Plusieurs états de Malaisie ont interdit la vente d’e-liquides nicotinés. Seules les pharmacies et médecins agréés y sont autorisés à les vendre.

Dans une très large proportion (95,8%), les sondés se sont révélés opposés aux interdictions pesant sur les produits du vapotage et favorables aux restrictions d’accès aux mineurs à ces produit, identiques au tabac.
Une minorité de consommateurs estiment que les e-liquides nicotinés devraient être disponibles à la vente en pharmacie (14,6%) et dans les hopitaux avec prescription médicale (11,8%).
La majorité des vapoteurs (44,2%) a déclaré qu’elle continuera à utiliser la cigarette électronique sans tenir compte des interdictions, 20% d’entre eux prévoient cependant d’arrêter de l’utiliser sans lui substituer un autre produit.
Les vapoteurs continuent massivement (87,9%) de s’approvisionner en boutique en e-liquide nicotinés dans des magasins malgré l’interdiction de vente et 63,1% se fournissent en ligne.
Une grande partie des sondés (54,4%) a déclaré s’approvisionner sur le marché noir en e-liquides non nicotinés, et 30,8% les fabriquer soi-même, la majorité d’entre eux appartenant aux couches de la population les moins aisées financièrement.
Les auteurs concluent que l‘interdiction des ventes d’e-liquides nicotinés en magasins a entraîné une explosion du marché noir et de la fabrication maison.
Pour les auteurs, les efforts pour éduquer les utilisateurs de cigarettes électroniques au risque d’approvisionnement en e-liquide nicotinés au marché noir fabriqués maison sont essentiels.
Une enquête menée aux Etats-Unis avait également identifié ce risque de développement du marché noir face aux nouvelles lois qui risquent de faire disparaître 99% du marché de la vape.
Un constat équivalent a été fait à Oman où la cigarette électronique est interdite.
Pour aller plus loin
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[1] Wong, L.P., Alias, H., Agha Mohammadi, N. et al. J Community Health (2017). doi:10.1007/s10900-017-0374-z
















