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Test : L’Hypersonic – Vaponaute

  • Par , le 18/10/2018 à 14h00
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La sortie d’un nouveau Vaponaute créée toujours l’événement et L’Hypersonic ne déroge pas à la règle. Un peu de Mirage, un peu de Supersonic, et beaucoup d’innovation sur cet atomiseur pour des saveurs remarquables.

Un zeste de Mirage et de Supersonic

Difficile de classer l’Hypersonic dans une catégorie précise ! Comme le Mirage, il est en 22 mm de diamètre et reprend l’architecture en deux parties de la base, avec une cuve qui se dévisse de l’ensemble connexion 510 – plateau. On peut donc le classer dans les RDTA, c’est du moins ce qui s’en rapproche le plus. Pour ce qui est de la qualité de réalisation et les finitions, elles sont irréprochables sur notre exemplaire. J’aurais volontiers écrit “comme d’habitude avec Vaponaute”, n’ayant pour ma part jamais eu le moindre souci avec tous ceux que j’ai eu entre les mains, mais on ne peut pas négliger les déboires qu’ont connus certains malchanceux avec leur exemplaire du Supersonic. L’Hypersonic de ce test porte le numéro 1034 dans la série de 1800 exemplaires produits, il a été pris au hasard dans une boîte encore scellée.

On retrouve également comme sur le Mirage une pièce en synthétique, mais cette fois en Ultem, qui fait office de chambre d’atomisation pour concentrer les saveurs.

Du Supersonic, l’Hypersonic reprend la finition gris mat un peu sombre. C’est également un atomiseur prévu exclusivement pour le simple coil à des puissances raisonnables. Le flux d’air est parfait pour une inhalation directe restrictive avec les trois trous ouverts de chaque côté, et peut aller jusqu’au MTL aérien avec un seul. Mais le rapprochement avec le flux d’air du Supersonic s’arrête au décompte des ouvertures.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles de L’Hypersonic de Vaponaute

Type de matériel atomiseur reconstructible
Diamètre 22 mm
Hauteur 29 mm
Contenance 2 ml
Poids 30 g
Type de montage simple coil
Arrivée d’air latérale
Drip tip 510
Matériaux inox, Ultem / polycarbonate

Le coffret comprend

L’Hypersonic (x1), cloche en synthétique (x1), pièces de rechange (x1)

Un bottom feeder original

Nouveauté par rapport au Mirage, l’Hypersonic est compatible avec le bottom feeder. Le canal d’arrivée de liquide remonte tout le long de l’axe central pour ressortir au niveau du plateau juste sous la résistance. Avec un squonk un peu énergique ou si vous utilisez une pompe dans le style de la Pumper, le jet de liquide arrose directement la résistance. Il coule ensuite le long du plateau pour terminer dans la cuve le long des mèches. Difficile de faire mieux côté efficacité et imprégnation du coton, pourtant il n’est pas des plus pratiques pour la gestion du liquide et ce pour deux raisons.

La première, c’est qu’on n’a aucune visibilité sur le liquide restant. Pas de fenêtre pour le voir directement, et regarder par le drip tip ne vous donne pas davantage d’indications. Le seul moyen est de retirer le la cloche, ce qui fait bouger le coton et impose de bien le réaligner par rapport à la résistance en le replaçant. Il faut également espérer que vous n’avez pas été trop fort sur le squonk, puisque si le niveau de liquide dépasse le haut de la cuve l’excédent coule quand vous retirez la cloche. Bref, ce design est esthétique et fonctionne très bien, mais il ne faut pas sous-estimer cette contrainte pratique.

Pour ma part, je l’utilise facilement en contrôle de la température, comme ça pas de goût désagréable quand le coton s’assèche. Je sais qu’il n’y a plus de liquide quand la vapeur diminue, et en ayant repéré comment squonker pour remplir la cuve à partir de là, il n’est plus nécessaire d’ouvrir pour savoir ce que je fais. Une méthode parmi d’autres pour contourner le problème.

La chambre est réduite

Seconde nouveauté, la forme de l’insert et donc de la chambre. Il entoure complètement la résistance dans un cylindre. L’air arrive vers le bas par les côtés, circule dans le cylindre tout autour de la résistance et ressort par le haut, au niveau du drip tip. À son extrémité, les mèches de coton viennent tomber directement dans la cuve pour une excellente capillarité.

Le plateau ressemble à un postless, avec la résistance partant vers le haut, et il faut veiller à la placer à la bonne hauteur pour tirer le meilleur de cet atomiseur. C’est plus clair avec une photo, il faut assez logiquement placer la résistance au milieu du cylindre. Un montage relativement simple qui demande tout de même un peu de pratique.

Le placement du coton est au contraire très facile et surtout très tolérant, il suffit de laisser le coton bien aérer. Les mèches ne passent pas par une ouverture réduite, aucun risque de les tasser à ce niveau ou de devoir gérer leur diamètre. Aérez au maximum le coton et c’est réglé.

Le résultat est à la mesure des attentes des plus exigeants. La vapeur est dense, ronde, le flux d’air sans la moindre turbulence et les saveurs rien de moins que spectaculaires. Les liquides les plus complexes sont rendus avec un équilibre et un détail vraiment impressionnants, qu’ils soient gourmands ou fruités. Ce nouveau Vaponaute est un peu plus délicat à coiler que les deux précédents drippers, mais le résultat fait rapidement oublier le petit effort qu’il demande.

En résumé

On aime

  • La qualité de réalisation
  • L’nnovation
  • La capacité de la cuve
  • Le rendu des saveurs remarquable

On n’aime pas

  • Le montage demande un peu de minutie
  • Pas de visuel sur le niveau de liquide

Conclusion

5 /5
 

L’hypersonic de Vaponaute est un excellent atomiseur dans la lignée du Mirage. Il est innovant, procure une vape remarquable avec un flux d’air onctueux et un rendu des saveurs exceptionnel. Sa conception rend le montage un peu moins facile que sur le Supersonic ou le Concorde, et le niveau de liquide n’est pas visible. Deux petites contraintes à ne pas négliger, même si ses performances les font rapidement oublier.

 

L’Hypersonic de Vaponaute en images