Les personnes qui fourniront des informations conduisant à une arrestation se verront récompensées par une partie de l’amende infligée.
Thang Rath : l’application au service de la lutte anti-vape
Depuis 2014, le vapotage est totalement interdit en Thaïlande. Une décision motivée « pour des raisons de santé » et « parce que les cigarettes électroniques incitaient les jeunes à fumer », comme le précise l’ambassade royale du pays en France. Actuellement, une personne prise en train d’utiliser un vaporisateur personnel peut se voir infliger une amende d’un montant égal à plusieurs fois la valeur des articles illégaux, et même être mise en prison. Au cours des dernières années, plusieurs touristes ont d’ailleurs fait les frais de cette politique antivape particulièrement agressive. Et les choses sont sur le point d’empirer.
Il y a quelques semaines, le bureau du Premier ministre a annoncé que le grand public pouvait désormais utiliser l’application mobile Thang Rath, pour dénoncer les vendeurs et les utilisateurs de cigarettes électroniques. Lancée en 2021 par une agence gouvernementale, cette application avait été originalement conçue pour faciliter l’accès aux services publics. L’année dernière, dans le cadre d’un vaste plan de relance économique, elle avait également été utilisée pour distribuer une aide financière de 10 000 bahts (environ 250 €) à près de 50 millions de Thaïlandais.
Désormais, le gouvernement semble lui avoir trouvé une nouvelle utilité. Toute personne qui fournira des informations conduisant à l’arrestation d’un vendeur ou d’un utilisateur d’un produit du vapotage, se verra récompensée par un montant équivalent à 60 % de l’amende infligée au mis en cause.
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