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Test : Kumo RDTA – Aspire

  • Par , le 5/08/2021 à 17h13
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Si vous ne fumez pas, ne vapotez pas.

Le Kumo RDTA est la dernière pépite de la collection Prestige du fabricant chinois Aspire. Né d’une collaboration avec le modeur Allemand Speampipes, c’est un atomiseur de 24 mm de diamètre, simple coil, aux performances réelles et au look ravageur. Du high-end accessible !

Petit nuage

Si Kumo veut dire nuage en Japonais, ce n’est pas pour rien. En effet, le petit dernier d’Aspire ne manque pas sa cible lorsqu’il s’agit d’en produire ! Mais les saveurs ne sont pour autant en reste, pour cet atomiseur simple coil embarquant la technologie d’hydratation de la fibre propre à Steampipes. Ou comment obtenir un atomiseur complet et efficace, sans se ruiner !

Caractéristiques techniques

Diamètre24 mm
Hauteur46,9 mm
Contenance3,5
Poids64 g
RemplissageSur le côté
Type de montagesimple et complexe
Plateau de montagesimple coil
Plage d'utilisationselon montage
Arrivée d'airpar le côté
Drip Tip810
Matériauxacier inoxydable

Le coffret comprend :

  • Réservoir de rechange
  • Pièces de rechange
  • Drip tip
  • Outil
  • Mode d'emploi

Construction haut de gamme

Le Kumo RDTA donne, dès son déballage, un sentiment de qualité. Les finitions, l’usinage, les ajustements sont sans failles. Si on ajoute un packaging complet qui comprend deux bagues d’airflows séparées, un réservoir supplémentaire, deux drips tip, et tous les accessoires nécessaires pour personnaliser son instant de vapotage, le Kumo RDTA est une belle surprise. Le fabricant Aspire a, en ce moment, le vent en poupe, en proposant des collaborations de qualité à tarif maîtrisé. Tout pour faire le bonheur des vapoteurs exigeants qui ne souhaitent pour autant ne pas avoir besoin de se ruiner. Le dessous de l’atomiseur dispose d’une connectique 510 suffisamment longue pour envisager une utilisation en mode hybride. Le pin, quant à lui, maintient le pôle positif des posts ainsi que le réservoir.

L’atomiseur est fourni avec un tank transparent en matière plastique qui permet de situer le niveau d’e-liquide. Pour les amateurs d’esthétisme, un second réservoir, en acier inoxydable, est aussi fourni. Il est de la même couleur que le Kumo RDTA pour un look uni. Lors de nos tests, nous avons préféré le réservoir qui permet de situer le liquide restant…affaire de goût !

Les arrivées d’air sont situées sur la partie supérieure de l’atomiseur. 4 trous de 1,5 mm de diamètre viennent refroidir la résistance. La rotation de la bague d’airflow est agréable et ne se montre ni trop ferme ni trop souple. Même en situation de transport, elle ne bouge pas d’elle-même, c’est un bon point !

Le drip tip est au format 810 (en matière plastique ou métallique), mais sa forme fine à son sommet s’inspire plus d’un format 510. C’est un élément à prendre en considération dans l’optique d’un changement.

Une seconde bague est fournie dans la boîte du Kumo RDTA. Avec deux longues ouvertures usinées, elle donne un résultat plus aérien dans la vape, nous y reviendrons. Seul petit regret à notre niveau, la visibilité du réglage choisi. En effet, une partie pleine, au milieu, sépare les deux fentes d’arrivées d’air. C’est visuellement très réussi, mais il n’est pas toujours facile de bien situer le réglage choisi. La partie pleine vient, en partie, couvrir les arrivées d’air situées en dessous. Il faut essentiellement régler son tirage au ressenti.

La bague d’airflow se place sur le corps de l’atomiseur. Les usinages et différentes encoches n’autorisent qu’un seul sens de placement. Une bague se visse au sommet de l’atomiseur pour maintenir la bague en place. Une fois encore, les usinages sont sans reproche. Chaque bague d’airflow dispose de sa propre visserie dédiée. Élément qui peut surprendre, la bague d’airflow, une fois en place, n’est pas verrouillable par un système quart de tour. Il suffit de tirer verticalement pour la retirer. Dans les faits, elle ne bouge pas d’elle-même et tient parfaitement. Que l’on choisisse un apport d’air via les 4 trous ou les deux fentes, ce sont, sous la bague d’airflow, 4 trous qui viennent à refroidir le coil. Esthétiquement et dans la réalisation, le Kumo RDTA est une vraie réussite. Les joints font le job et nous n’avons constaté aucun défaut d’usinage ou d’assemblage.

Précision et efficacité

Comme on peut le constater sur la photo, les 4 trous d’arrivées d’air sont situés en face de l’emplacement du coil. Il faut juste être précis, lors du montage, pour aligner le tout à bonne hauteur et à bonne distance. Idéalement, la résistance est placée au milieu du plateau de montage.

L’avantage indéniable du Kumo RDTA est son système d’alimentation en e-liquide propre à Steampipes. Ici, on oublie les traditionnels systèmes de câbles qui plongent dans le réservoir pour alimenter par capillarité le coton. Exit, la fibre qui tombe au fond de l’atomiseur. C’est beaucoup plus simple et tellement plus efficace ! Un système haute et basse pression entre l’intérieur et l’extérieur de l’atomiseur permet au liquide de remonter vers le coton. Sans entrer dans des considérations techniques (loi de Pascal), le système s’avère redoutable d’efficacité. C’est un peu déroutant à la première utilisation. On place une quantité raisonnable de coton dans la partie supérieure de l’atomiseur et on laisse faire la physique !

Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça marche, et même très bien ! Que l’on enchaîne les bouffées ou non, le coton est toujours parfaitement hydraté. Nous avons, lors de nos tests, un peu poussé le Kumo RDTA dans ses limites en sollicitant une puissance exagérément trop importante par rapport au coil utilisé. Et le résultat est là…aucune ombre du moindre dry hit à l’horizon… ça suit tout du long, jusqu’à la dernière goutte de liquide dans le réservoir. Rien que pour ce système, le Kumo RDTA sort du lot.

Le plateau de montage est simple d’approche. Deux posts qui laissent une place suffisante pour tout type de coil. Mais il ne faut pas se tromper, le Kumo RDTA est prévu pour l’inhalation directe restreinte. Il est possible de vapoter en MTL dessus, mais il faut sérieusement restreindre les arrivées d’air pour obtenir une vapeur très punchy. Un gros coil est possible si on aime la vapeur chaude à très chaude. Dans l’idéal, le Kumo RDTA obtient d’excellents résultats sur une vape entre 25 et 35 W. Sous le plateau de montage, un orifice permet le remplissage du réservoir. Pour y accéder, il faut retirer la cloche. On privilégie les embouts de flacon fins pour un meilleur confort d’utilisation.

Le montage est simple et, comme nous l’avons indiqué, il faut placer son coil au milieu de l’espace dédié. Dans notre test, nous avons utilisé un fused en Ni80 (2x28g/40g) de Turtle coils pour une valeur stabilisée à 0,52 ohm. La mise en place de la fibre est tout aussi facile et ne pose aucune difficulté grâce au système d’alimentation propriétaire. Au niveau de la vape, c’est une excellente surprise. La vapeur est bien présente malgré une puissance modérée. Les saveurs sont excellentes, c’est fin et précis et d’autant plus agréable que le tirage est doux. Tous les liquides passent parfaitement dessus. On préfère la bague d’airflows un peu plus ouverte pour les saveurs fruitées afin d’obtenir une vapeur plus froide. Les 3,5 ml sont suffisants pour ne pas trop remplir fréquemment et ne pas nuire à l’esthétique de l’atomiseur. Il est difficile de trouver des points de reproche au Kumo RDTA. Il est agréable, fonctionnel et superbement fini pour une vape DL restreinte et maîtrisée.

En résumé

On aime

  • Design
  • Qualité des saveurs
  • Système d'alimentation en e-liquide
  • Plateau facile d'accès
  • Packaging complet

On n’aime pas

  • RAS

Conclusion

5 /5

Le Kumo RDTA est une excellent atomiseur pour une vape DL restreinte. Il est design, bien fini et produit une vapeur d'excellente qualité. Le packaging est complet et sans reproche. On apprécie la technologie d'alimentation en e-liquide du coton. Un objet à posséder pour les amateurs de vape sage.

Le Kumo RDTA en images