L’office national des statistiques britanniques a publié courant février les données officielles du tabagisme et du vapotage pour l’année 2014. Cette enquête annuelle est menée sur le territoire de la Grande-Bretagne auprès d’une population agée de 16 ans et plus.
En 2014, la Grande-Bretagne comptait 850.000 ex-fumeurs vapoteurs et 720.000 ex-fumeurs ex-vapoteurs
Les chiffres concernant les ex-fumeurs ne permettaient pas de distinguer ceux qui avaient arrêté le tabac grâce à la cigarette électronique des autres qui avaient utilisé d’autres méthodes. Ces derniers pourraient aussi avoir utilisé la cigarette électronique pour ne pas recommencer à fumer.
En synthèse, en 2014 en Grande Bretagne :
- 8,8 millions de Britanniques étaient fumeurs,
- 2,2 millions de personnes utilisaient la cigarette électronique,
- dont 1,30 millions étaient vapofumeurs (59%) , 850.000 ex-fumeurs, 2,5% déclaraient n’avoir jamais fumé[1],
- Deux tiers des vapoteurs déclaraient utiliser le dispositif quotidiennement,
- 720.000 ex-fumeurs avaient utilisé la cigarette électronique mais ne l’utilisaient plus,
- Les fumeurs et ex-fumeurs qui n’avaient pas utilisé l’e-cigarette la percevaient :
- Bien moins nocive que les cigarettes : 29%
- Un peu moins nocive que les cigarettes : 39%
- Aussi nocive que les cigarettes : 24%
- Chez les utilisateurs d’e-cigarette, elle était perçue :
- Bien moins nocive que les cigarettes : 43%
- Un peu moins nocive que les cigarettes : 33%
- Aussi nocive que les cigarettes : 18%
- 59% des personnes de plus de 16 ans estimaient que le “vapotage passif” était sans effet sur l’entourage, mais 37% estimaient au contraire qu’il était nocif pour la santé,
- Les femmes utilisaient un peu plus l’e-cigarette (4.5%) que les hommes (4.2%),
- Le pic de prévalence se trouvait pour les hommes dans la population des 55-64 ans (5.8%) tandis que pour les femmes il se situait dans la tranche des 35-44 ans (6.7%)
[1] Les utilisateurs de cigarette électronique qui déclaraient n’avoir jamais fumé représentait 0,2% de la population, néanmoins 39% d’entre eux déclaraient avoir utilisé l’e-cigarette comme aide à l’arrêt du tabac