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Michael Siegel : “pas de preuves scientifiques pour interdire le vapotage dans les lieux publics”

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Le professeur de santé publique américain et militant anti-tabac Michael Siegel révèle des données sur l’air dans des magasins spécialisés dans les produits de la vape. Dans ces environnements fortement exposés à la vapeur, les analyses n’ont pas révélé la présence, ou en très faible quantité, d’éléments nocifs pour la santé.

Pour évaluer l’exposition des personnes travaillant dans les magasins de vape spécialisés, le département de Santé publique californien a mené une campagne d’analyse de l’air ambiant dans ces boutiques à travers tout l’état. Michael Siegel a pu se procurer les résultats des analyses réalisées dans l’un de ces magasins qu’il a publiés sur son blog « The Rest of the Story ».

Non détecté

Le professeur de l’Université de Boston détaille “les conditions défavorables” des prélèvements d’air. Lors de l’échantillonage il n’y avait pas de système de ventilation actif, des nuages ​​de vapeur étaient visibles, la plupart des salariés vapotaient ainsi que les 13 clients présents.

Les principaux résultats du prélèvement tels que publiés par Michael Siegel  révèlent les résultats suivants :

  • Nicotine: non détecté
  • Glycidol: non détecté
  • Formaldéhyde: 7,2 ppb
  • Diacétyle: non détecté à l’aide d’une méthode standard
  • 2,3-Pentanedione: non détecté en utilisant une méthode standard
  • Acétyle butyryle: non détecté en utilisant une méthode standard
  • Acetoin: Non détecté en utilisant une méthode standard
  • Acétone: non détecté
  • Ethyl benzène: Non détecté
  • M, p-Xylène: non détecté
  • O-Xylène: non détecté
  • Toluène: non détecté
  • Acétaldéhyde: non détecté
  • Acétonitrile: non détecté
  • Alpha-pinene: non détecté
  • Benzène: non détecté
  • Chloroforme: non détecté
  • D-Limonene: non détecté
  • Chlorure de méthylène: non détecté
  • Méthacrylate de méthyle: non détecté
  • N-hexane: non détecté
  • Styrène: non détecté

Le scientifique explique que “le niveau de formaldéhyde détecté est cohérent avec les niveaux normaux d’air intérieur et extérieur du formaldéhyde dans les conditions de base“.

Pas de risque significatif

Des relevés effectués par l’Institut national pour la santé et la sécurité au travail (NIOSH) dans un autre magasin spécialisé ont montré des résultats similaires. Les inspecteurs recherchaient la présence de formaldéhyde, d’acétaldéhyde et de trois composants chimiques associés à la “maladie du travailleur du pop-corn”. Ces analyses ont également montré des niveaux minimes de ces substances sans risque significatif pour les clients. 

Pour Siegel, la deuxième étude menée dans les conditions extrêmes d’un magasin de vape, comme lors de la première étude, constate qu’il n’y a aucune preuve d’exposition significative à des produits chimiques dangereux. Il y voit une preuve supplémentaire que, dans les conditions de  vie réelle, le « vapotage passif » ne semble pas poser de risques significatifs pour la santé.

Preuves raisonnables

Sur la base des preuves scientifiques actuelles, je ne vois pas la justification de l’interdiction de vapoter dans la plupart des lieux publics” insiste l’expert de Santé publique, qui rappelle que ces mots viennent “d’une personne qui a consacré pratiquement toute sa carrière à interdire de fumer dans les bars, les restaurants, les casinos et tous les autres lieux de travail intérieurs (et même les sièges extérieurs des restaurants)” avant d’enfoncer le clou “je ne suis certainement pas favorable pour minimiser les risques pour la santé des expositions environnementales évitables.

Mais pour que le gouvernement interdise un comportement, tel que le tabagisme ou le vapotage “il doit y avoir des preuves raisonnables” et “je ne vois pas d’élément de preuve raisonnable pour le moment que [le vapotage passif] représente un risque significatif pour la santé des personnes”.

 

 

8 réponses à “Michael Siegel : “pas de preuves scientifiques pour interdire le vapotage dans les lieux publics””

  1. Titan dit :

    Yesssssssssss !

  2. Bernard Wojcieszynski dit :

    C’est bon ça !!

  3. Patrick Rvs dit :

    Le cirque continue…

    Pas de preuve scientifique de quoi ?

    Les instances qui souhaitent interdire le vapotage en public le font par principe d’égalité. Rien à voir avec un quelconque danger associé au vapotage passif.

    Pourquoi les vapoteurs seraient-ils autorisés à inhaler aux yeux de tout le monde, fumeurs compris, en utilisant un dispositif similaire à la cigarette (càd pas invisible ou discret comme le patch ou le chewing-gum), leur dose de nicotine alors que les fumeurs en sont interdits ?

    Siegel ferait mieux de dépenser son temps et son énergie dans des causes justes. Par exemple pour un meilleur contrôle des e-liquides, pour des contrôles qualité des e-cigs plus sûrs, pour l’information impartiale du public, etc.

    Dans les études qui montrent un danger associé au vapotage, monsieur trouve toujours un vice de protocole. Enfin toujours… Pour les études dont on parle le plus en tout cas… Parce qu’il passe sous silence la très grande majorité d’entre elles, et qui montrent de façon de plus en plus certaine que la vapeur d’e-cig a un effet notoire sur les poumons et sur d’autres organes.

    Bizarrement, dans sa grande quête de la vérité (hmmm hmmm), aucune étude qui montrent une absence de nocivité ne sont remises en question, ni analysées par ce grand monsieur de l’objectivité…

    • guitou34 dit :

      Pourquoi les buveurs sont-ils autorisés a boire aux yeux de tous le monde ?

    • barnay dit :

      vous pourriez nous donner les références de ces études qui montrent que la vapeur d’e-cig a un effet notoire sur les poumons et d’autres organes?je suis certain que cela intéresserait beaucoup de monde.

    • tower41000 dit :

      ok. donc on va obliger les gens a s’hydrater par intraveineuse devant les alcooliques la ou l alcool est interdit parce que …? ah oui c est le meme geste. voila voila…

    • Jay dit :

      Alors là, comme mauvaise foi, j’ai rarement vu mieux… Principe d’égalité, argument nul : comme d’autres le disent, si tu arrêtes l’alcool, faut-il interdire aux autres de boire sous ton nez ?
      Ensuite, les e-liquides répondent déjà à des normes qui évoluent sans cesse (AFNOR) et la plupart commercialisés aujourd’hui sur le marché sont de qualité (pas d’alcool, pas d’acétaldéhyde…).
      Concernant la e-cig, cela fait 6 ans que je vapote et je n’ai jamais eu le moindre souci de sécurité. Après, c’est au consommateur de choisir entre un produit de contrefaçon ou de mauvaise qualité à 10 euros ou du matériel pas beaucoup plus cher mais avec de vraies garanties (Eleaf, Joytech…).
      En effet, des vices de protocole sont trouvés dans les études contre le vapotage car… magie, il y a des vices de protocoles… Incroyable ! Aussi, tu remarqueras que toutes les études à charge de la cigarette électronique proviennent généralement de l’industrie du tabac.
      Enfin, en quête de vérité, la cigarette électronique a été créée en 2004. Depuis, aucun souci sanitaire n’a été relevé. Pouvait-on en dire autant de la cigarette même au bout de 13 ans ?
      Bref, je ne sais pas ce que tu fais à poster ici sans avoir d’argument ni de jugeotte. Peut-être es-tu un fumeur frustré mais je ne jugerai pas. Sache que les fumeurs qui sont passés à la vape en sont heureux. Plus de toux nocive, plus d’essouflement, plus de crachat du matin. Une peau bien plus belle, plus d’énergie. Et tout ça, sans embêter personne car pas de vapotage passif. Incroyable non ?
      Merci à toi, Patrick, pour ton intervention constructive.