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Savoir distinguer le bon CBD du pas bon CBD

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Le CBD est un sujet à la mode, et le nombre de sujets à l’intérieur de ce sujet en fait un sujet parfait pour l’article du vendredi, qui est parfois sujet à la répétition, mais ce n’est pas le sujet. Comment savoir si son CBD est bon ?

Il y a le bon CBD et le pas bon CBD

Le cannabidiol, CBD pour ses amis, est la nouvelle molécule à la mode. C’est simple, on en trouve partout.

On en trouve dans les boutiques de CBD, et jusque là, merci, c’est vraiment gentil d’avoir écrit pour dire ça, bravo l’article du vendredi, toujours à la pointe de l’actu.

On en trouve dans les boutiques de vape, et pourquoi pas ? Il y a bien des gens qui s’en servent pour arrêter de fumer. Il paraît.

On en trouve au supermarché. Dans le plus proche de chez moi, il est entre le rayon fruits et légumes et le rayon bonbons et chocolats. Faut-il y voir une subtile suggestion du service mercatique ? Mais on en trouve au supermarché, quoi ! Entre les pansements Urgo et les préservatifs Durex. Non, ce n’est pas un jeu, inutile de chercher l’intrus.

Ah, tiens, un « ouf » de soulagement de Maîtresse Sévère, qui ne parvenait pas à trouver. C’est vrai que chez elle, Durex et Urgo sont deux mots qui vont très bien ensemble. Et qu’elle envoie des « ouf » de soulagement par texto.

Le seul endroit où on n’en trouve plus, à priori, c’est dans l’armoire des pièces à conviction des commissariats.

Mais le CBD est partout. Partout. Le bon CBD se mêle au mauvais CBD, et l’utilisateur final n’y comprend plus rien. Mais ne vous inquiétez pas, chères lectrices dont le regard à la fois pénétrant et doux, plein d’une merveilleuse empathie, sait voir l’homme sensible au delà de l’auteur de l’article et vendredi, et, euh, lecteurs, aussi, vous êtes au bon endroit.

Il y a le bon CBD et le pas bon CBD (bis)

Comme le disent le titre et les intertitres de cet article, il y a du bon CBD et du pas bon CBD. Pourquoi ? Et bien, vous n’aviez qu’à mieux écouter les cours de physique-chimie et biologie de vos années de cinquième et de quatrième, voilà tout. Je suis à peu près certain qu’ils en parlaient. Et sinon, ils auraient du.

Globalement, le bon CBD, il voit une molécule de THC, il prend son fusil, il tire. Le mauvais CBD, il voit une particule de THC, il se précipite vers elle au ralenti avec une musique romantique et il la demande en mariage.

Toute cette vulgarisation scientifique de haut niveau est fascinante, me direz-vous, mais concrètement, comment peut on faire la différence entre le mauvais CBD et le bon ? Deux solutions s’offrent à vous. La première, travailler dur et investir dans un matériel onéreux afin d’acquérir les compétences techniques nécessaires et de quoi les utiliser.

La seconde, plus simple, consiste à tester. Parce qu’il faut savoir donner de sa personne, d’une part, et d’autre part, si vous aviez l’intention de préparer sur le tard un doctorat de chimie, vous ne seriez pas là en train de lire un article du vendredi.

Il y a le bon CBD et le pas bon CBD (le test, enfin)

Prenez du CBD. Ingérez-le de la manière conseillée, soit vapé, soit en sublingual, soit infusé. Attendez sans rien faire, pour rester concentré, qu’il fasse effet. Juste ce qu’il faut. Si les pompiers défoncent votre porte et vous transportent d’urgence à l’hôpital pour une déshydratation sévère, c’est que vous avez attendu beaucoup trop longtemps. Mais bravo pour votre patience.

Si, au bout d’un moment, vous voyez apparaître au plafond un éléphant rose, c’est que du mauvais CBD. Indiscutablement. Pourquoi ? Et bien, c’est pourtant évident : pour atteindre une telle masse, les éléphants doivent manger énormément, et rien ne pousse sur votre plafond. Honnêtement, je vous aurais cru plus observateur.

En revanche, si l’éléphant rose repose paisiblement sur le sol de chez vous en grignotant le yucca que vous a légué votre grand-mère, poussez un soupir de soulagement et allez vous excuser chez votre voisin du dessous pour tout ce raffut.

Voilà : vous voici devenu un expert en détection du pas bon CBD, et il est temps pour moi de vous laisser avec panache.

Bon, où est-ce que j’ai encore garé ma licorne ?

Cet article est parodique et a été écrit sans autre substance que la caféine. L’auteur tient également à signaler que, si quelque chose pousse sur votre plafond, vous devriez envisager de faire le ménage.