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La Nouvelle-Zélande s’ouvre à la réduction du risque tabagique

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La Nouvelle-Zélande s’est fixée comme objectif d’être en 2025 un pays “sans fumée” de cigarettes. Le gouvernement néo-zélandais, décidé à exploiter le potentiel du vapotage, a annoncé que les e-liquides contenant de la nicotine seront prochainement autorisés à la vente.

Les fumeurs encouragés à s’initier au vapotage

Le gouvernement néo-zélandais a annoncé qu’il allait faire évoluer la réglementation des produits du vapotage et notamment  légaliser la vente et la fourniture des produits contenant de la nicotine.

Les changements proposés vont suivre la voie législative, la loi ne devrait pas entrer en vigueur avant juin 2018.

Les e-liquides nicotinés ne seront pas taxés comme les cigarettes conventionnelles et ne seront pas soumis à des restrictions relatives à leur emballage. Le Ministre Adjoint de la Santé Nicky Wagner a même encouragé lors de cette annonce les journalistes présents au parlement à s’initier au vapotage.

J’incite toutes les personnes qui fument à passer à la cigarette électronique” a-t-il affirmé ce mercredi. “Nous pensons [que ces produits] sont 95% moins nocifs que le tabac” a ajouté Wagner, faisant référence à l’étude publiée par Public Health England.

Les vapoteuses resteront néanmoins interdites aux moins de 18 ans et le vapotage sera proscrit là où la cigarette est déjà interdite. Ces dispositifs seront aussi soumis à des restrictions concernant la publicité. Les distributeurs seront autorisés à promouvoir leurs produits en vitrine mais il sera interdit de faire la promotion des cigarettes électroniques dans la rue sur des panneaux d’affichage, à la radio ainsi qu’à la télévision.

Les boutiques de cigarettes électroniques échappent néanmoins à ces interdictions, elles pourront exposer leurs produits en magasin (y compris dans les vitrines), les promouvoir à l’extérieur, proposer des remises, des échantillons gratuits, des prix de fidélité, etc.

Subventions

Le gouvernement ne va pas assez loin selon Marewa Glover, de l’École de santé publique de l’Université Massey. L’interdiction de vapoter là où il n’est déjà pas permis de fumer “crée de la confusion” dans l’esprit du grand public. Le professeur Janet Hoek de l’Université d’Otago redoute quant à elle que la publicité des cigarettes électroniques en vitrine ne touche les plus jeunes.

En outre, le Ministre Adjoint de la Santé a déclaré que la vapoteuse pourrait être subventionnée par les autorités si elle était considérée à l’avenir comme un outil d’aide à l’arrêt du tabac. Il projette d’introduire un cadre réglementaire qui permettrait d’évaluer et d’approuver les nouveaux produits, tels les produits de la vape ou les dispositifs de tabac à chauffer type iQos,  disponibles sur le marché comme des alternatives aux cigarettes.

La Nouvelle-Zélande s’est fixé comme objectif de devenir un pays sans fumée de tabac, à l’horizon 2025

Elle compte environ 546 000 fumeurs, soit 15% des adultes. 5 000 personnes meurent des suites d’une maladie causée par le tabagisme chaque année dans ce pays. Leur espérance de vie est plus faible de 14 années par rapport à l’espérance de vie moyenne.


Pour aller plus loin : nos articles sur la Nouvelle-Zélande.

 

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