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E-cigarette : les limites du Plan anti-tabac

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La ministre de la Santé Marisol Touraine est en erreur, publie le quotidien Libération. La présentation jeudi dernier du plan anti-tabac n’est pas en phase avec la réalité. Plusieurs dispositions méritent d’être révisées.

“L’interdiction de vapoter dans les lieux publics est une absurdité”

"L'e-cigarette : l'erreur de Marisol Touraine" à lire sur le journal Libéartion.

L’e-cigarette : l’erreur de Marisol Touraine” à lire sur le journal Libération.

Pour Laurent Joffrin, journaliste à Libération, la situation est nette. Les dispositions prisent à l’encontre de la cigarette électronique dans le Plan anti-tabac ne vont pas améliorer la santé publique. Elles risqueront plutôt de la nuire.

Ce n’est plus un secret pour personne : la consommation du tabac tue plus de 65 000 personnes chaque année en France. Or, l’e-cigarette est quasiment inoffensive rappelle Joffrin dans l’une des colonnes de Libération.

Aucune étude n’a encore réussi à prouver la dangerosité du vapotage pour l’organisme [ndlr : certaines toxines ont néanmoins été mises en évidence par quelques études et en très petite quantité]. Jusqu’ici, les spécialistes ne parlent principalement que de dépendance à la nicotine, et elle est bien loin d’être la cause du cancer. Le seul argument qui semble retenir un peu l’attention est celui qui stipule que l’adoption de l’e-cigarette par les non-fumeurs peut être une voie d’accès à la cigarette classique (théorie de passerelle vers le tabagisme). Mais là encore, rien n’est prouvé.

Où sont les dommages «graves et irréversibles» qu’on peut craindre de la cigarette électronique ? -L. Joffrin (Libération)

La substitution du tabac au profit de la vape reste pour de nombreux médecins, la seule alternative dont les effets positifs soient mesurables. La popularisation de l’e-cigarette en France a largement baissé la consommation du tabac, sachant qu’un fumeur sur deux est tôt ou tard victime d’un cancer. Pour le gain espéré en santé publique, les décideurs devraient plus se pencher d’avantage sur la crédibilité de la cigarette électronique explique le journaliste.

Malheureusement, les peurs obscurantistes et les préjugés viennent voiler les bénéfices du vapotage. Si l’on se réfère au principe de précaution, aucune certitude scientifique, même à titre d’hypothèse lointaine, ne met en doute le pouvoir de la cigarette électronique pour réduire considérablement les risques du tabagisme. La prohibition de la vape dans les lieux publics n’est que pure absurdité selon Joffrin, qui rappelle que la vapeur passive n’a jamais reçu d’échos scientifiques permettant de justifier une telle interdiction, au même titre que celle déjà appliquée pour l’usage du tabac en lieux publics.

La vérité, c’est que l’interdiction de vapoter dans les lieux publics ou bien au travail est une absurdité, calquée de manière irrationnelle sur les mesures antitabac -L. Joffrin (Libération)

Pour ce journaliste l’incitation des fumeurs au vapotage aurait été une des mesures rationnelles pour la santé publique. D’où l’erreur grave de la ministre de la Santé.

Le journal Libération avait déjà traité du sujet de la cigarette électronique dans de nombreux articles, signés entre autres par Eric Favereau, Stéphane Guillon, Marie Lechner ou encore Marcela Iacub. Le caractère contestataire du produit insprire de plus en plus les rédactions engagées, pour le plus grand plaisir des défenseurs de la vape française.