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Test : Engine 2 RTA – OBS

  • Par , le 22/05/2018 à 10h11
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Après un peu plus de deux ans de bons et loyaux services, OBS renouvelle son atomiseur phare : l’Engine RTA. Conservant le concept originel, l’Engine 2 diffère très peu extérieurement par rapport à son prédécesseur mais il apporte quelques nouveautés se situant principalement au niveau de son plateau et de son airflow.

Le concept est conservé

L’Engine premier du nom est un atomiseur qui, malgré sa sortie au tout début de l’année 2016, est toujours d’actualité. Il faut dire qu’à l’époque il apportait de nombreuses améliorations par rapport à ses concurrents, et OBS n’a pas eu besoin de tout remanier pour cette nouvelle version.

Prenant cependant un peu d’embonpoint pour atteindre 26,25 mm en diamètre, il conserve une base de 25 mm pour mieux s’adapter à la majorité des box. Sa hauteur, de la connexion au haut du drip tip, augmente également d’1,5 mm en passant à 56 mm, et sa contenance est un poil inférieur avec tout de même 5 ml.

Pour ce qui est du reste, et mis à part le plateau et sa gestion du flux d’air, il ne s’agit que de petites évolutions. La cage intérieure disparaît, la cloche d’atomisation étant maintenant directement reliée au plateau. Le drip tip est toujours au format 510 et constitué en résine. Il est cependant un peu plus large que la normale avec 15 mm de diamètre extérieur, mais pour ma part, je le trouve tout de même agréable. En revanche, ses joints ne sont pas très bien calibrés et ne permettent pas un bon maintien. Heureusement, d’autres sont fournis et conviennent parfaitement, il faudra commencer par les changer.

Tout en haut se trouvent les arrivées d’air qui sont au nombre de 3 et réglables par une bague à rotation libre. Trois arrivées laissent présager un flux très aérien, mais nous verrons que si la vape est effectivement de ce type, les passages ne sont par contre pas très grands et que l’Engine 2 n’est pas un atomiseur dédié à la vapeur.

Juste en-dessous on retrouve la marque de fabrique de chez OBS : le remplissage. Pour y accéder, il faut faire coulisser la bague vers le haut. Ce système reste le même que pour pratiquement l’ensemble des atomiseurs et clearomiseurs de la marque, avec toujours les mêmes petits détails qui agacent. Le remplissage doit se faire lentement sous peine de reflux, notamment avec les liquides chargés en VG, et il subsiste toujours un peu de liquide entre la bague et le corps de l’atomiseur. Cela fait maintenant longtemps que tout le monde râle après ce système, moi le premier, et même s’il fonctionne correctement, il reste perfectible. Sur l’Engine 2, un autre détail un peu gênant est apparu. Pour savoir où se situe le trou de remplissage, histoire ne pas ouvrir la bague avec l’atomiseur incliné dans le mauvais sens, il y a repère sous forme de triangle. C’est une bonne idée, mais il est minuscule et peu visible. L’astuce consiste donc à placer pour la prochaine fois la gravure OBS de la bague de remplissage au niveau de l’orifice une fois le remplissage effectué.

La cloche d’atomisation comporte une double paroi qui sert pour le passage de l’air, et ne forme qu’une seule pièce avec le remplissage et le top cap. Étant donné sa complexité ce n’est pas très étonnant, mais pour le nettoyage, seul le bac à ultrasons sera efficace. Le pin positif de la connectique n’est pas réglable, et il est juste embouti avec le plateau. Là encore, on ne peut rien démonter pour le nettoyer, et si pour une raison ou autre le plateau venait à prendre du jeu, aucune action ne sera possible.

Mis à part les joints d’origine du drip tip, l’ensemble de l’atomiseur possède de très bonnes finitions. L’unique filetage est fluide, le bottom cap possède un relief non agressif qui aide au dévissage, les petites gravures sur la cloche restent discrètes, sa contenance est correcte et le fait d’avoir réduit le diamètre de la base est plutôt bien vu.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles du Engine 2 RTA d’OBS

Type de matériel atomiseur reconstructible
Diamètre 26 mm / 25 mm à sa base
Hauteur 42 mm hors connexion et drip tip
Contenance 5 ml
Poids 55 g
Remplissage par le haut, sans démontage du top cap
Type de montage double coil uniquement
Plateau de montage double posts
Plage d’utilisation de 35 à 55 W
Arrivée d’air en haut, réglable
Drip tip 510 en résine
Matériaux inox et Pyrex
Couleurs disponibles inox ou noir

Le coffret comprend

Engine 2 RTA (×1), résistances en 0,3 ohm (×2), drip tip (×1), pochette de joints (×1), réservoir de rechange (×1), vis supplémentaires pour le plateau (×2), pad de coton japonais (×1), tournevis (×1), mode d’emploi avec une partie en français (×1), carte de garantie (×1), sachet de gel silica (×1).

Le nouveau plateau n’est pas une réussite

Le plateau de l’Engine 2 est d’un genre inédit et seuls les montages double coil sont possibles. Ne sachant comment peut bien s’appeler ce plateau, j’ai décidé de le nommer “perchoir à chauve-souris”, vu la façon dont les coils y sont placés.

Autant vous le dire tout de suite, si ce plateau peut éventuellement faire sourire ou au mieux à éveiller la curiosité, il n’apporte rien de bien révolutionnaire si ce n’est qu’il permettra de développer votre patience à l’envie irrésistible de le propulser contre un mur, et testera votre dextérité, sauf si vous avez trois mains. Je ne sais pas pour quelle raison OBS a eu cette idée saugrenue, mais à mon avis, Kung Hei Fat Choi fut cette année bien arrosé.

Après avoir enfilé une tige dans le coil pour mieux le maintenir, il faut faire passer les pattes par les côtés intérieurs des plots en les ramenant un peu vers l’intérieur. Puis, d’un doigt on maintient le coil en place au niveau de l’arrivée d’air le plus près des plots, d’un autre doigt il faut maintenir la patte du coil en face de la vis car bien sûr, le fil à tendance à vouloir échapper d’un côté ou de l’autre, pendant que de l’autre main on visse tout en vérifiant que la patte reste dans l’axe de la vis. Lorsque la première patte est vissée, pour l’autre c’est plus simple. Ramenez ensuite le coil au-dessus de l’arrivée d’air, coupez l’excédent qui dépasse, là en revanche c’est pratique car ça se passe au-dessus, mais prenez garde qu’un bout de fil ne tombe pas dans le plateau, ce qui provoquerait un court-circuit. Ne reste plus qu’à mettre en place le coton dans les canaux latéraux et d’ouvrir une bière, vous l’avez bien mérité.

Avec un diamètre de 26 mm, on aurait pu penser que le plateau serait confortable, mais ce n’est pas le cas. Les gros montages ou les coils un peu longs auront du mal à trouver de la place, notamment à cause des passages du coton qui sont rapprochés. De même, un diamètre interne de 3 mm pour le coil semble être le maximum, toujours pour une raison de quantité de coton.

Finalement, je trouve ce plateau peu pratique à monter et limité dans le choix des coils. Si vous débutez dans le reconstructible ou avez quelques difficultés avec vos doigts, je ne suis pas sûr que ce soit pour vous la partie la plus plaisante. Heureusement, une bonne surprise nous attend par la suite…

L’airflow et les saveurs sont top

La première bonne surprise vient de la gestion du flux d’air. Sur la précédente version, l’air arrive au-dessus des coils pour les contourner et repartir vers la cheminée. Cela ne fonctionne pas trop mal, mais sur cette nouvelle mouture, le cheminement du flux est différent. La prise se fait par le haut, descend le long de la cloche d’atomisation dans la double paroi jusqu’au plateau, pour ressortir sous les coils. Et ça fait une grande différence.

Les saveurs sont vraiment au top. Les arômes sont bien détaillés et le hit présent, mais non agressif. Cette réussite doit également être attribuée au fait que l’airflow est parfaitement calibré. Bien que réglable, l’Engine 2 fonctionnera à merveille lorsque les arrivées d’air seront ouvertes en totalité. Le flux est alors aérien, mais comportera une restriction juste comme il faut pour ne pas être trop important. Dans ces conditions et avec les coils fournis qui affichent une valeur de 0,16 ohm, une puissance de 40 à 45 W suffit à obtenir une vape douce et savoureuse, sans générer trop de vapeur. À cette puissance, la vape est tiède et conviendra à tout type de liquide, la consommation se montre raisonnable.

En montant en puissance, à partir de 55 W la vapeur devient très vite assez chaude, et bien que les saveurs soient toujours présentes, la vape n’est pas très agréable. L’Engine 2 n’est pas fait pour une vape puissante ni pour générer un maximum de vapeur, mais bien pour une vape plaisir.

En résumé

On aime

  • L’excellent rendu des saveurs
  • L’airflow parfaitement calibré et silencieux
  • Le drip tip au format 510, mais qui plaira aussi à ceux qui aiment les embouts plus larges
  • La qualité de fabrication
  • Sa consommation normale pour du double coil

On n’aime pas

  • Le montage des coils qui est fastidieux
  • Le remplissage qui parfois reflux, notamment avec des liquides chargés en VG
  • La localisation du trou de remplissage qui est peu visible

Conclusion

4 /5
 

L’Engine 2 RTA mérite une note de 5 si l’on ne retient que la qualité de sa vape, mais son remplissage perfectible et surtout, son plateau peu pratique qui n’apporte rien de particulier lui font perdre 1 point. Orienté saveurs, son airflow se montre agréable et silencieux, aucune fuite de l’atomiseur n’est à prévoir. L’Engine 2 est une évolution en agrément de vape, mais ne conviendra pas forcément aux débutants.

 

L’Engine 2 RTA d’OBS en images

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