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Mod tube mécanique

Mis à jour le 9/08/2024 à 14h10
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Les mods tubes sont les modèles les plus représentatifs parmi les mods mécaniques. Historiquement bien sûr, mais encore aujourd’hui où les modèles électroniques ne leur font que très peu de concurrence dans ce style de design. Le choix est particulièrement vaste et ce guide vous aidera à choisir le vôtre.

Mod Tube mécanique

Avant toute chose, il est essentiel de rappeler que l’utilisation d’un mod mécanique, que ce soit un tube ou une box, ne peut se faire en toute sécurité qu’en sachant exactement ce que l’on fait, en particulier concernant la batterie (accu). Ces modèles ne sont pas à recommander aux débutants, veillez a bien connaître la loi d’ohm et les règles de sécurité propres à ces modèles avant de vous lancer.

Il n’est pas question de faire l’inventaire de tous les styles et tous les designs de tubes mécas, il y en a une infinité et c’est ce qui fait leur charme. Ils ont cependant des caractéristiques qui les différencient, et que l’on peut classer en fonction de leur types de connexion, de bouton et de matériau employé.

La connexion

Tous les tubes mécas utilisent la connexion 510 commune à tous les atomiseurs, pourtant certaines connexions sont plus universelles que d’autres.

La connexion standard

C’est la connexion que l’on retrouve sur toutes les boxes électroniques. Elle se caractérise par un plot central qui fait le contact avec le positif de la batterie. Comme sur les boxes, il peut être monté sur ressort, ce qui permet l’ajustement automatique en fonction de la longueur de la connexion de l’atomiseur. C’est l’option la plus pratique, mais pas la plus simple à entretenir, ni celle qui assure la meilleure conductivité.

 

Sur de nombreux tubes mécas, on trouve une connexion ajustable à l’aide d’une vis. L’avantage de cette connexion est d’avoir une maintenance facile, et d’assurer un excellent contact. On visse d’abord l’atomiseur sur le tube, puis on resserre une vis à l’intérieur pour assurer le contact. L’opération est des plus simples, le contact parfait et l’ensemble facile a entretenir, avantages qui font le succès de cette version.

Dans ces deux cas, la connexion positive se fait grâce à un plot central sur la connexion. Tous les atomiseurs pourront être utilisés, ce qui n’est pas le cas avec les connexions dites “hybrides”.

La connexion hybride

Ce type de connexion est exclusive aux tubes mécaniques. Il ne s’agit que d’un filetage pour visser l’atomiseur, sans contact positif. C’est donc le plot central de l’atomiseur qui le fera directement sur la batterie.

Cette connexion a l’avantage d’une extrême simplicité, puisqu’elle n’a pas la moindre pièce. Elle offre également une excellente conductivité en réduisant au maximum les contacts. Avec les connexions standard, on en a au moins deux: celle entre la batterie et le connecteur, et celle entre le connecteur et l’atomiseur. Les connexions hybrides résuisent ainsi les pertes en conductivité.

Elles présentent néanmoins un inconvénient, ou plus exactement une limite majeure. Il est indispensable que le plot positif de la connexion de l’atomiseur ressorte suffisamment du filetage. Si ce plot ne ressort pas assez, vous avez de bonnes chances que le négatif de l’atomiseur fasse lui aussi contact avec la batterie, ce qui vous garantit le court circuit avec les conséquences potentiellement explosives pour la batterie.

La connexion hybride peut être un excellent choix, mais veillez à ne l’utiliser que si le plot positif de votre atomiseur ressort d’au moins un millimètre du filetage. Il en va de votre sécurité.

Le “switch”

Le bouton de déclenchement qui permet de vaper, ou “switch”, peut être positionné à la base du tube ou sur sa longueur, à une extrémité ou une autre. Le choix est sur ce point subjectif, a vous de voir ce qui vous semble le plus ergonomique. Il existe néanmoins trois principaux types de switch.

Le switch à ressort

Dans les switches à ressort, le bouton est maintenu en position repos par… eh oui, un ressort. Quand on appuie sur le bouton, on va contracter le ressort jusqu’à ce que le contact se fasse. C’est un mécanisme simple que l’on retrouve dans toutes les positions de switch possible. Il est en effet assez compact, pour peu qu’on utilise un petit ressort, pour pouvoir se positionner n’importe où sur le tube.

La maintenance de ces switches est relativement simple, et vous pourrez facilement remplacer le ressort si vous souhaitez que la pression pour déclencher soit plus forte ou au contraire plus souple. A la longue, il est possible que le ressort perde de sa force et qu’il faille le remplacer.

Dans certains cas, le ressort lui-même sert de conducteur. Il fait partie du circuit électrique entre la batterie et le montage. Ce système est globalement moins efficace, puisqu’il rajoute des points de contact au circuit, et que le ressort lui même est rarement d’un diamètre important. La conductivité sera moins bonne, et le risque de points chauds accru.

Le switch à aimant

Le ressort peut être remplacé par deux aimants qui l’opposent. Dans ce cas, le bouton est maintenu au repos par le magnétisme des aimants montés en opposition. Ce système est très simple également mais la teille requise pour les aimants le limite le plus souvent aux switches positionnés à la base du tube.

L’entretien est inexistant, mais les aimants peuvent perdre leur magnétisme et ils ne seront pas forcément faciles à remplacer, puisqu’il faudra en trouver de la même forme, en général annulaire. Cela se produit heureusement rarement, ce qui rend ce système convaincant malgré l’absence de possibilité de réglage.

Le switch à vérouillage

Certains switches ont enfin la possibilité d’être verrouillés afin d’éviter les déclenchements involontaires, dans la poche par exemple. C’est bien entendu un avantage pratique incontestable. Le mécanisme de blocage varie d’un modèle à l’autre, et prend forcément un peu de place, ce qui augmentera légèrement la taille du mod.

Enfin, certains switches ont une pièce montée sur ressort qui permet de plaquer la batterie elle-même afin qu’elle ne bouge pas dans son logement. Il est agaçant de sentir la batterie se déplacer à l’intérieur du mod dès qu’on le bouge un peu rapidement, cette option est donc facilement agréable au quotidien.

Le tube

Au delà du design et de la décoration, aussi subjectifs qu’on puisse l’être, il y a deux paramètres à prendre en compte concernant le tube lui-même: le métal utilisé pour sa réalisation et la possibilité d’ajouter un fusible.

Le métal utilisé

Vous trouverez des tubes méca en cuivre, en étain, en acier inoxydable, en titane, en aluminium… entre autres. Le cuivre en particulier est souvent vanté pour ses qualités conductrices. Vous verrez souvent la mention commerciale “en cuivre pour une meilleure conductivité” dans les boutiques spécialisées. C’est un argument purement marketing: la conductivité du cuivre est effectivement supérieure à celle de l’inox par exemple, mais dans le cas d’un mod méca la différence est tout simplement négligeable, de l’ordre de 0.1% sur la puissance finale. C’est humainement imperceptible.

Cela n’implique pas que tous les mods se valent en conductivité, loin de là. Mais les différences ne se font qu’au niveau de la qualité de conception du connecteur et du switch, au niveau des points de contact en particulier. Le métal utilisé n’a aucune incidence, malgré la croyance répandue du contraire. S’il y a une différence entre deux mods, elle ne peut physiquement pas venir du métal utilisé, elle vient forcément d’autre chose.

Le choix sera donc exclusivement esthétique, mais sachez également que le cuivre demande un entretien régulier. Il a tendance à s’oxyder et à se recouvrir d’une pellicule verdâtre qui n’est pas conductrice. Les contacts sont souvent réalisés en cuivre quel que soit le métal du tube, il faudra alors les entretenir très régulièrement pour ne pas voir fondre les performances de votre mod. Le plaquage à l’or des contacts permet de protéger le cuivre de l’oxydation et donc de rendre l’entretien bien plus simple. 

Les protections électroniques

Afin de palier au risque inhérent aux mods mécaniques, certains fabricants proposent des fusibles ou des protections électroniques à insérer entre la batterie et le mod. Les fusibles peuvent être mécaniques ou électroniques, et plus ou moins longs. En tout état de cause, ils ne font que protéger le circuit en cas de surchauffe ou de courant trop important. Ils n’offrent aucune régulation, l’atomiseur est toujours électriquement en contact direct avec la batterie, le tube restera donc un mod mécanique avec tout ce que cela suppose, la sécurité en plus.

Certains mods permettront d’installer ce dispositif avec un ajustement de la longueur du tubes, d’autres ne le pourront pas. Si vous envisagez d’utiliser un fusible, vérifiez bien que le mod qui vous tente puisse l’accepter.

Vous trouverez également dans le commerce des “kicks”, qui se placent comme les fusibles mais qui offrent une régulation de la puissance. Ils sont en général plus longs, mais surtout ils transformeront votre tube en mod électronique, fini la vape méca avec ces dispositifs!

En résumé

Si la vape méca est la plus simple qui soit, le choix d’un tube ne l’est pas forcément. Loin d’être un défaut, c’est la conséquence de l’infinie personnalisation possible des tubes mécas, et un des charmes de ce style de vape. Au delà des critère subjectifs de couleur, de forme ou de métal employé, ces critères objectifs vous permettront de trouver celui qui correspondra le mieux à votre utilisation et à votre vape… ou vous feront commencer une collection.