Ghyslain Armand a interviewé le Dr Goniewicz dans son bureau de l’Institut Roswell Park Cancer à Buffalo, en pleine polémique sur le benzaldéhyde. Il a pu lui poser quelques questions sur cette dernière publication qui abordait les risques potentiels des arômes, et notamment celui de cerise.
Interview en anglais sous-titrée en français
Le spécialiste qui est le premier auteur ou co-auteur de plus de 40 publications autour de la nicotine, du tabac et de l’e-cigarette explique que l’étude a examiné un seul composé, le benzaldéhyde. Il pense que le composé ciblé est présent est la plupart des e-liqudies, mais sa concentration est la plus élevée dans les e-liquides à la saveur de cerise.
Effets secondaires ?
Il peut arriver que l’on ressente des effets secondaires après avoir utilisé certains e-liquides : toux, irritations. Il est important, reconnaît le spécialiste, d’essayer différentes saveurs.
On sait peu de choses encore des effets secondaires liés aux différents arômes des cigarettes électroniques et la force de l’Institut Roswell Park Cancer est justement d’étudier l’effet de l’exposition des cellules humaines extraites de l’appareil respiratoire à différents composés.
Ces tests de laboratoire ont pour objectif d’aider les scientifiques à comprendre les mécanismes d’action de produits chimiques tels que le benzaldéhyde sur les êtres humains.
Le principal risque avec la cigarette électronique est l’exposition répétée au cours des années à ces substances.
Comment les fabricants communiquent-ils ?
Dans une deuxième partie de la vidéo, Amandine Billaud, responsable export pour le fabricant français de e-liquides “Vincent Dans les vapes” rappelle l’étude et blâme les médias pour leur discours déformé sur la vape.
L’étude montre que certains composés contenus dans les e-liquides peuvent être irritants, il n’est pas question de toxicité.
Des efforts sont faits par les Européens, mais aussi en Amérique du Nord pour garantir un niveau de confiance fiable pour les e-liquides. Les choses ne vont pas aussi vite que le marché sne e développe mais les fabricants devront faire face à des défis majeurs en 2016 en Europe et aux États-Unis.
“Les normes françaises qui ont été publiées en 2015 aident les fabricants à être prudents avec ce qu’ils font. Espérons qu’il en sera de même aux États-Unis bientôt “, ajoute-elle.