Trois articles publiés ces derniers jours sur la toile composent notre seconde revue de presse de la semaine, ce jeudi 30 mai.
Les journalistes abordent notamment le rapport très attendu de l’OFT, rendu mercredi dernier au ministère de la santé. On y évoque aussi les études sur l’e-cigarette publiées depuis quelques années, ainsi qu’un bilan sur le marché Français en 2013.
Le rapport de l’OFT et ses 28 recommandations
Bertrand Dautzenberg, pneumologue et président de l’Office Français de prévention du Tabagisme (OFT), a été chargé en mars dernier par le ministère de la santé d’évaluer la cigarette électronique. Il s’agissait de présenter le produit, ses enjeux, ainsi que de formuler des recommandations visant à le règlementer.
Le rapport comprend 28 recommandations sur l’utilisation de l’e-cigarette.
L’organisme préconise d’une part son interdiction dans tous les lieux publics, d’autre part qu’elle soit interdite aux mineurs. La première crainte de l’organisme est que la cigarette électronique puisse inciter les jeunes à commencer à fumer.
L’OFT souhaite ensuite que la publicité du matériel et des produits relatifs soit prohibée, à l’image des règles s’appliquant à la publicité pour le tabac.
Le comité d’experts chargé du rapport recommande également que la cigarette électronique ne puisse être vendue seulement dans des établissements agrées. Il y aurait ainsi plus de garantie sur la fiabilité et la qualité des produits proposés au public. Les fabricants devraient quant à eux se charger de prouver l’innocuité des arômes utilisés, et plafonner la quantité de nicotine lorsque celle-ci est présente.
Des études de plus en plus nombreuses sur la cigarette électronique
De nombreux fumeurs désirent actuellement se renseigner sur la cigarette-électronique.
Malheureusement, les informations délivrées dans les différentes enquêtes sont parfois contradictoires. Une d’entre elles expliquait en 2009 qu’il existait bien des composés toxiques dans le produit tandis qu’une autre, publiée dans le Journal of Public Health Policy, affirmait à l’inverse qu’il n’y avait “peu ou pas de produits chimiques susceptibles de présenter des risques sérieux pour la santé”.
En outre, il n’y a pas de véritables informations sur les effets sanitaires à long terme à ce jour.
Le nombre d’études ne cesse en tout cas de croitre. On en recensait seulement 5 en 2009, puis 25 en 2011, et 43 l’an passé en 2012. Ces recherches constantes sont nécessaires avec l’augmentation du nombre d’utilisateurs (500 000 à 1 million en France) mais aussi avec l’évolution très régulière des produits commercialisés sur le marché.
Sur Francetvinfo, on propose en ce milieu de semaine un rappel sur le fonctionnement de l’e-cigarette, sans oublier de mentionner une infographie très instructive réalisée par Sciences et Avenir en mars dernier. La composition générale d’un liquide est détaillée, on y apprend qu’il y a 80% de propylène glycol, 20% de glycérine végétale et de très légères quantités d’arômes alimentaires, d’eau et d’alcool.
Dans ce même papier, le journaliste évoque les points de vente existants dans l’hexagone. Des magasins se sont spécialisés dans la commercialisation des liquides et du matériel ces deux dernières années, mais il se pourrait bien que cette tendance s’inverse, en fonction de l’évolution de la législation dans les mois à venir.
Sources
- http://tempsreel.nouvelobs.
com/sante/20130527.OBS0828/ cigarette-electronique-ce-que- preconise-le-rapport.html - http://www.huffingtonpost.fr/
2013/05/28/cigarette- electronique-les-etudes- contradictoires_n_3345131. html?utm_hp_ref=france - http://www.francetvinfo.fr/qu-
est-ce-qu-une-cigarette- electronique_333800.html