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À la rencontre de Mathilde Valdiguié, chargée de projet organoleptique chez Ingésciences

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Nous avons rencontré la pétillante Mathilde Valdiguié, chargée de projet organoleptique chez Ingésciences depuis 2020. Elle raconte son parcours et les problématiques de son métier.

Bonjour, tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous dans la vie ?

Je suis Mathilde Valdiguié et j’ai 25 ans. Je suis aromaticienne de formation et, depuis octobre 2020, je suis chargée de projet organoleptique chez Ingésciences, à Cestas, en Gironde. Si vous ne me trouvez pas en train de créer avec mes mains au laboratoire de développement ou en train de formuler un arôme quand je suis au travail, c’est que je fais de la couture, de la peinture ou du sport. Encore plus personnellement, je suis toulousaine, curieuse, j’adore manger et sortir avec mes amis pour faire la fête. Parfois, je suis calme, le plus souvent durant mes séances de méditation, le reste du temps, je suis à fond.

Quand êtes-vous devenue vapoteuse ?

J’ai commencé à vapoter à la fin de mon lycée, j’étais à cette époque “vapofumeuse”. J’ai arrêté la cigarette de tabac lors du Nouvel An 2020 et je continue de vapoter depuis.

Comment êtes-vous devenue une professionnelle de la vape ? Quels sont votre formation et votre parcours professionnel avant ce poste ?

J’ai toujours aimé la chimie. Elle constitue tout ce qui nous entoure. J’ai commencé mes études par une licence de chimie spécialisée en chimie organique à Toulouse. On me disait que j’avais un bon nez, et c’est grâce à mon entourage que je me suis intéressée aux parfums et aux arômes alimentaires. J’ai poursuivi mon cursus dans les arômes (parce que j’adore manger) en intégrant un master à l’Isipca (Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et des arômes alimentaires), pour lequel j’ai réalisé mon alternance chez Ingésciences. C’est à ce moment-là que j’ai mis un pied dans le monde de la vape.

Je suis également consultante chez des fabricants d’e-liquide où j’exerce une double mission.

Quel est votre rôle en tant qu’aromaticienne ?

Chez Ingésciences, mon rôle d’experte en arômes se concentre sur l’étude des compositions, leur bilan toxicologique, la capacité de vaporisation ingrédients aromatiques et la perception organoleptique par et pour le consommateur. Je suis également consultante chez des fabricants d’e-liquide où j’exerce une double mission. Je participe, d’une part, à la création et à l’analyse organoleptique des produits développés. D’autre part, je contribue à la montée en compétences des salariés en apportant des méthodes, en créant des outils et de la formation sur tout ce qui touche à l’univers de l’aromatique.

Un arôme alimentaire n’est, à la base, pas créé pour être inhalé, mais pour être ingéré. De ce fait, une multitude d’inconnues émanent de cette ‘nouvelle’ application des arômes dans les e-liquides.

Quels sont vos objectifs ?

Grâce à mes compétences et ma formation, mon principal objectif est d’étudier et de sélectionner les ingrédients qui composent les arômes alimentaires. J’analyse leur profil toxicologique en inhalation avant et après vaporisation. Sur ce point, j’échange, informe et entreprends avec de nombreuses maisons d’arômes. J’ai pour idéal de créer des arômes sains, adaptés et dédiés à la pratique du vapotage. Je suis également impliquée dans divers projets de recherche portés par Ingésciences dont les objectifs sont d’étudier l’influence des conditions de vaporisation et de la composition des e-liquides sur les perceptions sensorielles des utilisateurs. J’ai aussi une casquette de consultante auprès de différents fabricants d’e-liquides. Cette partie de mon travail permet de me confronter au marché de la vape et d’acquérir une certaine connaissance des produits commercialisés. J’exploite mon côté créatif en proposant des recettes que j’espère plaisantes et innovantes.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de travailler dans la vape ?

Un arôme alimentaire n’est, à la base, pas créé pour être inhalé, mais pour être ingéré. De ce fait, une multitude d’inconnues émanent de cette “nouvelle” application des arômes dans les e-liquides. C’est de chercher à répondre à toutes ces interrogations qui me plaît. Ah oui, et créer bien sûr !

Comment voyez-vous votre avenir professionnel dans les prochaines années ?

J’aimerais continuer à créer et formuler des arômes dédiés à l’inhalation par vaporisation pour une vape plus sûre.

La vape de Mathilde Valdiguié

  • Vapoteuse depuis : 2020.
  • Setup actuel : Voopoo Drag S.
  • Liquide(s) préféré(s) : Cassis Frais de la gamme CirKus de VDLV.
  • Taux de nicotine : 3 mg/ml.
  • Conso quotidienne (ml) : 5 ml.

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