Hasard ou non du calendrier, une chercheuse de l’Université de San Francisco (UCSF) dépose plainte contre Stanton Glantz pour harcèlement sexuel, le jour où le Time désigne “Les briseuses de silence” personne de l’année 2017.
Eunice Neeley, une chercheuse de l’équipe du militant antitabac et pourfendeur de la cigarette électronique, l’accuse de l’avoir harcelée sexuellement pendant près de deux ans, elle et d’autres femmes et d’avoir retiré son nom de travaux de recherche, en représailles, lorsqu’elle a alerté l’administration de l’université de son comportement.
Le procès verbal publié par Buzzfeed détaille les comportements inadéquats de Glantz. La chercheuse explique qu’il fixait son corps, faisait des commentaires d’ordre sexuels sur sa personne, des commentaires sur d’autres femmes, qu’il l’aurait forcée à le serrer dans ses bras, et aurait affiché un comportement “misogyne et raciste“.
Elle l’accuse aussi d’avoir utilisé sa position pour intimider ses élèves et les dissuader de dénoncer le harcèlement sexuel et les abus émotionnels. Toujours d’après ce document, Glantz aurait dit à plusieurs étudiantes qu’en tant que professeur titulaire : “vous pouvez violer la fille du vice-chancelier et conserver votre travail.”
L’avocat de Neeley a déclaré que sa cliente n’était pas la seule victime de l’inconduite de Glantz et qu’il y aurait plusieurs autres témoins et victimes de son harcèlement sexuel.
Buzzfeed indique que Glantz n’a pas répondu à une demande de commentaires.