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Test : Banaspati Competition Mod – Ultima

  • Par , le 14/05/2018 à 15h05
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Le mod Banaspati Competition d’Ultem, aussi bien réalisé qu’efficace, propose un switch… à joint. C’est étonnant, astucieux et surtout ça fonctionne remarquablement bien !

Cuivre, argent et Ultem

Le mod Banaspati Competition nous vient d’Indonésie, où il est minutieusement réalisé par Ultima. Avant toute chose, il est important de préciser qu’il s’agit d’un mod mécanique, qui plus est avec une connexion hybride. Assurez-vous de maîtriser toutes les consignes de sécurité spécifiques à ces modèles, les règles de la loi d’Ohm avant de l’utiliser et les limites réelles de votre accu avant de l’utiliser.

Minutieusement réalisé disais-je, les finitions sont excellentes sur ce mod. Le design est sobre, avec le centre un peu plus fin que les extrémités (24 mm contre 26,6 mm), le biseau au niveau de la connexion 510 permettant d’être flush avec les atomiseurs en 25 mm. Les modèles en 24 mm passent un peu à l’intérieur du mod, ce qui est visuellement tout aussi agréable.

Le tube et la connexion sont en cuivre, les contacts en plaqué argent et le bouton en Ultem. Que du bon, donc, même si cela n’a aucune incidence sur la conductivité (si vous pensez le contraire, n’hésitez pas à consulter notre article sur la question). L’argent des contacts ne s’oxyde pas, du moins pas depuis les trois semaines de test de ce mod, ce qui est parfait. Le cuivre par contre se patine et laisse une odeur de cuivre sur les mains, comme… tout cuivre.

Revue technique

Les caractéristiques essentielles du Banaspati Competition Mod d’Ultima

Type de matériel mod mécanique
Dimensions 26 x 95 mm
Poids 140 g
Diamètre max. de l’atomiseur 25 mm
Batterie 21700 / 20700 / 18650
Matériaux cuivre, argent, Ultem

Le coffret comprend

Banaspati Competition Mod (x1), adaptateur 18650 (x1), pièces de rechange (x1)

Une connexion hybride

L’apparence du cuivre patiné est d’ailleurs plaisante, avec un petit côté matériau brut séduisant. Si vous le préférez immaculé, ce mod demandera un entretien régulier. Pour les feignants dont je fais partie, un bain dans du Coca (ou du Pepsi, ou tout décapant vendu comme comestible dans le même genre) fait des merveilles en peu de temps et va dans les recoins plus facilement que n’importe quelle brosse. Un rinçage à l’eau claire ensuite, séchage et c’est reparti.

Il faut quoi qu’il en soit conserver la connexion 510 sans oxydation pour éviter les pertes de conductivité. C’est une connexion hybride, vérifiez donc bien à chaque fois que le plot positif de votre dripper ou atomiseur ressorte suffisamment du filetage pour éviter les courts-circuits, toujours distrayants pour l’entourage quand le feu d’artifice bat son plein mais passablement destructeurs pour le mod et son utilisateur.

Le disque de la connexion se vis sur la partie supérieure du mod, les deux filetages doivent également rester propres. Pour installer un dripper, il suffit de le visser à fond sur le disque puis de visser celui-ci dans le mod.

18650, 20700 ou 21700

Le disque supérieur doit être vissé fermement pour que le positif du dripper fasse correctement contact avec la batterie, qui est alors maintenue pour ne pas ballotter à l’intérieur du tube. Le mod accepte les accus 21700 et 20700 sans adaptateur, et les 18650 avec l’adaptateur fourni.

L’avantage des accus de grand format est sensible, puisque vous pourrez avoir plus d’autonomie avec les modèles en 4000 mAh ou plus de puissance avec les 3000 mAh 30 A, des caractéristiques qu’aucune 18650 n’atteignent à ce jour.

Un switch à… joint !

C’est vraiment le switch qui fait l’originalité du Banaspati Competition. Dès le premier essai, on est certain que ce n’est pas un switch à ressort, sans avoir la sensation d’un modèle à aimants. Il est très agréable, ni trop souple ni trop ferme, la course est courte mais surtout la sensation est la même que l’on appuie au centre ou sur les bords du bouton en Ultem.

Forcément, on démonte pour voir de quoi il retourne et surprise, c’est un switch… à joint. Non, l’appellation n’est pas officielle, c’est simplement la seule que j’ai trouvé. La pièce centrale qui fait le contact est en trois parties rassemblées par un joint torique. Quand on appuie sur le bouton, elle se déforme et vient faire le contact entre l’axe central et le tube, l’élasticité du joint lui fait ensuite reprendre sa position. Pour augmenter la zone de contact, l’axe et le trou du switch sont en forme de cône, c’est vraiment bien pensé et optimisé. Et surtout cela fonctionne admirablement bien !

L’utilisation est très agréable et la conductivité excellente que l’on appuie bien au centre du bouton ou à son extrême bord. On peut déclencher avec le bout d’un doigt ou avec l’intérieur de l’auriculaire avec la même facilité et la même fiabilité. C’est simple, ingénieux et terriblement fonctionnel.

Le seul reproche que je peux faire au Banaspati Competition et de ne pas avoir d’isolation à l’intérieur du tube. Non pas que ce soit indispensable, mais cela reste un plus pour la sécurité. Au-delà de ce point, il est vraiment remarquable.

En résumé

On aime

  • La réalisation et les finitions
  • Le design sobre et réussi
  • La conductivité
  • Le switch à joint
  • L’agrément d’utilisation

On n’aime pas

  • Pas d’isolation à l’intérieur du tube
  • Eventuellement l’entretien du cuivre, normal pour autant.

Conclusion

4,5 /5
 

Le Banaspati Competition d’Ultima est un excellent mod méca, très agréable à utiliser et très bien réalisé. Sa conductivité est irréprochable, grâce à un switch original et remarquablement bien pensé. On ne peut que lui reprocher l’absence d’isolation à l’intérieur du tube et la nécessité d’un entretien régulier comme avec tout mod en cuivre. Une réussite !

 

Le Banaspati Competition Mod d’Ultima en images