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Test : Rhizome V2 – XTRA MILE VAPE

  • Par , le 24/04/2017 à 18h27
Mis à jour le 3/05/2018 à 16h12
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Les mods mécas résistent toujours à la suprématie des boxs électroniques. Ils conservent quelques avantages techniques, en particulier leur simplicité, leur fiabilité s’ils sont bien conçus, la possibilité de les démonter et de les entretenir intégralement et parfois leur compacité. Le Rhizome V2 de XTRA MILE VAPE est une excellente synthèse de tous ces avantages.

Une conception efficace et pratique

Le Rhizome V2 est livré dans un tube en plastique relativement simple mais qui offre une excellente protection contre les chocs. C’est un des rares emballages qui peut facilement servir par la suite pour transporter son mod dans un sac ou une valise, il est réutilisable et pratique.
Il est également emballé par une feuille de papier doux pour éviter la moindre rayure. C’est un packaging qui n’a rien de luxueux, mais qui est fonctionnel et efficace.

Il est livré avec une pochette contenant des pièces de rechange, en l’occurrence les deux ressorts utilisés dans le mécanisme du switch.

Caractéristiques

  • Fabrication : Corée du sud
  • Matériaux : SS 304, laiton, plaquage or, revêtement titane
  • Format : 18650
  • Poids : 78 g
  • Diamètre : 22 mm
  • Hauteur : 76 mm

La compacité est sans aucun doute ce que l’on remarque en premier sur le Rhizome V2. Son diamètre est de 22 mm, mais surtout il ne mesure que 76 mm de long. Un centimètre de plus que la batterie 18650 qu’il contient ! Cette dimension est idéale, aussi réduite qu’il est possible tout en conservant une bonne autonomie et une ergonomie agréable. Le tout avec un poids très contenu de 78 g.

Cette compacité est d’autant plus remarquable que la conception du mod permet de changer la batterie particulièrement simplement. Le tube est en deux parties, il suffit de dévisser la partie inférieure pour avoir accès au logement de la 18650. Ce système permet également d’ajuster parfaitement la longueur du mod à la celle de la batterie. En revissant la partie inférieure, on compense automatiquement les variations de longueur des batteries. Celle-ci ne bougera pas à l’intérieur du tube et fera un excellent contact quelle que soit sa longueur. C’est en fait la partie fine en bas du tube qui verra sa longueur modifiée en fonction, sans que cela se remarque le moins du monde.

Une excellente réalisation

 

La connexion est hybride, le plot positif de l’atomiseur fait directement contact avec celui de la batterie. Comme toujours avec ce type de connexions, veillez à n’utiliser que des atomiseurs dont le plot positif justement dépasse suffisamment du filetage afin d’écarter tout risque de court-circuit !

La partie supérieure du mod, avec la connexion et un dégradé de « Rhizome » gravé, est vissée sur le haut du tube. On peut donc visser l’atomiseur sur la connexion puis visser celle-ci sur le tube. Le plus simple pour ajuster le tout est de dévisser un peu la partie inférieure pour laisser du jeu à la batterie, installer l’atomiseur puis resserrer la partie inférieure. Tout s’ajuste alors parfaitement.

Et du côté intérieur de cette pièce, un isolant en PEEK éloigne la batterie de la partie en métal afin d’une part d’éviter les possibles courts circuits, mais également afin de reculer un peu la batterie pour laisser la place au connecteur 510 de l’atomiseur.

Le tube lui-même est de très bonne facture, l’ensemble des pas-de-vis est très bien réalisé et agréable à manipuler. Il est en inox 304, ce qui ne présente aucun inconvénient de conductivité par rapport au cuivre et reste bien plus simple à entretenir. La finition est brossée, le rendu est donc mat et s’accordera avec la très grande majorité des atomiseurs.

Le switch est encastré et ne dispose pas de verrouillage. On peut toutefois transporter le mod en toute sécurité en dévissant de deux tours la partie inférieure. Le déclenchement n’est plus possible puisque la batterie n’est plus en contact sur ses deux pôles, mais elle a alors forcément du jeu dans le tube.

La course du switch est relativement courte, de l’ordre du millimètre et demi. La face extérieure est d’un bleu magnifique et gravé avec élégance. Cette couleur est obtenue par un placage de titane, aucun risque de la voir s’affaiblir ou s’écailler avec le temps. Cette partie est une vraie réussite, les finitions sont remarquables encore une fois.

Le mécanisme du switch est à double ressorts. Le gros ressort est le principal, c’est lui qui assure le retour du switch. Il est parfaitement dosé, la pression est assez légère pour être agréable tout en étant sûre. La pression nécessaire pour déclencher est agréable, et la course réduite de ce switch permet une utilisation facile et immédiate.

Le second ressort, beaucoup plus petit, ne pousse que la connexion négative. Sa course est réduite, il n’est là que pour assurer un bon contact entre le plot négatif de la batterie et le contact du switch. Ce plot est de ce fait un peu mobile, et vient parfaitement se plaquer sur la batterie. La conductivité du mod est d’ailleurs excellente, sa résistivité est inférieure au seuil de mesure de un millième d’ohm de la plupart des appareils de mesure courants.

Pour démonter ce switch, il suffit d’une pince assez fine que l’on place sur les encoches du plot négatif à l’intérieur du mod. On peut ainsi dévisser le contact qui est en deux parties, le reste des éléments se sépare ensuite tout seul. Le remontage est aussi aisé, bien qu’il faille maintenir le tout en revissant le contact. L’isolant en PEEK reste au fond tu tube, il n’y a pas de raison d’intervenir dessus.

La question du dégazage de l’accu un peu négligée

Reste la question des trous de dégazage, bien présents et visibles dans la partie interne du mécanisme, mais pas à l’extérieur. En soufflant dans la partie basse du mod, on constate qu’il y a un filet d’air qui arrive à passer entre le tube et le switch quand celui-ci est au repos, et plus rien quand on déclenche. C’est un des rares points critiquables sur ce mod, en cas de dégazage de l’accu la pression à l’intérieur du tube aura du mal à s’échapper. D’un point de vue esthétique, le résultat est superbe et uniforme, mais d’un point de vue sécurité, on peut effectivement trouver cela un peu aléatoire.

Conclusion

Le Rhizome V2 est sans aucun doute une réussite. Sa compacité ne nuit en rien à son agrément ni à sa simplicité d’utilisation. C’est un mod pratique et efficace, sobre et élégant. La seule ombre au tableau est le risque en cas de dégazage de l’accu, qui n’a semble-t-il pas été une priorité dans sa conception.

En résumé

Points positifs :

  • Compacité
  • Finitions
  • Ajustement 510 et batterie
  • Switch agréable
  • Entretien simple
  • Conductivité sans faille

Points négatifs :

  • Dégazage aléatoire en cas de court-circuit

Rhizome V2 en images

Une réponse à “Test : Rhizome V2 – XTRA MILE VAPE”

  1. pekinight dit :

    120€ pour un tube fileté c’est pas donné.