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Le Dr Farsalinos pointe une erreur de calcul dans une étude à cent millions de dollars

Mis à jour le 13/09/2022 à 13h21
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Le Dr Farsalinos s’est intéressé aux protocoles d’une grande enquête américaine dont les coûts sont évalués à plus de cent millions de dollars. Stupéfait, il remarque que certaines conversions effectuées sur les taux de nicotine sont complètement fantaisistes.

Les interviewés doivent indiquer leur consommation parmi des données incohérentes

Une méthodologie de calcul erronée conduit à des résultats fantaisistes

Le Docteur Farsalinos est on ne peut plus attentif à toutes les études qui paraissent au sujet de la cigarette électronique. Il suit les travaux en cours concernant le vaporisateur, à l’image de la grande enquête PATH, que nous avons évoquée il y a quelques semaines.

Il a semble-t-il identifié une grossière erreur méthodologique dans le questionnaire élaboré par les scientifiques. Celle-ci porte sur la teneur en nicotine des e-liquides utilisés. Les interviewés doivent indiquer le taux de nicotine contenu dans leur e-liquide (exprimé en mg/ml), ou se référer à une équivalence traduite en pourcentage. Le questionnaire propose ainsi l’équivalence suivante : 1 à 12 mg/ml équivaut à une concentration de nicotine entre 0,1%-0,6%, et 18-24mg/ml entre 1,3% et 1,8%.

Si les chercheurs ont semble-t-il vu juste en indiquant que 0 mg/ml correspondait à 0%, il y aurait selon Farsalinos un problème dans la suite des calculs proposés. Si 1 mg/ml correspond en effet à 0,1%, comment se fait-il par exemple que 13 mg/ml soit équivalent à 0,7% s’interroge le scientifique ?

Un manque de rigueur qui pourrait endommager la crédibilité de l’enquête

Le Docteur Farsalinos invite toutes les personnes qui comprennent l’équation employée à le contacter afin de la lui expliquer. Plus sérieusement, il regrette qu’une étude de grande ampleur (qui devrait être reprise dans de nombreux médias après être parue) soit menée avec un manque de rigueur flagrant. Il s’interroge de l’impact que vont avoir ces erreurs “aussi inattendues qu’embrassantes” sur la crédibilité globale de l’étude.