Le succès de la cigarette électronique est incontestable depuis quelques années, notamment en France. Néanmoins certaines mesures annoncées indirectement par les pouvoirs publics pourraient réduire l’accès à cette méthode de réduction des risques alors que celle-ci devrait être au contraire encouragée selon certains professionnels de santé.
Les pouvoirs publics ne sont pas clairs au sujet de la cigarette électronique
Le docteur Philippe Presles a de nouveau évoqué cette problématique, cette fois-ci sur le site web e-sante.fr dont il est rédacteur en chef, et sur lequel il rappelle dans un premier temps que cet encadrement excessif se vérifie déjà hors de nos frontières. C’est par exemple le cas outre-Atlantique où l’utilisation de l’e-cigarette est interdite dans plusieurs grandes villes américaines.
Une partie des fumeurs vient progressivement à penser qu’il ne serait pas salvateur de passer à la cigarette électronique pour tenter de se sevrer du tabac. Une enquête américaine montre certes que le public connaît le produit beaucoup plus qu’il y a trois ou quatre ans, mais malheureusement la part des personnes qui pensent que la cigarette électronique est moins dangereuse que le tabac a diminué, passant de 85% en 2010 à 65% en 2013, preuve d’une désinformation grandissante relayée par les médias.
Le docteur Philippe Presles regrette la confusion qui est semée lors des multiples attaques envers le vaporisateur personnel. Pourtant les différences entre ce produit et la cigarette traditionnelle sont énormes. La combustion et le tabac sont les facteurs à l’origine des conséquences néfastes pour la santé comme l’aggravation du risque de cancer et d’infarctus, et ils ne sont absolument pas présents dans la cigarette électronique. En outre le vapotage passif n’existe pas selon le médecin, pour qui l’interdiction du produit dans les lieux publics n’est par conséquent pas justifiée. Les pouvoirs publics envoient un message flou aux fumeurs quand ils annoncent des mesures restrictives tout en rappelant que l’e-cigarette est infiniment moins dangereuse que le tabac.
Fort heureusement les professionnels font de plus en plus entendre leurs voix et défendent cette aide au sevrage, cela a encore été le cas très récemment avec l’appel de 68 spécialistes français (dont Philippe Presles) remis à la Ministre de la Santé Marisol Touraine le 30 mai 2014.
Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire……..
Explique un peu ton point de vue Tony
Je crois que c’est clair 😉
J’ai repris le célèbre non sens de Coluche qui parlait des politiques pour le projeter sur le comportement de ces derniers à l’heure actuelle sur la vape.
Ils naviguent à vue, aucune décision forte en raison des enjeux.
2 millions grosso modo de personnes, cela représente un électorat important d’autant que quasiment tous les vapoteurs sont dans la catégorie des gens susceptibles de voter. Peur de prendre une position dangereuse médicalement si la vape se révèle nocive dans 5 ans (big procès de masse) ou au contraire en dénigrant celle-ci et donc en favorisant les gens à continuer de fumer (big procès de masse ?).
Tu y ajoutes le manque énooooooorme à gagner avec la baisse de la consommation de tabac qu’il faut bien compenser d’une manière ou d’une autre et tu obtiens un je ne suis ni pour ni contre bien au contraire….
Je parle bien sur des politiques décideurs pas de certains moins “puissants” et donc finalement plus aptes à prendre une position courageuse sur le sujet comme certains scientifiques.
Attention, je n’encense pas QUE ceux qui sont pour la vape mais je reconnais le courage de tous ceux qui tiennent un vrai discours sans langue de bois ET avec un argumentaire.