Des chercheurs américains de l’Université de Vanderbilt dans le Tennessee estiment que la nicotine pourrait bien améliorer les fonctions cognitives des personnes qui ont subi une chimiothéraphie.
Le docteur Dr. Paul Newhouse rappelle que la nicotine peut avoir des effets positifs, mais que c’est son système d’absortion le plus courant, le tabagisme, qui est nocif. La nicotine est une molécule notamment présente dans les feuilles de tabac, les feuilles de tomates et une grande variété de plantes. Cette substance contribue à stimuler certaines régions du cerveaux liées à l’apprentissage et à la concentration et pourrait avoir un effet thérapeutique.
Le chercheur constate que les patients vivent désormais plus longtemps après un cancer et qu’il est important maintenant de travailler sur leur qualité de vie après la maladie.
Le Docteur Newhouse et l’une de ses étudiantes diplômées vont mener une étude pour évaluer les effets à long terme de la nicotine sur des patientes atteintes du cancer des seins.