Vous êtes ici : Vaping Post » Société » Interdiction de vapoter au travail : vers une baisse de productivité ?

Interdiction de vapoter au travail : vers une baisse de productivité ?

    Annonce
  • Calumette
  • le petit vapoteur
  • Pulp
  • Vaporesso
  • Innokin

Le flou persiste quant à l’autorisation de vapoter sur son lieu de travail comme l’a évoqué le Professeur Bertrand Dautzenberg en commentant les dernières mesures du plan anti-tabac de Marisol Touraine. De nombreux vapoteurs s’inquiètent d’une probable interdiction de la cigarette électronique en entreprise, à l’image d’Hélène Decommer, de la rédaction du Plus.

Ma productivité va baisser

La cigarette électronique interdite au travail : ma productivité va baisser, c'est sûr

L’e-cigarette interdite au travail : ma productivité va baisser, c’est sûr“, à lire sur Le Plus du Nouvel Obs.

Celle qui a adopté le vaporisateur personnel depuis plus d’un an vante les bienfaits du dispositif et évoque la probable tentation de revenir vers le tabac en cas d’interdiction stricte de l’e-cigarette sur son lieu de travail.

Cette journaliste apprécie d’une part les économies réalisées en passant de la cigarette traditionnelle à celle électronique. D’autre part, elle présente un argument finalement rarement mis en avant : le fait de retrouver une atmosphère saine, ce qui peut être autant profitable pour l’ancien fumeur que pour ses proches. En outre, son sevrage lui a permis de retrouver des sensations oubliées lors de la pratique sportive, avec des bénéfices incontestables pour la respiration.

Et si Hélène Decommer a rapidement adopté l’e-cigarette, c’est certainement en partie grâce à la possibilité de vapoter au travail qu’elle juge comme responsable d’une augmentation de productivité. Il faut préciser qu’elle a fait preuve de bon sens en demandant à ses collègues de bureau si sa vape ne les dérangeait pas.

Mais si la cigarette électronique était interdite en entreprise, les avantages liés à ce produit s’évaporeraient… Réduire son attractivité pourrait par ailleurs empêcher de nombreux fumeurs à ne pas vouloir expérimenter cette méthode de réduction des risques. Pour cette journaliste les récentes mesures annoncées par la ministre concernant l’e-cigarette relèvent plus “d’une question de principe que de santé publique“.

22 réponses à “Interdiction de vapoter au travail : vers une baisse de productivité ?”

  1. Patricia dit :

    Tout à fait ! Enfin un article qui le dit clairement. Bravo Madame.

    En revanche ça aurait été possible ne pas dire “fumer” en parlant de vaper ? Un peu raté sur ce coup là…

    • baptiste dit :

      On dit aussi “vapoter”

      • Patricia dit :

        Vi, au choix. 🙂

        Pour la productivité, dans la mesure où la perte de productivité des entreprises à cause des fumeurs serait évaluée à 18 Milliards/ an en France ( d’où le conditionnel),

        ça doit chiffrer un peu quand même, dans la mesure où il faut quitter son poste. Mais moins car le vapoteur est en meilleure santé, donc est sensé prendre moins d’arrêts maladie. Ceci dit vaper ne nous transforme pas en superman non plus.

  2. Tony Fiant dit :

    100 salariés
    25% de fumeurs
    Une pause vape toutes les deux heures soit 4 (3 intervalles mais souvent on commence sa journée avec) d’une durée de 5 minutes
    On a donc 500 minutes de pause soit 8 heures approximativement.
    Un salarié de moins.
    Baisse de prod : 1 %, invisible dans le tertiaire en général, visible chez les autres.
    Bien sur, si la pause dure 10 minutes, on passe à 2 %…
    Je pense qu’on est plus pres des deux mais cela depend de la souplesse sur les pauses clopes mais aussi du type meme du travail.

    • Patricia dit :

      C’est sur que pour une caissière ou au contraire un jardinier, c’est tout différent….
      Pour ma part, la pause toutes les deux heures faut oublier, ça va juste être le retour du stress pendant 8 à 10 h, voilà.

      • Tony Fiant dit :

        Tu es trop jeune… dans la vape.
        Perso, je peux rester beaucoup plus longtemps sans vaper que fumer. 5/6 heures sans pbm. Mon taux : je varie de 6 à 18 suivant le stock des boutiques et cela ne change rien à ma fréquence de bouffées. J’évite le 0 pour le hit.
        Apres, les courbes d’assimilation de la nicotine sont à biaiser par le fait que l’on peut vaper non stop, par exemple une bouffée toutes les 3 minutes toute la journée ce qui n’est pas possible avec la clope sauf fumeurs tres haut de gamme.
        D’autre part, la durée d’aspiration est souvent supérieure à 5 secondes en vape (d’où d’ailleurs la sécurité de coupure apres 10 secondes sur la plupart des mods) ; avec une clope, c’est limite impossible.

        • Patricia dit :

          Je le savais que tu allais dire ça, mais tu n’es pas le sujet à risque toi. Tu sera juste dérangé, c’est tout, dans ta vape.
          Faut penser justement aux millions de fumeurs qui ne pourront pas se sevrer avec ces lois idiotes. Toi tu es (presque ) tranquille. Eux ne sont même pas encore au début du commencement, et ils sont plus en danger.

          • Tony Fiant dit :

            Ouais sauf que l’addiction à la nicotine ne semblerait pas être aussi forte que prévue. Je crois que l’on se focalise un peu trop sur cet aspect.
            On va me répondre, oui mais toi, tu es sevré.
            Ok, mais pendant presque un an, j’ai tourné en 18 et depuis quelque mois, je butine sur les différents taux, je n’ai observé aucun effet de manque ni changement comportemental.
            Je pense que l’addiction, on en a déjà parlé, est multiple et que l’on met tout sur le dos de la nicotine.
            Apres, c’est un bon moyen psychologique pour faire croire aux fumeurs que tout depend de la nicotine et donc les rassurer en les faisant débuter par des liquides à forte teneur.
            Ainsi, ils seront auto persuadés de ne pas être en manque.
            Je ne dis pas, je te vois venir, que la nicotine n’est pas addictive mais elle l’est bien moins que ce que l’on veut nous faire croire, y compris paradoxalement BT pour entretenir la dépendance a ses produits, et qu’elle est l’incarnation de toutes les dépendances.
            C’est pourquoi je suis réservé sur les courbes d’assimilation du tabac et de la vape.

          • Patricia dit :

            Je ne pense pas comme toi.

            N’as tu pas au début continué la cigarette ?

            C’est l’addiction à la cigarette qui est tenace, car l’effet de la nicotine dans le tabac est potentialisé et pour s’en débarasser il faut beaucoup de nicotine au début.

            Quand on se déshabitue de la cigarette, la nicotine perd son effet addictif peu à peu. Pour ça que toi, qui en consomme encore, tu n’en ressens plus le besoin tant que ça. Elle n’est pas potentialisée dans les e liquides.

            L’effet de la nicotine fumée est important aussi : quand on envoie une grande quantité aux récepteurs d’un coup, ce qui se passe avec la cigarette, alors on va augmenter la dépendance.

            Quand on envoie une petite dose, mais plus constante, on va diminuer cette dépendance. c’est comme ça que fonctionnent les patchs.

            Pour ces raisons, je maintiens ce que je disais au dessus. Avant de se désaccoutumer de la nicotine fumée du tabac, il faut pouvoir vaper beaucoup et souvent, et c’est la vape qui va peu à peu te sevrer de la nicotine, même si tu en prend encore tu es bien moins dépendant.

          • Tony Fiant dit :

            Non, des que j’ai reçu mon ego, je n’ai plus jamais touché une cigarette, jamais… apres 25 ans de tabac à raison de 30 clopes jour.
            Le pire, le mieux est que je ne voulais pas arrêter mais juste essayer pour voir.
            La nicotine est potentialisée par les additifs présents dans les clopes.
            En voyant ce qui m’est arrivé avec mon profil de théoriquement fortement dépendant, je me dis qu’il y a une dépendance forte sur un court laps de temps puis rapidement bien plus faible.
            Je conforte mon opinion avec mon 1er arrêt du tabac sans vape, tres dur les premières heures mais dès le lendemain, c’est bien moins pire comme on dit.
            Tout ceci m’amène à en déduire que soit :
            1) j’ai une facilité physiologique concernant la dépendance mais j’en doute car j’ai une addiction aux addictions, tendance à l’excès…
            2) L’addiction aux additifs est forte mais de courte durée, l’addiction à la nicotine est plus longue mais plus faible et qu’en conséquence, l’addiction des deux ensemble est importante à court terme mais diminue tres rapidement.

          • Patricia dit :

            C’est intéressant ce que tu dis, car le fait d’avoir plusieurs addictions, ça peut compenser le manque de l’une avec l’autre….
            Bon on va conclure que chacun est différent, que chaque sevrage est différent, mais bon, tu reconnaitra avec moi j’espère que cette loi ne risque pas d’aider les futurs vapoteurs. Considérant le nombre de fumeurs actuels, c’est juste catastrophique ça.

          • Tony Fiant dit :

            Sur la partie psychologique, c’est possible, sur l’aspect physiologique, c’est moins certain.
            Pour la loi, en caricaturant à l’extrême, oui, on frise le génocide…
            Bon, je retourne à mon chocolat 🙂

  3. Remz dit :

    Faut pas chercher de midi à 14 heures, la nicotine vapée met 7 fois plus de temps (plus ou moins en fonction du matériel) à être assimilée en taux égal par rapport à la nicotine fumée, donc on tète plus pour avoir un shoot égal ou du moins satisfaisant par rapport à la clope.
    Et ça c’est un argument que je reçois car au travail, dur de jouer avec ce temps difficilement compressible (ou alors faire sauter la barre des 20mg). Si une loi vient à passer, j’espère que les “partenaires sociaux” sauront faire la part des choses.

    Par pure provoc’, je ne peux m’empêcher de citer ce bon mot, dit ailleurs par quelqu’un d’autre … :
    “je ne vois pas pourquoi les vapoteurs auraient moins de pauses que les fumeurs”
    Cynique mais drôle

    • Tony Fiant dit :

      Autre provoc : je pense que la position des partenaires sociaux sera à l’identique des politiques ou des dirigeants : si pas significatif en nombre, aucun intérêt.

  4. nagroM dit :

    “Une baisse de la productivité”: sérieusement ? Je suis sûr que cet argument a été donné par les fumeurs quand il a été interdit de fumer sur le lieu de travail. Personnellement je ne vapote pas au boulot et, plus globalement, je me suis toujours dit que si l’endroit où je me trouve est sans tabac, alors il était sans vapote pour moi aussi. Certes la vapeur d’une e-cig n’est pas nocive, contrairement à la fumé d’une cigarette traditionnelle. Néanmoins, elles représentent toutes les deux une nuisance dans des endroits clos (odeur désagréable, brouillard qui s’installe). Si vous me répondez que vous demandez toujours autour de vous si ça dérange les gens, j’ai envie de vous répondre que cela peut s’appliquer aussi à la clope.

    Dans l’article, il est aussi dit que “si la cigarette électronique était interdite en entreprise, les avantages liés à ce produit s’évaporeraient”. Combien de personnes ont quitté la cigarette juste parce qu’ils pouvaient vapoter au bureau ? Il y en a pour qui c’est le seul avantage ? La santé, les économies réalisées, le plaisir de chercher du matos… Ça n’en est pas ?

    Tout ça pour dire qu’on va arriver dans une période charnière et de notre comportement dépendra le futur de millions de fumeurs/vapoteurs. Si on se trompe de combat, on va droit dans le mur. La liberté de vaper, ce n’est pas pouvoir s’enfumer n’importe où. C’est avoir la possibilité de quitter le tabac et de réussir son sevrage grâce à l’e-cig. Tout simplement. La loi qui vient de passer ne remet pas ça en cause. Faisons en sorte que cela reste ainsi. Ni plus, ni moins.

    • Tony Fiant dit :

      Sauf que la dite décision manque furieusement de clarté. Espaces clos collectifs de travail, certains endroits public, etc.
      S’il y a sujet à interprétation, c’est mal parti.
      Exemple simple : j’ai un bureau privatif mais, bien entendu, certains peuvent parfois y entrer, je peux vaper ou pas quand je suis seul ?
      Ne nous leurrons pas, les réglementations de viendront pas du comportement des vapoteurs mais bien de décisions politiciennes basées sur des convictions personnelles et des intérêts des industries concurrentes.
      Et, pour cela, par principe, je suis contre.
      C’est naïf voire puéril mais j’en suis conscient et je place le principe au dessus de ces lois qui ne restent que des textes sans transcendance.

    • Titan dit :

      Pendant longtemps, on a tous fumé sans se préoccuper de notre santé et de celle des autres, même si avant la loi Evin, on avait obscurément conscience du problème. Depuis ces dernières années jusqu’à aujourd’hui, la puissance de communication des médias font qu’on NE PEUT PAS ne pas savoir ce que représente le tabac. Mais c’est aussi valable pour la E-Cig (qu’on veut bizarrement museler). Quelqu’un qui va vouloir m’allumer à cause de la “trace d’odeur de vanille” qui va traîner dans l’air pendant 30 secondes saura également que je ne mets pas sa santé en danger … en opposition totale avec son odeur de patchouli radioactif qui ne réussit même pas à planquer une putain d’odeur de transpiration qui m’indispose grave velu depuis plus d’une heure dans ce compartiment de RER …
      Au boulot, la chef du CHCT m’a demandé “gentiment” de ne plus vaper dans les couloirs d’accès pour je cite “ne pas créer d’injustice par rapport aux vrais fumeurs” …! Ma réponse était toute prête:
      “Oui Madame, mais qu’est-ce qui vous empêche de pondre un règlement qui stipulerait que ce ne serait permis exclusivement qu’aux vapoteurs? Vous n’avez pas “l’impression” dans votre “estimation personnelle” que ça les pousserait dans le bons sens, et qu’en conséquence, cette notion “d’injustice” disparaîtrait?” Elle a souri, a tourné les talons en me traitant gentiment d’escroc provocateur.
      C’était quand-même la grande toute puissante cheftaine du secteur, et elle n’a pas trouvé d’argument pour contrer ça. Mais je ne me fais pas d’illusion, aux prochaines réunions de CE 2015, elle va nous pondre un alinéas au règlement intérieur qui va nous exclure comme les vrais fumeurs simplement parce que contre toute logique et malgré une excellente information sur le sujet (j’ai réussi à la convertir et elle vape mes DIY), elle aura “estimé que”.

    • nagroM dit :

      Tout d’abord, merci Tony et Titan pour vos réponses. Juste une précision cependant, quand je parlais de “comportement”, je parlais de notre attitude vis-à-vis des lois qui vont passées. Pas du fait de vapoter ou non au bureau. Je continue à penser que la loi qui est passée est bonne (ou plutôt pas mauvaise). L’interdiction de vapoter dans “les établissements accueillant des mineurs (les écoles, par exemple) dans tous les moyens de transport collectif, dans tous les espaces clos collectifs de travail” est pour moi légitime. Tout comme l’encadrement préventif de la publicité car n’oublions pas qu’on parle d’un produit potentiellement dangereux (même si “1000 fois” moins dangereux que la clope, personne n’a prouvé qu’il était totalement inoffensif) et addictif.

      Mon humble avis est tout simplement qu’il ne faut pas être extrémiste vis-à-vis de la législation qui va toucher à court terme la vapote. Des lois s’imposent pour empêcher les gens de faire n’importe quoi car actuellement c’est possible (je ne dis pas que c’est le cas). Ne disons pas non à tout ce qui va passer. Concentrons nous sur ce qui est vraiment important et envoyons un message clair aux décisionnaires : la vapote est en train de nous sauver la vie, contrôlez là intelligemment mais ne la tuez pas.

      • Titan dit :

        “Ne disons pas non à tout ce qui va passer”. Mais, mais mais … C’est pas nous, nom d’un chien, c’est cette foutue loi qui verrouille la E-Cig exactement au même rang que la vraie clope. C’est cette loi qui dit non, c’est pas nous! Et non seulement elle dit non, mais elle interdira d’en parler, et de clamer haut et fort que c’est une vraie alternative au tabac.

        Et l’autre MST, là, télégui-omnibulée par le fric de Big Tobacopharmo, qui OSE affirmer qu’elle m’a demandé mon avis … Je rêve, là!
        Ce n’est pas d’une loi, dont on a éventuellement besoin, mais d’un encadrement excluant l’influence des tabatiers et des marchands de pilule, quelque chose qui puisse nous éviter de vaper n’importe quelle merde et qui puisse nous permettre d’utiliser du vrai matériel fiable, sécurisé et aussi bien garanti qu’un micro-onde, que ce soit pour nous qui savons, ou pour ceux qui ne savent pas encore et qui pourraient y venir. Ce dernier “détail” étant le nerf de la guerre et c’est mal barré, elle va tuer l’information (c’est déjà commencé avec sa circulaire parue) en interdisant toute possibilité au quidam de base d’être informé de l’existence, de progrès ou de nouveaux matériels concernant le E-Cig.
        C’est une calamité, c’te bonne femme! L’a rien compris au film.

        • Lyan dit :

          C’est inquiétant cette cigarette électronique, car d’un cote on passe vraiment à autre chose, mais d’un autre , aucunes études avec le recul nécessaire peut indiquer que cela occasionne aucuns dangers. Maintenant pour reprendre les propos d’un médecin tabacologue, si cela peux être un outil pour sortir de cette drogue qu’est la cigarette c’est bien mais cela ne doit pas être une drogue de remplacement. J’ai arrêté 8 mois avec , j’ai repris avec..faiblesse psycho.. 😉 Interdire cette cigarette Electronique va repousser les gens à fumer.. permettre à l’état de ne pas faire baisser leur chiffre d’affaire , car on peut dire ce qu’on veux , ça arrangerai pas l’état de voir que les clopes ne se vendent plus trop bien vu les bénéfices qu’ils en retirent. Tant qu’on y est il faudrait arrêter les parfums aussi , presque parfois plus incommodant que les cigarettes traditionnelles.

          • Titan dit :

            Complètement d’accord avec toi pour certains parfums, mais …
            Le côté “inquiétant” de le E-Cig … ne m’inquiète pas plus que ce que fait le Coca dans notre estomac. J’en connais qui nettoient leurs moteur de BMW avec (!), et quand tu vois ce que ça fait sur un petit morceau de viande, ça laisse songeur. et ça ne m’inquiète pas plus que ça car pour la comparer à la tueuse, elle ne déclenche AUCUN des signes associés habituellement au tabac dans le corps humain. La vraie clope nous envoie à l’hosto principalement à cause des goudrons, du dioxyde de carbone et des particules fines. Et associé à ça, il y a environ 4000 autres substances nocives dont une cinquantaine qui sont de véritables poisons violents (une postière LapinCrétin à Zénitude variable de ce forum pourrait te sortir des tas d’infos là-dessus, elle connait bien le sujet).
            Dans la E-Cig, rien de tout ça. Il y a du propylène et/ou de la glycérine végétale en proportions variables, des arômes alimentaires, et/ou pas de nicotine. Autrement dit, 1 à 4 produits. Point. Et dans le corps humain, aucun de ces produits ne déclenche ou n’est à l’origine de quoique ce soit qui puisse un jour nous envoyer à l’hosto à l’instar de la clope de tabac.

      • Patricia dit :

        Je reprend ce que tu as dit là, en te citant:

        ” L’interdiction de vapoter dans …(les lieux publics cités ).. est pour moi légitime. Tout comme l’encadrement préventif de la publicité car n’oublions pas qu’on parle d’un produit potentiellement dangereux et addictif.”

        Tu ne te rends donc absolument pas compte que tu approuves une réglementation qui va juste porter atteinte à la vie des milliers de fumeurs qui ne pourront pas sevrer dans ces conditions…

        … parce que tu accordes foi à l’intox diffusée partout que la ecig est potentiellement dangereuse et addictive.

        Le seul problème c’est qu’elle n’est PAS potentiellement dangereuse ni addictive.

        Donc:

        – La priorité en santé publique c’est de préserver les gens d’un danger réel et non pas d’un danger ” potentiel” non avéré. Et c’est comme ça, ça a toujours été comme ça, et jamais ça ne changera pour la simple raison que si on devait interdire les dangers potentiels non avérés, on interdirait … tout ! Il y a des règles pour fixer ce qui doit faire l’objet de précautions , et ces règles disent : un danger grave et avéré.
        Le réel danger ici, c’est le tabac. Mettre un obstacle à l’utilisation du produit qui permet le sevrage, c’est mettre des vies en danger REEL .

        – AUCUNE étude n’a trouvé de danger à la ecig, même à long terme. Et ça on peut l’affirmer car aucune substance présente quand on vape ne peut causer le moindre effet sur la santé. Ces substances sont connues.
        Il n’ y a pas de danger, même pas potentiel, même pas à long terme. Le mot “moins nocive” est un euphémisme utilisé pour insinuer qu’elle l’est quand même, alors qu’elle ne l’est PAS.

        – La nicotine contenue dans la ecig n’est pas addictive. C’est celle contenue dans le tabac qui l’est, car son pouvoir est augmenté par les additifs, et la dose quand on fume une cigarette est beaucoup plus importante que quand on vape, ce quicrée l’addiction. Celle de la ecig est aussi addictive que la caféine dans le coca ou le café. On interdit le café et le coca car ils peuvent causer des addictions? Non.
        De plus, si on est addict à la ecig, c’est parce qu’on a été addict au tabac avant. Personne n’est jamais devenu addict en vapant si il ne fumait pas avant.

        Aucune des raisons qui te font dire que cette loi est bonne n’est justifiée si on la passe à l’épreuve de ce que l’on sait et qui a été scientifiquement prouvé sur la ecig.

        C’est pour cette raison que même Marisol Touraine dans son projet de réglementation n’a pas osé invoquer de raison de santé pour poser ces interdictions. Elle se mettait directement en position d’être attaquée en justice très facilement avec des preuves scientifiques si elle l’avait fait.

        Mais ton exemple montre bien l’efficacité de toute l’intox qui a été faite sur la vape, commanditée par les lobbies du tabac et de l’industrie pharmaceutique, avec pour but de faire accepter ces lois anti-vape dont le seul objectif est de préserver leurs bénéfices au prix de vies humaines.
        Et c’est ça que tu approuves, sans même en avoir conscience 🙁