Le bilan 2015 du tableau de bord tabac que vient de publier l’OFDT révèle que les ventes de tabac dans le réseau des buralistes sont reparties à la hausse.
Les ventes de tabac, de traitements d’arrêts du tabac et les consultation de tabacologie en hausse en 2015
Le bilan 2015 que vient de publier l’OFDT révèle que les ventes de tabac dans le réseau des buralistes sont reparties à la hausse avec une augmentation des ventes de l’ordre de 1,6%.
Pour la première fois depuis 2010 les ventes de cigarettes ont augmenté en France, elles ont enregistré une progression de 1% par rapport à 2014.
S’agissant du tabac à rouler, la baisse de 2014 faisait figure d’exception dans un marché généralement croissant depuis 2004 qui a cru de 6,3% en 2015.
Les graphiques publiés par l’observatoire français montrent clairement l’impact négatif des hausses des prix sur les ventes de cigarettes, en revanche celles sur le prix du tabac à rouler ne semblent pas produire d’effet similaire puisque bon an mal, les ventes progressent.
Jacques Le Houezec nous confirme l’hypothèse “certains fumeurs vont arrêter d’acheter des cigarettes et s’orienter vers le tabac à rouler” moins cher et plus nocif, il insiste “ces chiffres mesurent des ventes pas la prévalence” stable au demeurant selon l’observatoire.
Les achats transfrontaliers de tabac se seraient globalement stabilisés malgré des différences régionales. Les ventes dans le réseau buraliste des départements limitrophes de la Belgique continueraient de reculer, tandis que la situation serait très différente dans d’autres zones frontalières, notamment dans le sud-est et à la frontière avec l’Espagne où les ventes augmenteraient autant voire plus qu’au niveau national.
Des statistiques qui devraient redonner le sourire aux compagnies pharmaceutiques
Des statistiques qui devraient soulager les compagnies pharmaceutiques, puisque les ventes de traitements pour l’arrêt du tabac redémarrent après deux années de baisse significative en parallèle de la reprise des consultations de tabacologie.
En moyenne 13,6 nouveaux patients se sont présentés chaque mois dans ces consultations (contre 12,8 en 2014). Dans 59% des cas ils étaient adressés par un professionnel de santé (58 % en 2014).
Pour les rédacteurs du rapport, cette reprise des consultations pourrait être liée à “un moindre engouement pour la cigarette électronique, qui avait pu encourager certains fumeurs à entreprendre seuls un sevrage sans recours à un suivi médical”.
L’essor du marché de la cigarette électronique s’est ralenti
Le bilan fait état de la perte de vitesse du marché de la cigarette électronique en pointant notre enquête récente qui montrait une forte diminution des créations de boutiques en France.
On est là dans des suppositions : aucun chiffre sur la réelle utilisation de la vapoteuse, chiffres de vente du tabac et pas de consommation, ce qui en plein état d’urgence avec des contrôles aux frontières renforcés peut être très différent !… On en arrive même à considérer que l’augmentation des ventes des “aides à l’arrêt” serait une mauvaise chose…
En gros on ne sait rien, mais on “analyse”…
Je pense que l’interdiction de vapoter sur le lieu de travail porte un coup très dur à l’e cig. Si on peut tenir 2h sans fumer , c’est impossible avec l’ e cig qui demande une utilisation régulière pour maintenir son taux de nicotine constant. Je n’ aurais certainement pas stopper le tabac il y’a 3 ans si je n’avais pas pu vapoter dans mon bureau. Maintenant je ne travaille plus , alors une e cig dans chaque main, et vive la France !