La nicotine constitue l’un des sujets les plus sensibles des débats actuels sur la cigarette électronique. Une étude américaine publiée dans la revue JAMA Internal Medicine s’est penchée sur la question de son emploi à long terme lorsqu’elle est administrée par le biais de patch.
… mais ne constate pas d’amélioration du taux de sevrage tabagique au delà de 24 semaines de traitement
Administrée sous cette forme dans le cadre d’un sevrage, la substance au coeur de l’addiction tabagique ne soulève que peu de polémique. Menée aux Etats-Unis entre 2009 et 2014, l’étude américaine a conclu à la sécurité de l’utilisation de patchs de nicotine à long terme et à une meilleure efficacité dans le sevrage tabagique si ils sont utilisés plus longtemps que la durée “standard” de 8 semaines définie dans l’étude. Elle ne constate cependant pas d’amélioration du taux du sevrage tabagique au delà de 24 semaines d’utilisation.
Les chercheurs ont analysé les tentatives de sevrage de 525 fumeurs. Ces derniers ont participé à 12 séances d’accompagnement comportemental et ont bénéficié d’un substitut nicotinique pour des périodes variant de 8, 24 et 52 semaines.
27,2% des participants des groupes 24 et 52 semaines n’avaient pas fumé de cigarettes au bout de 24 semaines, tandis que seulement 21,7% des participants du groupe 8 avaient réussi à s’abstenir de fumer. Par ailleurs, les scientifiques ont observé d’autres effets positifs ressentis par les deux groupes qui utilisaient les patchs de nicotine pendant les plus longues périodes. Les hommes et les femmes qui n’ont pas réussi à se sevrer durant l’étude ont tout de même connu une période d’abstinence plus longue avant la rechute par rapport aux participants du groupe 8.
Oui, plus on parviens à tenir longtemps sans nicotine, plus il devient facile de
s’en passer ! Et l’eau tiède, cela se fait par mélange d’eau froide et d’eau chaude…
Le résumé de la publication Long-term Nicotine Replacement Therapy, JAMA Intern Med. 2015;175(4):504-511. doi:10.1001/jamainternmed.2014.8313
http://archinte.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=2167116
conclut ainsi :
“The findings support the safety of long-term use of nicotine patch treatment, although they do not support efficacy beyond 24 weeks of treatment in a broad group of smokers.”
Traduction :
Si les résultats valident la sécurité d’emploi à long terme de la nicotine transdermique, l’efficacité pour l’arrêt du tabagisme N’EST PAS MAJORÉE par une prolongation de la subsitution au-delà de 24 semaines.
Votre article indique donc une interprétation inverse des résultats publiés : je suggère qu’il soit réécrit sans délai, ou mieux supprimé dans la mesure où il concerne une mode de consommation différent de celui du vapotage.
Bonjour, nous avons pris en compte vos remarques, merci pour votre commentaire.
Et s’ils avaient utilisé un système de diffusion type vapoteuse ils n’auraient même pas pensés qu’ils étaient en train de ce sevrer.
Pas besoin de groupe de soutien, pas besoin de ce privé du plaisir, juste diminuer largement (très largement) les risques liés à la cigarette.
Je ne suis pas d’accord avec Randall, ce type d’étude peu, et doit, être utilisé comme base argumentaire pour aider à défendre la vapoteuse.
La nicotine est un faux problème en partie car il est sur évalué alors qu’il ne devrait pas l’être, la dépendance à cette substance n’est pas si importante que cela mais finalement cela arrange à la fois le monde de la vape et les cigarettiers de continuer à dire que si.
Pour être en phase, on devrait proposer des patchs de caféine, taurine,red bull finalement…