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Le gouvernement américain confirme l’absence de formaldéhyde dans la vape

Mis à jour le 19/04/2023 à 11h58
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Le U.S. Centers for Disease Control and Prevention (CDC) vient de débunker à sont tour la présence de formaldéhyde dans la vape, une rumeur qui court depuis plus de trois ans. Et les résultats sont sans appel.

Le CDC à la rescousse

Selon le CDC, qui est la la principale agence de santé publique du pays, la vape ne contient pas plus de formaldéhyde que l’air normal et quotidien que l’on trouve dans une maison américaine moyenne. En fait, de nombreuses résidences ont probablement des niveaux beaucoup plus élevés parce que le formaldéhyde peut être détecté à l’intérieur des tapis, des tissus d’ameublement, des rideaux et autres textiles, souvent du fait des produits d’entretien utilisés.

La rumeur a été lancée par un article paru en janvier 2015 dans le New England Journal of Medicine (NEJM). Les auteurs avaient conclu qu’après une longue série de tests, la vapeur des cigarettes électroniques contiendrait des niveaux potentiellement toxiques de formaldéhyde.

Les défenseurs de la vape ont alors sollicité des scientifiques afin que ces derniers donnent leur avis sur l’étude. Plusieurs chercheurs sont arrivés à la conclusion que les processus expérimentaux utilisés dans l’étude sur le e-cig étaient pour le moins inappropriés.

Les auteurs de l’étude trompeuse sur la vape avaient, intentionnellement ou par erreur, augmenté la chaleur des dispositifs de vape utilisés dans leurs expériences à des températures tellement élevées que la vapeur résultante était mélangée à toutes sortes de substances nocives, et, en tout état de cause, à des niveaux de chaleurs qui ne pouvaient pas être émis par des dispositifs standards en utilisation normale.

En plus du formaldéhyde, il y avait aussi des niveaux hors tableau d’arsenic et des traces d’autres métaux. de nombreux scientifiques qui ont repris l’étude ont émis l’hypothèse que ces émanations provenaient de la surchauffe de la résistance plutôt que du liquide lui-même. 

Une contestation vaine

Tant de scientifiques et d’universitaires se sont opposés à la recherche de 2015 qu’ils se sont regroupés et ont exigé une rétractation imprimée par le NEJM, en vain. Le document original intitulé Hidden Formaldehyde in E-Cigarette Aerosols est toujours disponible en ligne.

S’appuyant peut-être sur ce lien suspect entre la vape et le formaldéhyde, le CDC a récemment publié les résultats d’une étude sur la qualité de l’air. Mais au lieu d’effectuer des recherches traditionnelles en laboratoire, les chercheurs du CDC ont choisi de mener leurs études sur la qualité de l’air dans des boutiques de vape. Le document intitulé Evaluation of Chemical Exposures at a Vape Shop est publié sur le site Web du CDC.

Pour résumer l’étude, les scientifiques du CDC se sont rendus dans des magasins de vape dont les dirigeants s’étaient portés volontaires. L’étude a été réalisée en coordination avancée avec des représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux (DHHS). Il a été demandé aux employés et aux clients passant dans ces boutiques de vapoter activement, à différents endroits du magasin et à différents moment de la journée.

Le CDC a procédé à des tests de détection atmosphérique pour divers produits : 2,3-Hexanedione, 2,3-Pentanedione, Formaldéhyde, diacétyle, Propylène glycol, Acétaldéhyde acétaldéhyde, Acétoïne, Nicotine, Divers composés organiques volatils (COV).

En plus de tester la qualité de l’air à l’intérieur du magasin pendant les horaires d’ouverture, le CDC a également effectué des prélèvements sur les comptoirs, les systèmes d’entreposage et des “surfaces communément touchées” situées dans l’arrière boutique. Ils ont même testé les doigts et les mains de plusieurs employés.

L’étude de 2015 officiellement débunkée

Bien que les tests de qualité de l’air n’aient pas produit des concentrations mesurables de formaldéhyde ou d’autres toxines, les chercheurs du CDC ont remarqué quelques anomalies sur les comptoirs et autres surfaces. Par exemple, un employé avait entreposé de la nicotine juste à côté du déjeuner d’un collègue dans le réfrigérateur de la salle de pause des employés. En dehors de ces anomalies impliquant une erreur humaine de base, le CDC n’a rien trouvé d’alarmant.

“Les résultats de l’échantillonnage de zone ont montré que les concentrations de formaldéhyde de fond étaient similaires aux résultats de l’échantillonnage personnel. Il existe de faibles concentrations de formaldéhyde dans de nombreux environnements intérieurs en raison des gaz dégagés par les meubles, les vêtements et autres matériaux”.

Le CDC n’est pas le premier groupe de scientifiques réputés à affirmer que l’étude de 2015 est fausse. Le Dr Konstantinos Farsalinos, cardiologue de renommée mondiale du Centre de chirurgie cardiaque Onassis à Athènes, en Grèce, a publié ses propres recherches basées sur les procédures scientifiques utilisées par les co-auteurs du rapport qui a fait ses preuves.

Le Dr Farsalinos est arrivé à la même conclusion que le CDC : la rumeur selon laquelle le vapotage exposerait les consommateurs à des doses de formaldéhyde mortel est totalement fausse.

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