Fleuron du l’industrie de la vape suisse, les moddeurs suisses de StattQualm ont fait leur renommé grâce au SQuape, dont la dernière version, le X[dream], est sortie en avril dernier. Chris Lusser, le P.-D.G. de la marque, raconte l’aventure de sa société. Bienvenue dans le côté high-end de la vape.
Vaping Post : Comment l’aventure StattQualm a-t-elle débuté ?
Chris Lusser : À l’origine, Marc, Lukas et Andreas étaient profs, moi je travaillais dans la finance. Tout a commencé avec Marc (Marc Neuenschwander, associé de la marque, ndlr). Lors d’un carnaval, iI a testé une cigarette électronique pour s’amuser. Il a tellement aimé ça qu’il en a parlé à Lukas et Andreas (les deux autres associés de la marque, ndlr).
Tous les trois étaient de gros fumeurs et sont passés immédiatement à la vape. Lukas est venu me voir avec une eGo, ça m’a fasciné et je m’y suis mis aussi. Quelque temps après, on a créé un club pour aider les fumeurs suisses à se mettre à la vape, puis un site Web avec des conseils et des liens. Quand on a découvert les atomiseurs reconstructibles, on a voulu en fabriquer un plus simple et plus sûr. On a donc créé le SQuape V1. Six mois plus tard, le club s’est transformé en entreprise, et ça dure depuis 2012.
On a choisi “SQuape” pour “Swiss Quality Vape”
V.P. : Pourquoi “StattQualm” et “SQuape” ?
C.L. : C’est un jeu de mots allemand, “Statt” signifie “à la place” et “Qualm” veut dire “fumée”. Mais “Stadt” signifie “ville”. Il y a donc un double sens entre “fumée de ville” et “à la place de la fumée”. On a choisi “SQuape” pour “Swiss Quality Vape”.
V.P. : De quel atomiseur êtes-vous le plus fier ?
C.L. : Évidemment, on est fier de tous nos atomiseurs. Chacun recèle de nombreuses inventions et nous y avons investi beaucoup de temps, d’argent et de travail. Le SQuape V1 était le premier atomiseur en aluminium anodisé ématal super simple à utiliser.
Les SQuape R[eloaded] et R[s] étaient les premiers à proposer des plateaux de montage interchangeables avec un contrôle d’airflow unique. Enfin, le SQuape X[dream], notre dernier bébé, est un ato doté d’un nouveau système de fermeture à trois positions et d’un nouveau système de réservoir. Nous voulons innover en permanence et ne pas copier les autres.
« Je préfère qu’on compare notre matériel à l’horlogerie plutôt qu’au fromage. »
V.P. : On vous décrit souvent comme les horlogers de la vape, comment prenez-vous la comparaison ?
C.L. : Nous la prenons comme un compliment concernant la précision de produits. Je pense que c’est aussi parce que nous sommes suisses. Et je préfère qu’on compare notre matériel à l’horlogerie plutôt qu’au fromage (rires).
V.P. : Quels sont vos volumes de production ?
C.L. : Nous avons produit 2 700 SQuape V1, 10 000 SQuape R, 6 000 SQuape R[s] et nous sommes déjà à 5 000 SQuape X, qui est toujours en production.
V.P. : Selon vous, quel serait l’atomiseur parfait ?
C.L. : J’aime les atos simples, polyvalents et adaptés à mes goûts. Mes besoins évoluent un peu chaque année. Quand j’ai débuté, il fallait qu’il soit le plus simple possible. Maintenant, je préfère les atos qui s’adaptent à différents types de vape, différents mods, etc. Il faut qu’ils restent simples à utiliser et qu’ils aient une excellente restitution des saveurs. Ils doivent aussi être évolutifs. Après, chacun a sa vape, l’atomiseur universel parfait n’existe pas.
V.P. : Quelles parties d’un ato ont la marge de progression la plus importante ?
C.L. : Il y a pas mal de marges dans la sécurité et la versatilité. Les résistances aussi peuvent être améliorées.
« On préfère rester petit, mais garantir une haute qualité de fabrication. »
V.P. : Pourriez-vous nous donner des infos sur vos produits à venir ?
C.L. : Le SQuape X[dream] est toujours en développement. Il y aura prochainement de nouveaux plateaux de montage et accessoires.
V.P. : Comment voyez-vous le futur de StattQualm ?
C.L. : Nous pourrions agrandir notre catalogue, tout en maintenant la même exigence de qualité et en conservant le “Made in Switzerland”. On ne veut pas devenir une grosse entreprise, on préfère rester petit et garantir une haute qualité de fabrication.
Source : PGVG magazine
Ouais! Mais le problème, c’est qu’ils coûtent pompom…alors, oui, de l’argent, du temps, de l’investissement en développement! Mais la réalité d’aujourd’hui, c’est que la vente de matériels “aliens” est en chute libre, que les clones sont également en perte de vitesse, reste et se vend du matériel d’un bon rapport qualité/prix, la qualité de vape étant loin d’être en rapport avec son prix!!!
c’est ça la dure réalité du marché.