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L’AIDUCE dénonce la mauvaise foi du Haut Conseil de la Santé Publique

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Selon l'association qui défend les droits des vapoteurs français, le Haut Conseil de la Santé Publique n'est pas impartial dans son analyse des faits.

Selon l’association qui défend les droits des vapoteurs français, le Haut Conseil de la Santé Publique n’est pas impartial dans son analyse des faits.

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) avait émis au printemps 2014 un avis évaluant les bénéfices et les risques que présenteraient la cigarette électronique. L’AIDUCE s’est intéressée aux conclusions de la HCSP et a observé de nombreuses inexactitudes dans leurs travaux.

Premièrement, le HCSP met particulièrement en avant des études censées démontrer la nocivité des vaporisateurs et ignore les recherches qui tendent à montrer le contraire. Cette institution semble même fréquemment suivre les conclusions des travaux se focalisant sur les supposés dangers de l’e-cigarette, même si ceux-ci présentent clairement des problèmes de fond (bien souvent sur la qualité des protocoles expérimentaux).

A l’inverse, le HCSP rejette les recherches plus crédibles aboutissant aux conclusions rassurantes sur la cigarette électronique. Enfin selon l’AIDUCE, il surestime à tort la prévalence du vapotage chez les jeunes. C’est d’ailleurs leur principale inquiétude évoquée dans son rapport de l’an passé, “le risque d’entrée en addiction nicotinique des adolescents et leur détournement vers le tabagisme.”

L’AIDUCE a souhaité échangé avec cette institution à l’automne dernier, mais la proposition est restée sans réponse. Elle ne baisse pas les bras face aux silences des autorités et a récemment écrit aux députés, aux sénateurs, ainsi qu’aux Présidents des Commissions des affaires sociales du Sénat et de l’Assemblée nationale.

L’AIDUCE sera présente à la manifestation du dimanche 15 mars aux côtés des professionnels de santé français pour dénoncer spécifiquement l’article 53 du nouveau plan santé proposé par la ministre Marisol Touraine, et qui permettrait au gouvernement de transposer la Directive européenne par ordonnance.