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E-cigarette : Les tabacologues ne sont toujours pas en phase

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Pour certains tabacologue l'e-cigarette n'est pas sans danger. A lire sur La Dépêche.

Pour certains tabacologue l’e-cigarette n’est pas sans danger. A lire sur La Dépêche.

L’hôpital Larrey de Toulouse organisait la semaine passée sa cinquième journée d’information sur le sevrage tabagique. La pneumologue Rose Marie Rouquet, qui avait été relativement élogieuse en 2013 sur la cigarette électronique, semble aujourd’hui beaucoup plus prudente quant à ce dispositif. Elle a répondu aux questions de La Dépêche et a notamment évoqué la dangerosité de la nicotine.

Cette spécialiste du sevrage tabagique avance que cette substance est un “un promoteur de tumeurs“, et qu’il serait susceptible “d’induire des neurodégénerescences chez les jeunes“.
Rose Marie Rouquet est en faveur de la mesure interdisant le vapotage public, elle explique notamment le problème de cotinine (marqueur qui évalue la présence de nicotine) retrouvée chez des vapoteurs passifs. Des propos qui viennent en contradiction directe avec ceux développés par le docteur Farsalinos quelques jours auparavant.

Malheureusement elle va plus loin en listant plusieurs poncifs entendus à maintes reprises sur la cigarette électronique. Il y a bien sur la traditionnelle affirmation comme quoi l’e-cigarette serait une “porte d’entrée vers le tabagisme“, une théorie pourtant rejetée par l’un des plus importants organismes de lutte contre le tabagisme au Royaume-Uni. Elle ajoute ensuite que l’action de “vapoter” favoriserait la “renormalisation du tabagisme”, même si là encore certaines statistiques prouvent le contraire, et montrent que la popularisation de l’e-cigarette s’accompagne très souvent d’une baisse de la prévalence tabagique et d’une augmentation des tentatives de sevrage.

Enfin, elle avoue à demi-mot souhaiter la vente du produit exclusivement en pharmacie :
La e-cigarette devrait devenir un substitut mais proche du médicament et délivré comme tel” affirme-t-elle. Il est intéressant de noter en parallèle que les consultations de tabacologie en France ont largement diminué cette année, entrainant avec elles une baisse significative des ventes de substituts nicotiniques dans les pharmacies.