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Etude scientifique cigarette électronique

Mis à jour le 25/08/2013 à 14h35
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Une étude scientifique afin d’analyser ce que contient exactement la fumée d’une cigarette électronique est cours à l’université du Tennessee.

Un scientifique extrayant la fumée d'une cigarette électronique (John Rawlston/Chattanooga Times Free Press)

Les cigarettes électroniques semblent propres et cool” narguent le professeur de chimie Gretchen Potts et son élève de l’université du Tennessee, “mais au fur et à mesure que l’on étudie ce type de produit on se rend compte que ce n’est pas forcément le cas“.

Les gens ne savent même pas ce qu’il y a dedans” dixit Amy Balestrino, chimiste à l’université, “ils se jettent dessus sans savoir ce que c’est“.

Un peu comme les hamburger de chez Mac Donald j’ai envie de dire.

Les fabricants nous mentent-ils ?

Jay Devon, un porte parole de SS Choice, distributeur de cigarette électronique en ligne, affirme que son enseigne liste entièrement les composants de ces produits. Leur slogan “pas de fumée, fumer partout, économiser de l’argent, pas de mégot, pas de cendres” fait sourire les étudiants.

“Je ne pense pas que l’on influence qui que ce soit” affirme Jay Devon interviewé par téléphone, “Notre business c’est d’offrir aux gens une alternative au tabac”.

Malgré le fait que la FDA ai trouvé dans des échantillons de certains fabricants des traces de nitrosamines (produit cancérigène et présents dans le tabac) la cigarette électronique n’est toujours pas régulée aux états unis, c’est à dire pas d’âge légal pour les utiliser.

L’étude scientifique qui peut apporter des réponses

Au lieu d’utiliser une machine qui simule l’acte de fumer et qui coûte la bagatelle de 35 000 dollars, les joyeux universitaires utilisent une bouteille en plastique pour activer la cigarette électronique et ainsi extraire la fumée.

Un bout de coton absorbe ensuite la fumée et récolte les résidus après avoir actionné la bouteille. Les scientifiques sont conscients que ça ne fait pas très professionnels et ont donc planifier d’acheter, quand même, un spectromètre de masse et d’autres appareils compliqués afin de faire les choses plus sérieusement.

Les résultats sous peu

L’étude n’a démarré que début mai 2011 mais promet déjà quelques résultats dans peu de temps. En guise de mise en bouche Mme Balestrino et son équipe ont déjà trouvé dans deux types de recharges du Butan-2-ol (ou sec-butanol). Le Butan-2-ol est qualifié par l’université d’Oxford comme produit pouvant être dangereux en cas d’inhalation, ingestion ou absorption par voie cutanée. Plus d’informations sur wikipedia au sujet du Butan-2-ol.

Balestrino prévoit de publier les résultats de l’étude d’ici juillet 2011.

 

 

 

Source : http://timesfreepress.com/news/2011/may/17/smoke-and-mirrors-utc-student-finding-out-whats-e-/