineurs et interdit la publicité en faveur du tabac qu’à la radio et à la télévision. Le sponsoring de manifestations culturelles et sportives ainsi que la promotion directe sur stand sont toujours autorisés. La Suisse est considérée aujourd’hui comme le centre névralgique de l’industrie du tabac en Europe et compte parmi ses fidèles contribuables le groupe Philip Morris et la British American Tobacco.

En attendant une nouvelle législation plus clémente les vapoteurs suisses pourront trouver du réconfort dans les propos du professeur de Santé publique et politologue Jean-François Etter.


Sources : http://www.lematin.ch/suisse/Cette-nicotine-en-fioles-nous-envahit/story/30503349 et http://www.letemps.ch/Page/Uuid/fe6ec55a-3986-11e3-a013-33692917e53d|1


Initiative citoyenne européenne

Important : Il ne s’agit pas d’une énième pétition mais d’une réelle participation politique à l’avenir de la cigarette électronique en Europe.

Munissez-vous de votre carte nationale d’identité pour défendre votre liberté de vapoter et participez directement au développement de la politique européenne au sujet des cigarettes électroniques. Un million de signatures doivent être récoltées avant le 25 novembre 2014, et atteindre un quota minimum dans sept états membres : http://www.efvi.eu/index.fr.html

Pour suivre l’évolution statistique de ce mouvement européen, consultez le groupe Facebook de l’EFVI.