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Depuis 15 ans que la vape est apparue, et compte tenu des résultats exceptionnels sur la baisse du tabagisme dans les pays où il n’y a pas trop d’entrave, voire où on l’encourage, les antitabac devraient être les premiers à louer cette solution inédite et historique. Mais non. Pourquoi ?
Ce n’est pas leur idée
Le fonds de commerce des organisations antitabac, c’est le tabagisme et par extension, l’industrie du tabac.
La vape est arrivée par les fumeurs. Ce sont eux qui ont découvert le vapotage, qui s’en sont saisis et qui ont répandu l’information autour d’eux. Ils ont fait fonctionner le bouche-à-oreille, la meilleure des communications : ce truc-là aide à arrêter de fumer facilement et sans souffrance. C’était inespéré. Des millions de fumeurs ont arrêté la clope grâce à la vape, le dernier baromètre santé de la Commission européenne le montre : 11 millions d’Européens déclarent avoir arrêté de fumer grâce au vapotage.
Les antitabac, eux, n’ont rien vu venir. Ils ont même mis des années à comprendre comment ça marche. Or, pour ces organisations, c’est très frustrant, alors qu’elles se sont battues pendant des années sans résultat : voir les fumeurs se débrouiller et surtout réussir sans eux, ça leur est insupportable.
Vapoter ne doit pas être un plaisir
Ça aussi, c’est totalement insupportable pour les antitabac. Alors qu’ils étaient incapables de proposer des solutions efficaces aux fumeurs, ils se sont concentrés sur la stigmatisation et la morale, fumer n’est pas un plaisir, ne fumez pas, car vous allez forcément souffrir pour arrêter. Alors voir les fumeurs arrêter en faisant des nuages de fraise, caramel ou réglisse, prendre du plaisir, ne pas souffrir… Ça les fait complètement vriller, non, non, non, ce n’est pas possible d’arrêter de fumer si facilement, le fumeur doit souffrir, l’addiction à la clope est pire que l’addiction à l’héroïne.
Ne pas tuer son ennemi
Quel est l’objet des organisations antitabac ? C’est écrit dessus : lutter contre le tabagisme. Pour cela, elles sont subventionnées, elles embauchent des salariés, elles organisent des projets, les dirigeants participent à des événements, parlent dans les médias, passent à la télévision. Le fonds de commerce des organisations antitabac, c’est le tabagisme et par extension, l’industrie du tabac.
Alors si le vapotage exterminait la clope ? Que faire de ces organisations qui n’auraient plus d’ennemi ?
Voilà pourquoi les organisations antitabac sont devenues antivape et antinicotine, il n’y a plus que ça qui les occupe au point de faire interdire des matériels de vape (puffs) sans toucher à la vente des cigarettes. Et le pire dans tout ça, c’est que ceux qui dirigent ces organisations sont pour la plupart… des médecins, des professeurs de santé publique. Ça file un drôle de goût.
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Genève, Suisse
