Les législateurs ont adopté la majorité du projet de loi voulu par le gouvernement, mais pas la partie concernant l’interdiction des e-liquides aromatisés.
La réduction du risque tabagique avant tout
Début 2022, le ministère des Affaires sociales du gouvernement suédois proposait d’interdire les e-liquides aromatisés à autre chose qu’au tabac, qu’ils contiennent ou non de la nicotine. Vivement contestée, cette mesure devait entrer en vigueur en janvier 2023, si elle était votée par le Parlement. Il y a quelques jours, les législateurs ont finalement eu l’occasion de se prononcer sur la question. Avec 177 votes contre, 126 pour, et 46 abstentions, la mesure n’est pas passée. Les parlementaires du pays ayant suivi, pour la majorité, les recommandations de la commission des affaires sociales datant de la semaine dernière, qui préconisait d’adopter la plus grande partie du projet de loi, mais pas celle qui interdirait les arômes.
Pour l’un des membres conservateurs de la commission, qui s’est exprimé auprès du site Vejpkollen, cette mesure est logique :
« Nous voulons qu’une perspective de réduction des risques soit intégrée dans notre politique nationale du tabac. Limiter les arômes dans un produit alternatif, qui peut réduire la proportion de fumeurs, ne va pas dans ce sens », a-t-il déclaré.
En votant contre cette mesure, la Suède, pays d’Europe qui compte le moins de fumeurs dans ses rangs, notamment grâce à l’utilisation traditionnelle du SNUS, s’assure de continuer d’offrir toutes les chances à ses habitants, de rester éloignés du tabagisme.
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