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Interdite de vente en Suisse, la nicotine des e-liquides est pourtant en grande partie produite là-bas

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Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Alors que les vapoteurs suisses peinent à trouver des e-liquides contenant de la nicotine, la majeure partie de cet alcaloïde utilisé par de nombreux industriels de l’e-cigarette et de la pharmacie est vendue par une société du pays. Un paradoxe qui trouve sa source dans la législation actuelle.

Pour les fumeurs suisses la cigarette électronique n'est pas aussi accessible qu'en France.

Pour les vapoteurs suisses, la cigarette électronique contenant de la nicotine reste difficilement accessible.

La cigarette électronique connait un succès fulgurant en Europe, on estimerait à près de 7 millions le nombre de vapoteurs réguliers du produit. En Suisse, 7% de la population aurait déjà testé l’e-cigarette selon l’Office fédéral de la santé publique, et Christian Lusser, porte-parole de Swiss Vape Trade Association, estime que “10% des fumeurs seront des vapoteurs“, d’ici 2 à 5 ans.

Néanmoins nos voisins Helvètes doivent se procurer les flacons d’arômes contenant de la nicotine à l’étranger, puisqu’ils sont actuellement interdits à la vente en Suisse. Et pourtant, c’est un laboratoire du canton d’Argovie qui est à l’origine de plus de 50% de la production de nicotine mondiale, qu’on retrouve notamment dans les patchs et les cigarettes électroniques. Il s’agit de Siegfried AG, plébiscitée par de nombreux fabricants, puisqu’elle bénéficie de l’image de rigueur et de professionnalisme de son pays.

Les vapoteurs se font tout de même entendre de l’autre côté des Alpes, certains d’entre eux se sont regroupés au sein de l’association de vapoteurs en Suisse, Helvetic Vape. Ils contribueront peut-être à faire évoluer positivement la législation et favoriseront l’ouverture de boutiques spécialisées, encore peu nombreuses en Suisse en 2014.